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Hamadi Madi Boléro et sa dernière turpitude: la COI

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Hamadi Madi Boléro et sa dernière turpitude: la COI

Par Saïd Idriss Ibrahim

     Alors qu’il devait quitter officiellement toute activité au sein de l’appareil étatique comorien pour son nouveau poste de secrétaire général de la Commission de l’océan Indien, poste obtenu par ses magouilles prostitutionnelles de ces dernières années, ElBoléros s’accroche insidieusement à la dernière branche telle une chauve-souris. Mais, rien d’étonnant à cela tant les deux animaux, la chauve-souris et lui-même, se ressemblent. L’ElBoléros et la chauve-souris appartiennent tous les deux aux chiroptères et se caractérisent notamment par un développement aigu de l’écholocation «qui leur permet de n’être actifs que la nuit. Ils peuvent ainsi se diriger dans l’obscurité en émettant des ultrasons dont ils captent la réflexion, écho-localisant ainsi leurs proies et les obstacles».

     On dit aussi, selon une expression bien connue chez les Comoriens, «la chauve-souris a dit: “Mdru ka puliliya ndravu yedja siha ndravuˮ». Traduit du comorien: «On ne lâche pas une branche avant d’en attraper une autre». Et c’est sans doute l’adage qui a guidé le chiroptère ElBoléros. Sentant la fin du règne du «Trombé Ikililou», car Mohéli a connu le règne de la Reine Djoumbé Fatima et le règne de Trombé Ikililou («Trombé» voulant dire chétif), notre chauve-souris s’est arrangée, dans le noir, naturellement, pour s’accrocher à sa nouvelle proie, qui n’est rien d’autre que la COI. Il ne s’agit pas, nous ne cesserons de le répéter, du Complètement d’Objet Indirect, mais de ce truc, qui naquit en 1982 et qui s’appelle Commission de l’océan Indien en 1982 et mourra en Conspiration de l’océan Indien le 4 juillet 2016, avec l’arrivée à sa tête d’un Chiroptère dénommé ElBoléros, et surnommé Makridine, «Celui qui a fait de la magouille une religion». Il est, en effet, très peu probable qu’après tant d’actes perfides, au sein de l’appareil étatique comorien, l’ElBoléros, n’entraîne pas la COI dans son métier le mieux maîtrisé: la prostitution diplomatique mâtinée de magouilles. Amis de la COI vous êtes prévenus, sortez couverts, comme diraient habillement les professionnels d’un planning familial.

     Mais, le chiroptère a, semble-t-il, dépassé sa race (je n’ai pas dit «défoncé», je laisse à nos jeunes banlieusards ce style et cette expression!). À l’adage, dont la base est tirée du fonctionnement de son espèce, il aurait substitué «on ne lâche pas une branche sans en avoir attrapé une seconde». C’est ainsi que l’Elboréros s’accroche viscéralement au fameux Haut-Conseil paritaire franco-comorien. Institué à la suite de l’accord signé entre la France et les Comores en juin 2013, cet espace de dialogue était placé, côté comorien, sous le commandement du chiroptère, qui s’en servait comme d’un «mendicitorium» pour lui et pour le faiblard Ikililou. C’est ici que s’est joué, rappelez-vous, l’affaire des derniers jeux de l’océan Indien.

     Non content de soudoyer (à se demander si ce mot ne vient pas de «soundouwa» en comorien, ce qui serait approprié pour le cas ElBoléros) tout le monde, pour obtenir la tête de la COI, le perfide s’est arrangé pour intégrer celle-ci au sein du fameux Haut-conseil paritaire «franco-comorien». Voilà qui est curieux, sauf pour feu le régime politique d’Ikililou Dhoinine, qui l’a validé! Mais, qu’est-ce que la COI, organisation multilérale, vient faire dans une instance portant sur les relations «bilatérales»? La réponse est claire: il s’agit pour l’Elboléros de continuer à y siéger. Voilà qu’alors sa mission à la tête de la COI devrait l’empêcher d’intervenir dans les affaires particulières de l’État comorien, que Makridine Hamadi Madi Boléro est sur le point de prostituer la COI pour sa convenance personnelle. Être à la fois à la tête de la COI et siéger au Haut-conseil franco-comorien telle est la dernière turpitude de Hamada Madi Boléro. Et les pays de la COI valident! Bravo l’artiste du Mal!

Par Saïd Idriss Ibrahim

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© www.lemohelien.com – Mardi 21 juin 2016.


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