• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Azali Assoumani ou l’apologie de la voyoucratie

Azali Assoumani ou l’apologie de la voyoucratie

Partagez sur

Azali Assoumani ou l’apologie de la voyoucratie

Il y a trop de repris de justice dans l’entourage du Roi

Par ARM

     Azali Assoumani est le seul dirigeant au monde dont la «chance» est également la cause de tous ses malheurs et de toutes ses malchances: il ne se trouve personne dans ce monde et dans l’au-delà pour attendre quelque chose de lui. Personne dans ce monde et dans l’autre n’aura à se plaindre de lui pour son incompétence criminelle et pour ses mauvais choix parce qu’il n’a pas la capacité intellectuelle de faire des choix intelligents. On sait qu’il est nullissime, très violent, sadique et qu’il compte toujours sur l’illégalité pour se hisser au pouvoir, mais quand on lui demande pourquoi est-il si obsédé par le pouvoir, il n’a jamais été capable de donner le début d’une explication plausible. Sa médiocrité se retrouve dans toutes les décisions de nomination qu’il a signées avec une main ayant le sang de ses victimes, dont celui de l’officier foumbounien Apache, qu’il a assassiné froidement avant d’en promener le corps dans toute la ville de Moroni sur le capot d’une voiture comme s’il s’agissait d’un animal abattu dans la forêt du Mayombe ou du Mato Grosso.

     Les choix d’Azali Assoumani sont d’autant plus scandaleux que cet homme a choisi comme Vice-présidents ce qu’il y a de pire et de plus vil aux Comores:

  • Un individu spécialisé dans l’arnaque villageoise et insulaire (il opère sur toutes les îles), souvent ligoté par les villageois pour divers cas d’escroquerie de Moroni à Chezani, Hantsidzi, Vouvouni et ailleurs. Imaginez ce type qui, à l’époque de sa députation, était chaque jour humilié publiquement par ses victimes pour de l’argent pris pour un visa Schengen qui ne viendra pas. Un conflit villageois éclate entre Hantsindzi et Chezani-Mboinkou, et il y a mort d’homme, un homme égorgé. Le bonhomme apprend l’affaire. Il s’y précipite, dit aux villageois avoir des relations de famille avec le Procureur Soilihi Mahmoud, qu’il peut régler l’affaire avec lui, qu’il lui faut de l’argent. On lui remet l’argent, et les corrupteurs perdent un procès qu’ils n’avaient aucune chance de gagner. Les corrupteurs vont demander des comptes au Procureur, qui ne comprend rien, qui n’a aucune relation de famille avec l’ami escroc d’Azali Assoumani, qui n’a demandé et n’a reçu aucun centime de lui. Finalement, il lance la Police à la poursuite du voleur futur Vice-président dont on ne retient que le «vice». On lui ramène l’escroc menotté, et il a fallu une intervention des notables de son île pour le faire libérer dans la honte.
  • L’autre Vice-président avait été jeté en prison par Azali Assoumani lors de sa première présidence illégitime et ratée.
  • Et il y a l’individu qui s’est spécialisé dans le saccage des bureaux de vote à Anjouan, que les fonctionnaires internationaux ont traité de «criminel commettant des actes criminels parce qu’à partir du moment où on empêche les citoyens de voter, on n’est plus dans la politique, mais dans le comportement et les agissements criminels».

     Comme, qui se ressemble se rassemble, il y a également le fameux gabelou promu Directeur général des Douanes alors qu’il n’avait pas le grade d’Inspecteur des Douanes, avant d’être intronisé ministre des Finances et du budget. Oui, l’individu ministériel Saïd Ali Saïd Chayhane est un repris de justice. Sous la présidence d’Ahmed Sambi, il avait été jeté en prison pour vol d’argent, et a été libéré sous caution. Cela étant, jusqu’à maintenant, il pointe en prison, en attendant que le ministre de Dieu, du Prophète et du Paradis lui trouve une solution devant mettre fin à cette infamie. Et comme Azali Assoumani a décidé de rechercher la compagnie des voyous et non celle des gens honnêtes, Hamadi Idarousse, surnommé «Tonton-m’a-dit», le neveu de son oncle Azali Assoumani, nommé secrétaire général du gouvernement, est également un ancien prisonnier libéré sous caution qui continue à pointer à la prison de Moroni. Quant à Mzé Ali Azhar Ahmed, nouveau Directeur général de l’Office national d’Importation et de Commercialisation du Riz (ONICOR), après avoir volé précédemment des millions d’argent de l’État, avait tout simplement pris la fuite. Naturellement, si Azali Assoumani n’était pas lui-même un brigand des grands chemins, il n’aurait pas choisi tous ces voyous.

     Comme la voyoucratie est un exercice intégral, le «pouvoiriste» Azali Assoumani a cru qu’il suffisait de changer de posture sur sa photo officielle pour paraître moins constipé et plus intelligent, pendant que ses séides à travers Moroni et Paris dressent la liste des Comoriens qui doivent être pendus haut et court, notamment pour crime de lèse-majesté.

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Mercredi 22 juin 2016.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.