Ahamada Ahamadi, sa maîtresse et leur petite épicerie
Épinglé, le petit épicier aigri de Mohoro réagit en épicier
Par ARM
Cela s’appelle l’arrosé qui s’arrose lui-même avec l’arrosoir de son pire ennemi. Et celui qui s’arrose n’est autre que notre bon ami Ahamada Ahamadi, bidasse de la Police française aux Comores sous la colonisation, Docteur après trois mois seulement de présence à Moscou, croque-morts à l’Hôpital de Moroni, où il a plus tué de malades qu’il ne pouvait en guérir, devenu «diplomate» par les mystères des bas-fonds de l’administration comorienne, se faisant désormais appeler «l’Ambassadeur Ahamada», après avoir accompli une riche carrière dans le vol de bijoux de ces femmes qui ont succombé à l’énigme de son côté homme sans âge. Le petit épicier aigri de Mohoro a créé une épicerie personnelle et familiale au sein de l’appareil diplomatique comorien. Cette épicerie de luxe l’a enrichi considérablement parce qu’il est arrivé à phagocyter le service de légalisation et de traduction du ministère dont il est le secrétaire général, un service qui fait rentrer dans ses caisses un million de francs comoriens, soit 2.000 euros, par jour. Or, chaque centime perçu se dirigeait directement dans le sac brun et noir de sa secrétaire et maîtresse, qui ramenait tout à l’homme sans âge de Mohoro pour le partage et pour les projets communs entre amoureux aigris, transis et clandestins.
L’affaire fait rire parce que le journal gouvernemental Al-Watwan dit Al-Wawa («celui qui pique ou démange») a écrit un article au vitriol à travers lequel il dénonce les manœuvres sales et malsaines du petit épicier aigri de Mohoro, de sa maîtresse et du Directeur administratif et financier (DAF) du ministère, sans citer leurs noms. Or, le journaliste d’Al-Wawa finit son article en accusant perfidement et à mots couverts l’enfant sans âge de Mohoro: «On se rappelle de la cérémonie de passation de pouvoir de l’actuel secrétaire général du ministère, qui avait centré son intervention sur la nécessité de réhabiliter l’image du ministère, qui a été, semble-t-il, perdue. Le premier administrateur du ministère avait insisté d’être informé en amont de tout. Avec ces affaires en série, il risque d’être rattrapé par son discours musclé d’alors. À moins qu’il porte l’affaire en justice pour se laver de tout soupçon de malversation ou de détournement de biens publics».
Or, Ahamada Ahamadi, le petit épicier aigri de Mohoro, en a gros sur le cœur parce sa petite magouille consistant à faire accuser des innocents, dont Mirhane Bourhane, a tourné court. L’homme de Mohoro est poussé à ses derniers retranchements, et comme toujours quand il est accusé de ce qu’il fait avec sa maîtresse du ministère, il rue aux brancards, se répand en pleurnicheries larmoyantes sur la radio d’Abdallah Agwa, se livre aux mensonges les plus éhontés sur son journal Al-Fajr, et sort sa langue fourchue à la manière des vipères. Cette fois-ci, il a poussé la grandeur d’âme jusqu’à pondre un communiqué sur lequel on lit un tas d’insanités pathétiques et de stupidités alambiquées: «Ces procédés staliniens, alimentés selon cette presse par des responsables du ministère sont abjects et révoltants», «ils discréditent leurs auteurs, qui n’ont procédé à aucune vérification avant publication, mais qui ont choisi de salir et de dénigrer sciemment».
Parlant du ministère qu’il a détruit pour de nombreuses années, le petit épicier aigri de Mohoro dit que celui-ci «constate qu’il s’agit pour les auteurs de ces ragots d’un acte politique qui veut déstabiliser le ministère, le discréditer vis-à-vis de l’opinion nationale et internationale, et rendre difficiles et compliqués les débuts dans ses fonctions du nouveau ministre des Affaires étrangères». Assumant son côté folklorique jusqu’au ridicule le plus pittoresque, l’homme-ministère fait dans la plus crasse des hypocrisies, en faisant tout pour faire pleurer d’émotion les Comoriens et la communauté internationale: «Le ministère a besoin de stabilité, de professionnalisme, d’éthique morale et de rigueur pour faire face aux responsabilités qui sont les siens [Sic: «Siennes» parce que le mot «responsabilités» est tout de même au féminin pluriel]». Et, toute honte bue, Ahamada Ahamadi, le petit épicier aigri de Mohoro, l’homme que tout désigne comme un gros nul spécialisé dans le vol d’argent public se fait lui-même accusateur et moralisateur: «Les poches de corruption, les passe-droits et les facilités diverses, la quête de la promotion facile seront toujours combattus, quel que soit le prix à payer». Quel patriotisme de la part du petit épicier aigri de Mohoro, devenu un grand épicier au sein de l’appareil diplomatique comorien, où il a amassé des millions de francs comoriens par semaine, en procédant à des actes juridiques sur lesquels n’ont jamais été apposés des timbres et pour lesquels sa secrétaire, qui est en même temps sa maîtresse, n’a jamais fourni la moindre quittance. Quel esprit de famille!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 22 juin 2016.