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Ex-terroriste au Pakistan, Ambassadeur d’Azali au Maroc

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Ex-terroriste au Pakistan, Ambassadeur d’Azali au Maroc

Le Maroc ne voulait guère de ce terroriste sur son territoire

Par ARM 

     Yahaya Mohamed Illias, Ambassadeur du dictateur Assoumani Azali Boinaheri au Maroc, a eu du mal à obtenir son agrément. Le Maroc ne voulait pas de ce terroriste recruteur de terroristes sur son territoire, alors que le novice Housni Mohamed Abdou, abusivement nommé «ministre conseiller», sans la moindre expérience, se signale à Rabat par ses frasques, qui défraient la chronique. Notons qu’aux termes de l’article de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques, «1.- L’État accréditant doit s’assurer que la personne qu’il envisage d’accréditer comme chef de la mission auprès de l’État accréditaire a reçu l’agrément de cet État. 2.- L’État accréditaire n’est pas tenu de donner à l’État accréditant les raisons d’un refus d’agrément». Le reste est une question de savoir-vivre.

Or, après enquête, les autorités marocaines ont découvert avec horreur, stupeur, colère et consternation que la dictature de Mitsoudjé a décidé d’accréditer auprès du Roi Mohammed VI un dangereux terroriste ayant longtemps sévi au Pakistan sous la protection d’Oussama Ben Laden, dont il était un des principaux recruteurs. Au Maroc, la colère est loin d’être tombée, mais il a fallu accorder l’agrément au terroriste comorien d’Oussama Ben Laden parce que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri a ouvert un Consulat général à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain, où il n’y ni présence comorienne, ni intérêt comorien. D’ailleurs, pour l’ouverture de ce Consulat général, le Maroc avait remboursé toutes les dettes des Comores auprès de l’Union africaine afin que le dictateur fou de Mitsoudjé puisse devenir un des inutiles Vice-présidents de l’organisation panafricaine des dictateurs.

Le Roi Mohammed VI découvre brutalement que son «allié» de Mitsoudjé est un être très irresponsable, léger et désinvolte, incapable de choisir un Ambassadeur présentable. Il se rend compte que le troufion Assoumani Azali Boinaheri, que son agréable pays a tenter de former à l’Académie Royale militaire de Meknès n’a rien appris sur les bonnes manières. Il sait tuer sans raison, connaît le savoir-mourir, mais ignore tout du savoir-vivre.

Depuis 1953, les Comores ont très bonne réputation au Maroc. En 1953-1955, des Comoriens fréquentaient le Sultan Mohammed Ben Youssef, futur Roi Mohammed V, grand-père du Roi actuel, alors que la Famille royale du Maroc était en exil à Madagascar. Depuis, une relation sentimentale très forte est née entre les Comores et le Maroc. Mais, le manant et dictateur Assoumani Azali Boinaheri, avec ses façons de fou, tua un respect vieux de 68 ans!

Voici deux petites anecdotes très éloquentes.

1.- En décembre 1986, cet étudiant comorien est à l’Agence marocaine de Coopération internationale (AMCI) pour percevoir sa bourse. En plaisantant, le caissier lui dit: «Sur la photo, vous paraissez plus âgé que dans la réalité. Vous avez rajeuni». Son collègue, dans le bureau en face, lui demanda de quelle nationalité était le boursier. «Comorienne». «Donne-lui son argent. Les Comoriens sont les derniers avec qui nous avons des problèmes ici».

2.- Lors d’une ronde nocturne, la Police ramena des étudiants comoriens au Commissariat central de Rabat. Le Commissaire ne les avait même pas regardés, et avait posé une question: «Ils sont originaires de quel pays?». «Ce sont des Comoriens, Sidi Commissaire». Le Commissaire explosa: «Vous ai-je demandé de ramener des Comoriens ici? Vous allez les déposer immédiatement là où vous les avez arrêtés! Pas de Comoriens ici! Entendu?».

Pendant des années, le Roi Hassan II, à la demande du Président Ahmed Abdallah Abderemane, avait mis à la disposition des étudiants comoriens deux appartements à Rabat et deux autres à Casablanca, des appartements dans des quartiers très agréables des deux villes. Aucun autre pays n’avait eu droit à une telle hospitalité fraternelle, même la Mauritanie, pourtant choyée, durant les années 1970-1980. Tout étudiant comorien pouvait y vivre gratuitement. J’y avais passé quelques jours avant de partir ailleurs, dégoûté par le racisme d’un étudiant de Mutsamudu, qui ne voulait pas d’un Mohélien dans «sa» chambre. Hé, oui!

Et voilà qu’un dictateur sauvage a détruit par sa folie toute l’image idyllique des Comores et du Comorien au Maroc. Le massacre continue. Mesdames et Messieurs, frères et sœurs, si les pays normaux confient les hautes responsabilités étatiques à des personnalités ayant un profil approprié, c’est pour bien faire. Il faudra que les Comores découvrent une telle réalité basique et existentielle un jour. Un Assoumani Azali Boinaheri, dictateur borné et ignare, n’est pas fait pour diriger un pays, mais pour le ramener à l’âge de pierre. Il ne vaut rien.

Par ARM

Le copier-coller a définitivement tué la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Mercredi 10 novembre 2021.


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