De la poésie. Ils se glissent entre deux vers d’Homère, s’enveloppent de mythologie
Quand le refus se fait poésie. Il y a des refus qui ne claquent pas comme des portes
Par Ahmed Ali Amir
Quand le refus se fait poésie
Il y a des refus qui ne claquent pas comme des portes.
Ils se glissent entre deux vers d’Homère, s’enveloppent de mythologie et de vin rouge.
On évoque Hadès, non pas pour annoncer l’Enfer, mais pour suggérer d’autres mondes, souterrains peut-être, mais intimes et profonds.
On ne s’appartient pas, dit-on, mais on se partage des silences, des rires, des larmes.
On ne s’aime pas, mais on trinque à la beauté des instants suspendus.
On ne s’engage pas, mais on invoque les dieux pour mieux se comprendre, pour se perdre ensemble, juste un peu, juste assez, dans l’inconnu.
Puis un jour, tout vacille.
Une blessure s’invite, le corps se dérobe, et avec lui, la fougue qui me portait.
Moi qui courais vers l’instant, me voilà cloué par le doute, ralenti par la douleur.
La lumière intérieure vacille, et chaque regard devient un refuge ou une brûlure.
Toi, tu étais loin, mais présente sans t’imposer, douce comme l’écho d’une promesse ancienne.
Mais, je n’étais plus capable comme avant.
Je ne sais plus séduire sans trembler, ni espérer sans mesurer mes forces.
Alors j’ai regardé le silence, et j’ai prié qu’il me rappelle encore un nom grec.
Alors, comment espérer encore?
Quand le rejet devient élan, quand le «non» contient tant de «peut-être», et que les regards disent plus que les mots qu’on n’ose plus dire.
En direct de chez Hadès
Par Ahmed Ali Amir
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© www.lemohelien.com – Lundi 28 juillet 2025.