«Si Ahmed Sambi sort de prison, cela signifie automatiquement la mort pour Azali»
Ibrahim Mhoumadi Sidi incite Assoumani Azali à faire mourir A. Sambi en prison
Par ARM
On se souvient du fameux mot de la journaliste indépendante Atossa Araxia Abrahamian qui amuse tant et fait réfléchir nos fidèles lecteurs de Foumbouni, en Grande-Comore. Ce mot concerne Môssieur Ibrahim Mhoumadi Sidi dit «Sidi», «Monsieur» en arabe (tu parles…), qu’elle qualifie et accuse sans charité, ni pitié, de «sincérité calculée», donc d’hypocrisie, fourberie, double langage, duplicité, fausseté et tartufferie: «C’est un homme aux yeux tristes qui dirige la délégation, Ibrahim M’houmadi Sidi, vice-président du Parlement. Connu pour être le roi de la sincérité calculée, Sidi, qui deviendra professeur à l’université comorienne, est alors un membre de l’opposition. Il habite dans une maison délabrée au toit de tôle, en plein cœur de Moroni, la capitale, avec sa femme et leur bambin; garée devant chez lui, sa voiture tombe en morceaux et il n’a plus les moyens de la faire réparer»: Atossa Araxia Abrahamian: Citoyennetés à vendre. Enquête sur le marché mondial des passeports, Lux Éditeur, Collection «Futur Proche», Québec, 2016, p. 22.
Ce n’est pas bien.
Les Comoriens aimant leur pays de manière sincère se moquent comme d’une guigne de ce que Môssieur Ibrahim Mhoumadi Sidi puisse bénéficier, dans la cadre de l’affaire absolument bidon et chimérique de «la citoyenneté économique» d’une «liberté provisoire avant jugement» (!), pour lui permettre de fuir inutilement des Comores pour aller se terrer en France, où il sévit dans la haine et le mensonge sournois.
Les Comoriens aimant leur pays de manière sincère se moquent comme d’une guigne de Môssieur Ibrahim Mhoumadi Sidi quand il pontifie en signalant son projet de rester dans les instances dirigeantes du Parti Juwa à mort, jusqu’à ce que mort s’ensuive. Ils le toisent avec leur mépris le plus profond quand, de concert avec l’irascible Ahmed Hassane El Barwane, son pote en magouilles politiciennes, complots politiques de bas étage et escroqueries partisanes, ils ont constitué le Front de la Bêtise en se liguant contre Maître Fahmi Ibrahim, leur ennemi intime, l’homme qu’ils aiment ne pas aimer, le camarade qu’ils aiment détester, qu’ils voient dans leurs démangeaisons cérébrales, rêves et songes fous en train de leur prendre le contrôle du Parti Juwa. En plein cauchemar, les deux lascars se réveillent toutes les nuits, inondés de sueurs, maudissant leur ennemi préféré, Maître Fahmi Saïd Ibrahim, qu’ils voient dans leurs rêves répétitifs et compulsifs en train de leur prendre la direction du Parti Juwa. L’horreur absolue pour eux. Les chers enfants de 70 ans. Les pauvres chéris…
Mais, les Comoriens aimant leur pays de manière sincère se posent des questions lancinantes sur la haine que le même Môssieur Ibrahima Mhoumadi Sidi cultive et développe contre le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, son bienfaiteur, supposé être son leader, le Président qui lui a donné une existence publique, en le faisant sortir d’un ennuyeux anonymat social et politique, d’effacement et d’inexistence publique. Môssieur Ibrahima Mhoumadi Sidi ne s’en cache plus: en public, il dit souhaiter voir le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi être assassiné en prison par le satrape Assoumani Azali Boinaheri de la satrapie de Moroni. Que Dieu lui pardonne ses fautes, dictées par une aversion mortelle qu’il n’arrive ni à contrôler, ni à cacher.
Voilà un frustré venimeux et insensible qui va à Marseille pour crier sur les toits de la Canebière toute son animosité envers le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. En effet, Môssieur Ibrahima Mhoumadi Sidi s’est invité à une réunion politique à Marseille pour débiter deux bêtises.
D’une part, il explique au «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri qu’il doit maintenir en prison le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi parce que, désormais, s’il le relâche pour manque de fondements et de crédibilité des accusations stupides portées sur lui, il tuerait le satrape de Mitsoudjé par vengeance: «Si Ahmed Sambi sort de prison, cela signifie automatiquement la mort pour Azali». Cette petite phrase malheureuse signifie que Môssieur Ibrahim Mhoumadi Sidi Sidi incite le «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri à faire mourir à petit feu le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi pour que celui-ci, une fois libre, ne se venge pas en le tuant. Belle démonstration de fidélité indéfectible de la part d’un faux-cul tiré du ruisseau par son bienfaiteur. Nous ne le dirons donc jamais assez. Môssieur Ibrahima Mhoumadi Sidi souhaite que «le pouvoiriste» Azali Assoumani Boinaheri fasse tuer le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi en prison.
D’autre part, dans ses péroraisons venimeuses à Marseille contre le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, son bienfaiteur, Môssieur Ibrahim Mhoumadi Sidi pousse le bouche tellement loin qu’il hurle de rage et de frustration quand il annonce à une assistance médusée que désormais, les partisans du Parti Juwa doivent regarder dans sa direction et non dans celle du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, qu’il qualifie méchamment et imprudemment de «dirigeant fini, un dirigeant qui a fait son temps». En d’autres termes, le brave Môssieur Ibrahima Mhoumadi Sidi se voit déjà arrivé, déjà dans la peau de celui qui doit succéder à son bienfaiteur Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Mais, il est qui pour prétendre à un leadership d’un tel niveau? Sa solidarité objective avec Ahmed Hassane El-Barwane, son compère en bêtises dictées par la frustration et la misanthropie, lui fait faire les pires aberrations que même certains de ses anciens étudiants originaires de Foumbouni déplorent, par compassion.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 28 juillet 2025.
