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Toihir Daoud Mdama a de «mauvaises fréquentations»

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Toihir Daoud Mdama a de «mauvaises fréquentations»

Jeune prodige, étoile montante de la politique, mais naïf?

Par ARM

       L’information est tombée ce mardi 1er septembre 2020 à midi: «Mdama monte à Paris». «Quoi? Mdama monte à Paris? D’accord. Mais, il va faire quoi, à Paris?». «Tu n’es pas au courant? Il va voir le bandit Saïd Larifou et sa Bande de 4». Aller voir la Bande de 4 est une horrible perte de temps. C’est triste car la Bande de 4 a en son sein deux Députés qui, quand ils étaient au Palais du Peuple, ont prouvé leur amour pour leur pays: Ali Mhadji et Tocha Djohar Abdallah. Ali Mhadji était membre de la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC) du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, et a quitté cette association de malfaiteurs en 2018 alors que ce dernier est à Bête-Salam. Tocha Djohar Abdallah a toujours méprisé le putschiste Assoumani Azali Boinaheri depuis son coup d’État du 30 avril 1999. Pour lui, c’est un dictateur fou. De 2017 à 2019, Ali Mhadji et Tocha Djohar Abdallah, alors qu’ils étaient Députés, avaient été parmi les pires ennemis de la dictature. Ils l’ont dénoncée, et celle-ci a levé leurs immunités parlementaires dans une incroyable débauche d’inconstitutionnalité. Il leur est même arrivé de se cacher comme de vulgaires criminels, avant de partir en exil.

Voir aujourd’hui de si bons patriotes se placer sous la férule de Saïd Larifou, qui n’a rien réussi en politique, qui a passé sa vie à changer d’alliances politiques, qui a passé sa vie à trahir son pays, qui a passé sa vie à poignarder sur le dos ceux qui lui ont servi le sein et le biberon, est très choquant. Saïd Larifou n’a réussi qu’une seule chose en politique: échouer. Tous ses fidèles l’ont fui. Il rejette la dynamique patriotique des Comoriens, et ne pense qu’à lui-même. Or, sa personne n’intéresse personne en dehors de lui-même. Il est grillé partout. Ses accointances et complicités avec Aïcham Itibar et Ibrahim Ali Mzimba au Barreau de Moroni le tuent. Après chaque égarement, les Comoriens lui accordent une nouvelle chance, mais leur pardon est à bout. Ils ont compris qu’il n’y a rien à tirer de l’individu.

Toihir Daoud dit Mdama est un bon père de famille, un patriote sincère, l’étoile montante et jeune prodige de la politique comorienne, et l’auteur à succès d’un livre à succès (Toihir Daoud: Les Comores: Tournante et tourmente. Essai, Préface de Dini Nassur, Les Éditions Kalamu des Îles, Paris, 2018, 155 p.). Il est bon. Mais, il se trompe sur le patriotisme de gens qui se sont mis en marge de leur pays par égoïsme, égocentrisme et racisme contre Mohéli et Anjouan. On ne monte pas à Paris pour voir des gens qui suivent un traître qui dit avoir rompu avec le dictateur fou mais qui travaille secrètement avec lui. Quand, le 14 décembre 2013, Saïd Larifou m’avait demandé de devenir membre du RIDJA, son parti politique, je lui avais donné mon accord, mais à une condition: «Prouve-moi d’abord que tu es un homme sérieux». Depuis, j’attends cette preuve de sérieux. Dès qu’il me la fournit, j’adhère au RIDJA.

Toujours ce mardi 1er septembre 2020, à l’heure du dodo, une autre nouvelle est tombée: «Mdama a rencontré à Paris l’ancien Vice-président Djaffar Ahmed Saïd Hassani». Voilà encore un homme qui a déçu. Le samedi 18 juin 2018, il a prononcé l’un des plus importants et les plus courageux discours des Comores. Il a dénoncé la dictature dont il était le «Vice-président» et le n°2. Mais, depuis il a commis 2 fautes impardonnables. 1.- Il demande pardon au fou Assoumani Azali Boinaheri. 2.- Il veut que les Comoriens tombent dans l’agonie des remerciements devant lui, et accuse ceux-ci d’ingratitude, oubliant le proverbe que le Maroc nous a appris à lui et moi, à Rabat: «Pas de remerciements dans le devoir». Donc, pas de remerciements pour un devoir patriotique. Son discours est déjà dans mon livre de 2019, et dans celui qui sera publié en 2020, si Dieu le veut. Que peuvent faire de plus les Comoriens?

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 2 septembre 2020.


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