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Azali Assoumani et Oussama Ben Laden étaient amis

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Azali Assoumani et Oussama Ben Laden étaient amis

Le Comorien avait invité son copain saoudien à Moroni

Par ARM

     Le monde est à feu et à sang. Des organisations terroristes se revendiquant abusivement de la religion islamique tuent des innocents partout dans le monde, en Afrique, en Asie et dans les pays occidentaux. Pays musulmans et pays non-musulmans sont touchés par leur violence aveugle. Petits et moins petits en meurent chaque jour, partout dans le monde. Il ne s’agit pas d’organisations porteuses d’un projet de société, mais des bandes d’assassins sans foi, ni Loi. Depuis quelques années, les experts et les prétendus experts dissertent, pérorent et ergotent sur les plateaux de télévision, à la radio et sur les colonnes des journaux, souvent pour dire des bêtises sur un phénomène dont ils ne connaissent que les traînées de sang et les cortèges de deuils. Pourtant, un jour, il faudra se résoudre à admettre que la violence aveugle qui endeuille l’humanité n’aurait jamais vu le jour sous sa forme actuelle si des chefs d’État inconscients et légers ne s’étaient pas mis à soutenir les organisations terroristes en question. Et parmi ces dirigeants, on retrouve en bonne place Azali Assoumani, Président des Comores de 1999 à 2006.

     Azali Assoumani a un passé de soutien aux organisations terroristes transnationales. Il était très copain avec le Saoudien Oussama Ben Laden. Au moment où Azali Assoumani commit son coup d’État du 30 avril 1999, Oussama Ben Laden avait déjà commis les horribles attentats contre les Ambassades des États-Unis en Tanzanie et au Kenya le 7 août 1998. Donc, quand, par la suite, Azali Assoumani reçoit en pleine nuit et dans la clandestinité Oussama Ben Laden aux Comores, il savait qui il avait à sa table et à qui il donnait l’accolade: un dangereux terroriste. Il savait également que le Comorien Fazul Mohamed Abdallah était l’organisateur, le planificateur et l’exécuteur des attentats criminels en question et qu’il était le représentant personnel d’Oussama Ben Laden en Afrique de l’Est. Azali Assoumani ne pouvait l’ignorer puisque depuis 1998, les autorités comoriennes étaient sollicitées pour aider la communauté internationale à la capture du terroriste comorien.

     Le geste irresponsable et criminel d’Azali Assoumani est d’autant révoltant qu’il avait été enrobé hypocritement de prétendus présupposés religieux. Une très riche fondation «religieuse» moyen-orientale connue pour sa tendance au radicalisme et à la radicalisation était impliquée jusqu’au cou dans cette affaire dans laquelle on retrouve cet ancien Ambassadeur des Comores dans un pays du Moyen-Orient qui jouait la mère maquerelle sur ce dossier qui sent le soufre. Sur place, aux Comores, un garçon officiant comme bordelier du terrorisme transnational veillait au grain, et il s’agit d’un homme qui gérait des écoles prétendument «coraniques», en réalité des structures maléfiques destinées à radicaliser les jeunes Comoriens dès leur entrée à l’École. Ne perdons pas de vue le fait que déjà en 1993, des jeunes Comoriens étaient entraînés dans des camps du terrorisme au Pakistan et en Afghanistan, et que certains d’entre eux étaient enrôlés dans le Groupe islamique armé (GIA) en Algérie, ce mouvement terroriste ayant donné naissance à des métastases qu’on retrouve encore aujourd’hui dans les pays sahélo-sahariens.

     Alors, pendant qu’Azali Assoumani laissait pousser et fleurir les écoles de radicalisation comme jardin au printemps, il recevait des injonctions de la part des grandes puissances pour les fermer. Il les faisait fermer, jouant sur les deux tableaux: d’une part, en fermant les écoles pour futurs terroristes, il donnait des gages sur sa «bonne foi» et sur sa volonté de collaborer avec les autres membres de la communauté internationale pour combattre le terrorisme transnational. D’autre part, il disait à son ami Oussama Ben Laden qu’il faisait tout pour l’aider mais que les grandes puissances ne le laissaient pas respirer. C’est une méthode qui lui est très chère, très chère.

     L’enquête sur l’implication d’Azali Assoumani dans le réseau de complicités avec Oussama Ben Laden n’est pas encore bouclée parce que ces choses prennent du temps, pour d’évidentes raisons procédurales. Mais, quand elle le sera, Azali Assoumani devra un jour ou un autre s’expliquer devant une juridiction internationale. Et les Comores ne sont pas prêtes à assumer l’infamie d’avoir à leur tête un homme recherché «mort ou vif» et devenu le nouveau paria de la communauté internationale comme l’est le Général Hassan Omar El-Béchir, le dictateur génocidaire du Soudan, activement recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour l’affreux génocide qu’il a commis au Darfour. Les Comores ne peuvent se payer le luxe d’avoir à leur tête un Président recherché pour être jeté dans une cellule de la CPI à La Haye. Et les Comores ne peuvent pas non plus se payer le luxe d’avoir à leur tête un Président qui ne compatît pas aux malheurs des familles endeuillées par le terrorisme transnational, et qui n’a aucune pensée pour les victimes toutes innocentes de ce terrorisme aveugle.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 29 mars 2016.


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2 Comments

  • BACO ZYNGUI

    mars 31, 2016 at 11:32

    C’était sous le régime du feu Mohamed TAKI Abdoulkarim que ce personnage que je ne veux pas citer son nom ici , était venu aux Comores et y avait séjourné pendant une semaine , avec sa délégation .
    Et je ne comprends pas pourquoi cher frère , voulez-vous déformer les faits .

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