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Assoumani Azali paie le «Colonel» Anrifi pour tuer

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Assoumani Azali paie le «Colonel» Anrifi pour tuer

Le fou du Hambou compte sur le fou de Mohéli pour régner

Par ARM

     Tiens! Les frères et sœurs de Grande-Comore et d’Anjouan découvrent enfin la folie du «Colonel» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit José, dit Obama. Depuis des années, les Mohéliens vivent tous la dictature militaire de ce fou maudit, et quand nous en parlons, les bien-pensants et les chantres de la bien-pensance sont toujours prompts à dire: «ARM est toujours dans l’excès». Aujourd’hui, les Comoriens des autres îles découvrent dans une vidéo virale la folie d’un «Colonel» d’opérette qui dit avoir reçu de son chef l’ordre de tuer les opposants. Ce fou dit avoir reçu de son chef l’argent pour financer ses assassinats. Et qui est ce chef qui appelle à l’assassinat de ses opposants? Cette question… Il s’agit du «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Sur la vidéo virale, qui surprend Grands-Comoriens et Anjouanais sans émouvoir les Mohéliens, habitués à la folie du «Colonel» fou, on voit ce dernier s’agiter comme le taré qu’il est, pendant qu’au centre-ville de Fomboni, la mère de Chamssidine affronte les injures des nièces de José, à qui elle répète les choses qui fâchent: l’impuissance sexuelle du «Colonel» en carton-pâte, le fait que sa fiancée se soit mariée avec un autre et ses origines familiales et sociales, qui ne seraient pas à 100% mohéliennes. La mère de Chamou n’est pas femme à avoir peur des nièces et des sœurs du «Colonel» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi. Elle les toise avec le plus profond des mépris et leur dit les 4 vérités sur leur «Colonel».

Voici ce qui s’est passé. Le «Colonel» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi traversait en voiture la ville de Fomboni quand les jeunes de la capitale mohélienne l’ont arrêté et l’ont brutalisé par la plus violente des questions: «Alors, maintenant, c’est comme ça? Tu as laissé un homme qui vit en France venir ici prendre ta fiancée et se marier avec elle?». La question a tué le «Colonel», qui n’a eu d’autre sortie que de prononcer un discours devant ses troupes et menacer d’assassiner les opposants mohéliens, en ciblant surtout, sans les citer, Charif Abdallah Ben Mohadji (ancien ministre), Mohamed Larif Oucacha (ancien ministre, ancien Député et ancien Directeur du Cabinet du Président Saïd Mohamed Djohar chargé de la Défense) et Saïd Dhoifir Bounou (ancien Président de l’Assemblée de l’Union des Comores).

     Voici son discours décousu et incohérent: «Le Président Azali a débloqué son argent et me l’a donné. J’ai fait fabriquer des portes, et Sarouma en est témoin. C’est le Colonel Azali qui m’a donné l’argent. Il m’a donné de l’argent. Quand on ne sait pas ce qui se passe, il faut se taire. Ce que je dis sera entendu à la Grande-Comore, et il entendra mes propos. Aujourd’hui, je veux vous dire que je ne vais pas accepter certaines choses. Un déchet humain qui n’a ni devant, ni derrière ne me fera pas peur. Je vais mourir, nous allons mourir. Je vais utiliser les cartouches pour les exterminer. Je vais charger les cartouches et je vais les éliminer. On s’en fout! On s’en fout! Ce pays nous appartient, à nous, les héros. La Gendarmerie, la FCD [Force comorienne de Défense], et tous ceux qui sont placés sous ma responsabilité, l’Unité de Garde-côtes, la Police, le pays nous appartient à tous, ici.

     Si on vous dit qu’il y a la paix, c’est grâce à nous. C’est grâce à nous que les écoles ont les portes ouvertes. Les bureaux sont ouverts grâce à nous. Il en est de même pour le marché. On ne vous parlera jamais des anti-assises capables de faire fonctionner un État. Les anti-assises sont les ennemis de ce régime. Nous ne sommes pas ici pour accompagner des anti-assises. Ils étaient au pouvoir. Certains parmi eux ont Directeurs du Cabinet du Président chargé de la Défense, ministres, Président de l’Assemblée, et ont régné sur nous. Nous n’accepterons pas que des gens qui ont échoué viennent nous gouverner. Ça passe ou ça casse. Ça passe ou ça casse. Terminé. Terminé!

     J’ai mis mes hommes en alerte: des patrouilles, tous les éléments, la Gendarmerie, la Brigade. On s’en fout. Je n’ai pas peur, même s’il y a des Blancs qui vont nous capturer. Je vais de l’avant. Je vais de l’avant. Aux politiciens, je dis: “À bas, les politiciens!ˮ. À part les militaires, il n’y a rien. C’est l’Armée qui dirige. C’est le chef qui a posé mes galons. Les institutions internationales, nationales, régionales, le premier magistrat au niveau national. La mission de l’AND à Mohéli est de lutter contre la déstabilisation, contre l’insécurité, contre l’insalubrité, contre les coups d’État, contre le terrorisme. Ceux qui veulent faire des tentatives sont des terroristes. Les terroristes, quand on les attrape: à mort! À mort, les terroristes! On s’en fout. Ce pays nous appartient! Personne ne tremblera ici. Personne! Personne, je dis: personne!

     Que celui qui veut faire de la politique sorte, parce que, si nous l’attrapons, il va mourir. Il va mourir. Le président a dit: “Si tu attrapes l’un d’entre eux, tue-le! Il faut le terminer. Il faut le terminerˮ. Partez à la recherche des renseignements. Si vous les attrapez, vous les déshabillez et vous les terminez. Même s’il s’agit de moi, vous pouvez me déshabiller. Moi, je suis un officier. Moi, je suis là pour sauver le peuple, pour sauver ce régime. Je suis là pour servir celui qui sera au pouvoir, qu’il s’agisse d’un Mohélien, d’un Anjouanais ou d’un Grand-Comorien. S’il y a quelqu’un qui souhaite l’avènement de son Président, qu’il se déshabille. Qu’il se déshabille. Et je vous demande de vous intéresser à nous, les officiers présents: si vous apprenez l’implication du Colonel José, allez démentir auprès de Chaharane. Si c’est quelqu’un d’autre, il est mort».

Pendant que le «Colonel» piquait sa crise de folie furieuse, ses subalternes se moquaient ouvertement de lui, riant ostensiblement devant la caméra, et quand cette dernière était fixée sur le fou des casernes, on entend ces militaires en train de rire, se moquant du fou qui leur demande d’aller déshabiller et tuer d’autres Comoriens.

Le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri est tombé bien bas, lui qui a placé tous ses espoirs sur la violence de ses militaires traînant les opposants sur le goudron, pendant que la folle Ambari Darouèche, sa première épouse, visiblement droguée à «la chimique», insulte et menace les Comoriens, comme le font d’autres malades de la tête: Kiki, Bellou Magochi, l’ivrogne national Moustadroine Abdou «Mafitsi» («Conneries») et Mahmoud Salim Hafi, le ministre de la Jeunesse, des Sports, des Injures publiques et des Dérapages verbaux juvéniles.

Triste fin de règne!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 14 juillet 2018.


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