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«Si H. M. Boléro entre, moi, je sors du gouvernement»

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«Si H. M. Boléro entre, moi, je sors du gouvernement»

Bianrifi Tarmidhi pousse un cri du cœur contre l’ennemi

Par ARM

       Le psychodrame autour du fugitif international Hamada Madi Boléro prend de l’ampleur. En témoigne, le cri du cœur et de sang poussé par «le ministre Premier» Bianrifi Tarmidhi, dont le propos se limite à une phrase: «Si Hamada Madi Boléro entre, moi, je sors du gouvernement». Tant que ça? Hé, oui. Hé oui… Bianrifi Tarmidhi n’a pas oublié le coup de Jarnac que lui avait fait le fugitif international Hamada Madi Boléro en 2000, quand il avait promis le Gouvernorat de Mohéli à son ennemi Mohamed Saïd Fazul dit Babadi ou «Mtsouzi Poitra» («Sauce gélatineuse») s’il pouvait demander à son oncle Mohamed Fazul dit PASOCO d’intercéder auprès du putschiste Assoumani Azali Boinaheri pour sa nomination au poste de Premier ministre en lieu et place de… Bianrifi Tarmidhi. Du jour au lendemain, ce dernier se retrouva au chômage, chez lui, à Nioumachioi, en train de pêcher les concombres de mer et de déterrer des hérissons.

Il n’a rien oublié, Bianrifi Tarmidhi. Il sait que son ennemi le plus dangereux et le plus ambitieux est dépourvu de toute forme d’humanité et fera tout pour le renvoyer de nouveau à ses chères activités maritimes et souterraines. En même temps, le tyran Assoumani Azali Boinaheri craint le départ de son ancien Premier ministre et actuel «ministre premier». Pour lui, dès que Bianrifi Tarmidhi partira du «gouvernement», il ira s’allier à ses ennemis de l’opposition mohélienne et les renforcer. Que faire alors? Les choses sont bien emberlificotées: tout en préparant l’entrée du fugitif international Hamada Madi Boléro au «gouvernement», il fait tout pour que «le ministre premier» Bianrifi Tarmidhi y reste. Mission impossible? Le futur nous le dira, et il a un très long avenir, comme disait le Général de Gaulle.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 31 août 2020.


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