Les Comores, le pays aux trois types d’opposition

Les Comores, le pays aux trois types d’opposition

La vraie opposition, la fausse et l’opposition interne

Par ARM

     Rien n’est simple aux Comores, où il n’y a pas une opposition, mais trois oppositions.

1.- La vraie opposition est celle qui a signé un Pacte dont les deux prochaines échéances politiques sont Anjouan-2021 et Mohéli-2026, étant entendu qu’en 2031, la présidence tournante va échoir à la Grande-Comore, et va reprendre sur les autres îles tous les 5 ans. Tout mouvement politique qui refuse de signer le Pacte est systématiquement entre les mains du dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Qu’on se le dise!

2.- La fausse opposition est entre les mains de Mouigni Baraka Saïd Soilihi et de son acolyte Saïd Larifou, principal animateur de la Bande des 4 (Saïd Larifou, Tocha Djohar Abdallah, Ali Mhadji et Kamal Abdallah Salim). «L’opposition» incarnée par ces gens-là est raciste, négationniste et xénophobe car uniquement constituée de Grands-Comoriens et luttant contre les droits des autres îles. La Bande à 4 sabote systématiquement tous les efforts de la vraie opposition, se prend pour le centre du monde, et travaille pour les intérêts de la dictature. Pour sa part, Mouigni Baraka Saïd Soilihi négocie chaque jour avec la dictature par le biais de Houmed Msaïdié Mhadoma, le ministre des Tontines et des Transferts d’Argent des Comoriens expatriés vers leur pays d’origine. Saïd Larifou et Mouigni Baraka Saïd Soilihi n’ont rien réussi en politique et n’y réussiront rien. Ils n’aiment personne, ont trahi leur pays et n’aiment qu’eux-mêmes, et encore… Ils ne savent même pas s’aimer.

3.- L’opposition interne est incarnée par Kiki et les siens, les dindons de la farce, devenus des Kleenex, qui, après avoir servi la dictature dans toutes ses sales besognes, ont été jetés dans les poubelles. Kiki et les siens font partie du «parti unique multipartite» et du «multipartisme de parti unique» du tyran Assoumani Azali Boinaheri. Devenus la serpillière électorale de la dictature, ils ont été floués honteusement lors des élections qui n’ont pas eu lieu en janvier et février 2020, et en paient le prix fort. Ils donnent de la voix contre leur propre dictature, mais uniquement pour s’accrocher à des «biscuits électoraux» inaccessibles de 2020. Le dictateur veut se débarrasser de son encombrant Kiki, mais a peur de ses révélations, qui n’ont aucun intérêt, puisque les Comoriens savent tout déjà.

Par ARM

Le copier-coller a définitivement tué la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Lundi 31 août 2020.