Bellou Magochi et Saïd Chayhane ont très mal aux dents
Bianrifi Tarmidi et Mohamed Saïd Fazul ont une diarrhée
Par ARM
Quel hypocrite! Quel menteur! Quel manipulateur! Dans le Tome I de ses prétendus Mémoires, le fugitif international Hamada Madi Boléro ment en ces termes: «Revenu d’une visite à Paris, je fus reçu par le Premier ministre Bienrifi Tarmidi à la primature. Il m’informa que le chef de l’État avait décidé pendant mon absence de me nommer au poste de Premier ministre et me charger de former un nouveau gouvernement impliquant l’opposition. Le Premier ministre me rassura sur cette décision prise par le colonel Azali en accord avec lui. Le Premier ministre m’informa également que je devais immédiatement me rendre à Mohéli et consulter les responsables du bureau politique de la CPA, notamment Mohamed Fazul et Mohamed Hassanaly. Arrivé à Mohéli, je rencontrai à son domicile Mohamed Hassanaly. Ce dernier me donna son accord en précisant que cette décision d’Azali était la bienvenue car Bienrifi était fatigué et le lui avait dit; il prit soin quand même de me demander de ne rien dire à personne sur l’accord qu’il avait signé avec le Président Azali. Je rencontrai ensuite Mohamed Fazul, président de la CPA, lui aussi à son domicile; ce dernier me demanda si j’avais rencontré Mohamed Hassanaly et s’il était d’accord; je lui répondis que je ne l’avais pas encore rencontré. Mohamed Fazul me donna également son accord me précisant que Bienrifi était fatigué et qu’il avait demandé à la CPA de le décharger de son poste de Premier ministre»: Hamada Madi Boléro: Au service des Comores. Tome I. Devoir de vérité. Les Éditions Cœlacanthe, Paris, 2012, pp. 198-199.
L’hypocrite! C’est archifaux! Quand le putschiste Assoumani Azali Boinaheri commit son coup d’État du 30 avril 1999 alors que le séparatisme à Anjouan avait tué les Comores, la junte militaire avait 2 interlocuteurs principaux à Mohéli: l’ancien Vice-président Mohamed Hassanaly et Mohamed Fazul, oncle de Mohamed Saïd Fazul dit Babadi ou «Mtsouzi Poitra» («Sauce gélatineuse»). Le fugitif international demanda à Babadi d’intercéder auprès de son oncle pour que celui-ci intercède en sa faveur auprès du putschiste Assoumani Azali Boinaheri afin qu’il le nomme Premier ministre au lieu de Bianrifi Tarmidhi, et que, une fois nommé, il le fera désigner Gouverneur de Mohéli. Les choses ont été faites selon ce schéma: les 3 protagonistes de ce coup d’État sont de Boingoma. Mais, quelques jours plus tard, le fugitif international Hamada Madi Boléro et Babadi entrèrent en conflit, et celui-ci dure encore, à en juger par l’interdiction ratée de l’accueil du fugitif international à Mohéli après son échec honteux au secrétariat général de la Commission de l’océan Indien (COI).
En réalité, depuis le retour ténébreux du fugitif international Hamada Madi Boléro aux Comores, le semblant de «Gouverneur» Babadi et le «ministre premier» Bianrifi Tarmidhi ont la diarrhée. Ils savent que, d’une façon ou d’une autre, le fugitif va les tuer et faire marginaliser auprès de l’assassin Assoumani Azali Boinaheri. Bianrifi Tarmindhi n’a jamais dit qu’il était fatigué et qu’il voulait être remplacé. C’est le fugitif international Hamada Madi Boléro, avec l’aide de Babadi, qui l’avait renversé par coup d’État. Il a très peur de l’ennemi.
Au sérail, Bellou Magochi, le Directeur du Cabinet du tyran chargé de la Défense, et Saïd Ali Saïd Chayhane, le ministre baby-sitter, ont une rage de dents. Ils savent que par tous les moyens, le fugitif international va rentrer dans les grâces de leur dictateur commun, constituer un front commun avec son vieux compère Houmed Msaïdié Mdahoma, ministre des Tontines et des transferts d’argent par les Comoriens, et mettre fin à leur statut d’«enfants gâtés»!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 30 août 2020.
