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Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed cravache les bien-pensants

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Il décerne un 20/20 de patriotisme au Président Ikililou Dhoinine

Par ARM

   De nouveau, la mère de Kassabou boit du petit-lait et veut que ça se sache. Elle revient de loin, la mère de Kassabou. Sans le dire, parce qu’elle a sa fierté quand même, elle avait très mal vécu la rumeur perfide qui était perfidement distillée et répandue comme un poison par les jaloux et les aigris pour faire croire que son héros, Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed, Président du Parti Comores Alternative (PCA), n’avait pas assez d’argent pour être candidat à l’élection présidentielle de 2016 et financer une campagne électorale digne de ce nom. La mort dans l’âme, ravalant sa colère face à la jalousie et à l’aigreur des grincheux, piaffant d’impatience, elle attendait le moment où elle allait pouvoir rendre gorge aux jaloux, en leur rabattant le caquet. Les prières quotidiennes qu’elle adressait à Dieu à cette fin ont été, enfin, exaucées: son héros est reparu sur le devant de la scène politique et médiatique, plus mordant et offensif que jamais et bien décidé à donner de la voix pour qu’on comprenne que les haineux parlent pour ne rien dire quand ils accusent gouvernement actuel de brader les intérêts des Comores sur le dossier de Mayotte. Pour lui, ce petit discours n’est qu’une façon mensongère pour les haineux bien-pensants de dire des bêtises et de répandre la haine parce qu’au sujet de Mayotte, il estime qu’aucun autre chef d’État comorien n’a fait mieux que le Président Ikililou Dhoinine.

   Il tord le cou aux politiciens haineux regroupés au sein de la prétendue «Opposition républicaine» ou «Rassemblement des Patriotes» qui, chaque jour, inventent des mensonges pour montrer que le Président Ikililou Dhoinine et son gouvernement ont bradé les intérêts des Comores au sujet de Mayotte et qu’ils ont trahi le pays quand, le 1er août 2015, lors de la cérémonie d’ouverture des jeux des îles de l’océan Indien, les athlètes mahorais ont défilé avec le drapeau français. Le lundi 3 août 2015, interrogé sur la question par la chaîne de télévision panafricaine Africa 24, où il a ses entrées (la chose fait des jaloux), le thermonucléaire Président du PCA explose comme une centrale atomique surchauffée, un peu comme celle de Tchernobyl avant l’accident nucléaire qui l’a fait connaître à travers le monde: «Vous savez que la France n’a pas respecté ses engagements. Vous savez que dans ce monde, nous avons une instance internationale, et ce n’est pas la France qui décide de ce qui lui appartient et de ce qui ne lui appartient pas. Ce sont les Nations Unies. Et le 12 novembre 1975, les Nations Unies reconnaissent Mayotte comme un territoire comorien. Aujourd’hui, la France occupe une partie du territoire comorien, et nous le contestons, et cette départementalisation de l’île comorienne de Mayotte, nous la condamnons, et nous ne l’avons pas reconnue».

   En réalité, si la mère de Kassabou est très fière de son champion, c’est parce qu’elle trouve que ce dernier a su prendre de la hauteur «présidentielle», en refusant de s’enfermer dans la petitesse de ceux qui croient pouvoir faire de la politique en vivant dans le coup d’éclat permanent du mensonge et du dénigrement du Président de la République. Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed a su prendre de la hauteur parce qu’il donne une leçon de civisme aux acteurs politiques comoriens qui refusent de reconnaître le moindre mérite au Président Ikililou Dhoinine dans la gestion de la crise diplomatique qui a éclaté le 1er août 2015. Il donne une vraie leçon de civisme parce qu’il apprend aux bien-pensants noyés dans la détestation et dans la haine de l’autre qu’il y a des moments dans la vie d’un État, on prouve sa grandeur dans l’union des cœurs pour défendre des valeurs communes et l’intérêt national. Et il a raison d’adopter cette position parce que cette crise a permis de comprendre que les animateurs de «l’opposition républicaine» ne se soucient pas du pays, mais de leurs intérêts. Quand on est un vrai acteur politique, on doit comprendre qu’il y a des jours, le pays a besoin de l’unité de ses enfants. Or, ceux qui ont refusé de comprendre un tel dessein ne s’intéressent à la crise diplomatique que pour se mettre eux-mêmes en scène et en valeur. Au fond, même si les Mahorais avaient défilé avec le drapeau de Satan, ils s’en moqueraient. Comme ils n’ont rien à dire, ils ne cherchent qu’à dénigrer un Président et un gouvernement qui ont réalisé des prouesses dont eux-mêmes sont incapables. Ces gens haineux ont placé leurs partis au-dessus de leur patrie, et au moment du choix des dirigeants, en 2016, cela leur sera rappelé.

   Toujours est-il que le mardi 11 août 2015, Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed avait donné à la mère de Kassabou l’occasion de pousser des youyous qui avaient mis en émoi tout son quartier. C’est que, ce jour-là, le bulldozer de la classe politique comorienne était l’invité de la Radio RCM 13 (Marseille), reprise par Radio océan Indien et Radio Mkazi. Son interlocuteur était le très professionnel Andhumdine Athoumane qui, de sa voix posée, relançait le débat comme une bonne ménagère soufflant sur les braises pour rallumer le feu dans une cuisine traditionnelle comorienne. Et c’est avec une voix de Stentor aux éclats qui font penser à Ali Soilihi et à Julius K. Nyerere que le plus médiatique des acteurs politiques comoriens de la diaspora répondit pédagogiquement et méthodiquement aux questions.

   Quand, au cours du débat, la question de la crise diplomatique née de la cérémonie des Jeux des Îles de l’océan Indien fut abordée, le Grand Maître assuma ses responsabilités d’homme d’État de la plus belle des manières. Voici ce qu’il dit en substance: «En premier lieu, je remercie notre Président, le Docteur Ikililou Dhoinine, que je félicite parce que des trois chefs d’État issus de la présidence tournante, il est le seul à avoir fait preuve de patriotisme sur l’affaire de Mayotte, par des faits concrets. Il a fait preuve de patriotisme lors de la conférence de la Commission de l’océan Indien (COI). Et ce n’était pas facile parce qu’il n’est pas aisé d’inviter quelqu’un chez soi et lui dire: “Tu dénies mes droits”. Ce n’était pas facile pour un responsable politique. Il a déployé des efforts. Il y a quelques jours, nous l’avons constaté de nouveau parce qu’il a fait preuve de responsabilité, dans la mesure où il a demandé aux athlètes comoriens de rentrer aux Comores. Et, plus important encore, je félicite les athlètes comoriens, qui ont pris l’initiative de se retirer des jeux avant même la décision des responsables qui les dirigeaient à la Réunion. Cela prouve que les Comoriens aiment leur pays. Malheureusement, rares sont les acteurs politiques qui aiment ce pays. Cela montre que rares sont les acteurs politiques qui se soucient de ce pays, surtout sur la question de Mayotte. Cela prouve que ceux qui ont permis jadis la participation de Mayotte aux Jeux des Îles de l’océan Indien ont mal agi. Et nous avions condamné cela. Si aujourd’hui, un jeune Comorien de Mayotte veut participer aux Jeux des Îles de l’océan Indien, qu’il se range sous la bannière des Comores. Maintenant, nous devons en parler plus sérieusement».

   Et comme Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed est un acteur politique qui sait ce qu’il veut, à savoir devenir le prochain Président des Comores, il n’oublie pas que de temps en temps, tout en parlant de l’amour pour les Comores, il doit évoquer sa candidature à l’élection présidentielle, à la différence d’autres candidats qui ne savent dire que «moi, je». La posture «présidentielle» de Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed sur l’affaire est d’autant plus intéressante que l’ouragan de la scène politique comorienne déclare au micro d’Andhumdine Athoumani: «Je prie Dieu pour notre élection en 2016, et en 2019, les Mahorais ne prendront pas part aux Jeux. Ces Jeux auront alors lieu aux Comores. Et je remercie le gouvernement comorien, qui a vraiment bataillé pour que ces Jeux puissent se dérouler aux Comores en 2019. Et les Mahorais n’y prendront pas part si je suis élu Président, sauf s’ils font partie de la délégation sportive des Comores. […]. Le gouvernement comorien, par la responsabilité et la crédibilité du Docteur Ikililou Dhoinine, donne des raisons de croire en son patriotisme. Il doit continuer dans cette voie et faire supprimer le visa Balladur. […]. Je remercie le gouvernement comorien, je remercie tous les Comoriens. Quand on est dans une dynamique d’unité, c’est beau. Et nous devons être constamment unis parce que notre pays est en pleines convulsions, dans des problèmes. […]. Soyons donc unis et essayons de nous comprendre, comme nous sommes ensemble dans les cérémonies de Madjliss, dans les soirées musicales, dans les cérémonies de mariage, dans les enterrements, et pourquoi ne sommes-nous pas ensemble pour sauver notre pays? Je dis au gouvernement du Président Ikililou Dhoinine que je suis convaincu que le chef de l’État est un vrai patriote. […]. Le Docteur Ikililou Dhoinine a fait preuve de courage et d’abnégation, et s’il y a des gens qui ne sont pas satisfaits, nous autres, nous le remercions, et Dieu l’aidera à diriger les Comores jusqu’en 2016 pour que je puisse faire une passation de pouvoir avec lui, par la volonté de Dieu. […]. Notre combat est de figurer parmi les trois premiers candidats. Mais, il ne nous suffira pas d’être parmi les trois premiers candidats, mais d’être les premiers des trois premiers. Nous prions Dieu pour que les Comoriens nous comprennent quand nous irons leur expliquer nos idéaux, pour que les îles Comores vivent dans la paix. Que Dieu bénisse nos aînés, et surtout nos aînés qui ont milité pour l’indépendance de notre pays. Ils ont accompli leur devoir. Ils nous appartient d’accomplir le nôtre».

   Et en homme habitué aux médias, Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed lança une belle métaphore qui doit faire comprendre à chacun, que même si gouverner requiert l’union de tous, il ne peut pas y avoir mille Présidents de la République et mille centres de décisions: «Nous ne pouvons pas conduire une voiture et laisser des gens en bas qui tiennent l’accélérateur et le frein, pendant que le conducteur croit naïvement que c’est lui qui conduit la voiture, alors qu’il ne maîtrise ni le frein, ni l’accélérateur». Les Comoriens n’ont pas entendu un discours aussi responsable et rassembleur de la part du «Rassemblement des Patriotes», mais des cris de haine et de rage suscités par la jalousie et la détestation de la part des aigris professionnels que sont ses animateurs.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 18 août 2015.


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