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Les Comores coulent, Djaffar Ahmed Saïd exulte

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Les Comores coulent, Djaffar Ahmed Saïd exulte

Azali Assoumani et le «lèche-bottiste» Saïd Larifou dansent

Par ARM

      Djaffar Ahmed Saïd Hassani (ouf!) appartient à cette détestable catégorie d’hommes détestables qu’on appelle les imbéciles heureux. En effet, Djaffar Ahmed Saïd Hassani ne trouve le bonheur, la fierté et l’orgueil que dans l’imbécilité. Il est donc un imbécile heureux. Il est trop vil, trop tête de veau, trop faux-cul. Il énerve les Comoriens. Il indispose les chancelleries. Il se fait détester à Itsandra, où son frère Bahassane Blablas et lui-même sont considérés comme des rastaquouères et des parvenus sans honneur, ni dignité. Sa provocation selon laquelle «le gouvernement n’a pas peur des élèves en grève» avait été considérée comme le sommet de la goujaterie et de la petitesse chez un homme né petit et qui se pique d’être un grand homme.

Au lendemain du 26 mai 2016, il a eu une crise de folie qui le pousse à se prendre pour le David Ricardo (1772-1823, économiste) des Comores. Du côté de Djeddah, certains le prennent pour un parvenu et un plouc aux manières de marmouset et de paltoquet. Le comble, c’est qu’il ne manque jamais une occasion pour étaler sa petitesse. Qu’on se le dise! Les Comores font partie des pays les moins avancés (PMA), dont 34 sont en Afrique, 9 en Asie, 4 en Océanie et Haïti en Amérique. Les PMA sont la partie la plus misérable de la misère du monde. Les Comores en font partie. Par leur sérieux, certains pays ont cessé d’appartenir à la catégorie des PMA: Botswana (1994), Cap-Vert (2007), Maldives (2011) et Samoa (2014).

Et voilà que le PNUD vient de publier son Rapport mondial sur le développement humain, et les résultats sont catastrophiques pour les Comores, classées au 160ème rang sur 188 pays, et considérées comme pays à développement humain chétif et rabougri. Ce qui anéantit tout espoir d’«émergence économique à l’horizon 2030» pour le pays de «l’émergence verbale et dansante». Or, au lieu de prendre cela pour un démenti des fanfaronnades mégalomaniaques et stupidités abracadabrantesques du «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri, son beau-frère Djaffar Ahmed Saïd Hassani (Au secours!) en fait un motif de fierté même pour la belle-famille sultanesque à Itsandra: «Cela nous indique l’immensité de la tâche qui nous attend pour être au rendez-vous des ODD [Objectifs de Développement durable] en 2030 et nous invite donc à mobiliser toutes nos énergies pour gagner le combat pour le développement humain».

Le pays a coulé, notamment du fait de ses vols d’argent public, des rétro-commissions qu’il perçoit avec d’autres voyous et de son incompétence criminelle, et Monsieur exulte, assumant son statut d’imbécile heureux. Dans son rôle de perroquet, il se met à dire des blablas d’une rare incongruité, parlant de choses qui n’existent pas: volonté d’amélioration du niveau et du développement humain pour tous. L’imbécile heureux d’Itsandra ose également parler de «résolution de la crise énergétique», de «réhabilitation du réseau routier», de la régularité du paiement des salaires, de «la baisse des coûts des produits pétroliers», etc. Mais, où va-t-il chercher autant de billevesées et autres niaiseries? Et où a-t-il vu qu’il peut vraiment dire que «nous comptons d’abord mobiliser toutes les ressources internes disponibles et les utiliser de façon efficace et efficiente», alors que le pays est détruit, plus particulièrement au lendemain du 26 mai 2016?

Il énerve plus d’un en disant que «dans l’Histoire ancienne et récente du pays, les Comoriens ont montré qu’à chaque fois qu’ils s’unissent pour une bonne cause, la victoire a été de leur côté. La cause du développement humain pour tous est une bonne cause et je suis convaincu que nous allons toutes et tous nous serrer les coudes pour gagner la guerre contre les grands maux qui entravent le bien-être de la population comorienne». Mais, pourquoi déverse-t-il toutes ces bêtises, surtout à un moment où le pays est en pleine implosion, du fait de l’entêtement d’âne rouge de son beau-frère, le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri?

Les Comoriens se soucient de leur développement, mais cela n’est pas le cas des voleurs installés à la tête de l’État et qui boivent le sang du peuple. Pourtant, l’espoir existe car Dieu ne laissera pas impunis les crimes de ces voyous. En tout cas, ce qui énerve le plus, c’est que, pendant que le pays est au fond de l’eau, le tyran Azali Assoumani Boinaheri chante, danse, joue aux cartes, aux dominos et à la guitare, sa famille répand et ramasse par terre les billets de 10.000 francs comoriens par millions dans les mariages, et les Comoriens sont scandalisés devant les danses de Saïd Larifou, devenu pour le dictateur de village, un applaudisseur obséquieux, un laudateur dithyrambique, un chantre servile et un organisateur émérite des conférences de presse de soutien aux folies du mégalomane de Mitsoudjé. Dansez, dansez, chers Messieurs.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 22 août 2017.


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