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Je suis l’ancien Professeur de Mohamed Elamine Soeuf

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Je suis l’ancien Professeur de Mohamed Elamine Soeuf

Où et quand ce tricheur a appris le Droit international public?

Par ARM

      Quand Mohamed Elamine Soeuf arriva au Maroc en 1988 (ou en 1987?), je lui donnais des cours d’anglais et d’allemand. Il l’a reconnu publiquement, devant les étudiants comoriens quand, en 1996, il était de passage au Maroc pour ses affaires domestiques fangeuses et honteuses. La même année, 1988, ce cancre a été inscrit en Première Année à la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de Fès avant d’atterrir lamentablement pour inexistence de niveau à l’École supérieure Roi Fahd de Traduction de Tanger, où il a été également chassé. Il a été incapable de faire des études dans les 2 établissements d’études supérieures. En 1988.

Savez-vous pourquoi il était au Maroc en 1996? Je l’ai découvert par un ami du Liberia qui ne le connaissait même. Après, j’ai vérifié en me rendant à l’Université de Fès. Le bandit de Mitsoudjé s’est présenté devant le Recteur de l’Université de Fès et lui a tenu le langage fou de sauvage maudit suivant: «Je m’appelle Soeuf Mohamed Elamine. Je suis l’Ambassadeur des Comores en Égypte. J’avais été étudiant ici, à la Faculté des Lettres et des Sciences humaines. Les choses n’ont pas été faciles. Là, je viens du Caire spécialement pour vous demander un service inédit: un arrangement par lequel vous pourriez me délivrer une Maîtrise pour ma situation administrative aux Comores». Le fou maudit! Il a été chassé du bureau du Recteur de l’Université de Fès comme le voleur qu’il est.

Quand, toujours en 1996, ce bandit se trouva devant les étudiants comoriens au Centre Pie X de Rabat, j’étais sur le point de faire une crise cardiaque quand je l’ai entendu dire qu’il préparait une Thèse de Doctorat au Maroc. Nous sommes en 1996. S’il-vous-plaît, suivez-moi très bien et vous allez comprendre que je n’invente rien. Allons-y…

Mon élève Mohamed Elamine Soeuf est arrivé au Maroc en 1988, alors que j’étais en troisième année de Maîtrise, et lui devait faire la première année. Lisez très attentivement. En 1996, je suis en deuxième année de Doctorat d’État à la Faculté de Droit de Rabat. Je n’ai jamais fait un échec au Maroc. À l’époque, il y avait le Doctorat d’État. Il fallait un Bac + 4 (Maîtrise), le 1er et le 2ème Certificats d’Études supérieures (CÉS) suivis d’un Mémoire de Troisième Cycle préparé au moins en deux ans de recherche pour obtenir le Diplôme d’Études supérieures (DÉS). J’ai fini le parcours des deux CÉS et du Mémoire de DÉS de 1990 à 1994. J’étais à Bac + 8, et c’est alors que je fus autorisé à aller m’inscrire en Doctorat d’État. Des centaines d’étudiants comoriens peuvent en témoigner.

Alors, Mesdames et Messieurs, comment mon élève Mohamed Elamine Soeuf a pu faire ce parcours en moins d’une année, quand il fallait un Baccalauréat + 8 pour être autorisé à être inscrit en Doctorat d’État, qui n’existe plus depuis 2003? Par pudeur, je ne vais lui donner le nom du seul Comorien qui a obtenu un Doctorat d’État en Droit ou Lettres au Maroc, le seul ressortissant d’un État d’Afrique Noire ayant obtenu ce diplôme dans une Faculté de Droit au Maroc, selon les statistiques absolument fiables établies par des étudiants ivoiriens au Maroc. Comme dans les Grandes Écoles et Instituts supérieurs marocains, il n’y a pas de Doctorat, comment a-t-il fait? Son ancien Professeur attend toujours sa réponse. Comment aurait-il pu, en étant en première année en 1988, préparer un Doctorat au Maroc où il n’a pas été vu depuis 1988?

Ce sont des faits objectifs. Je les expose devant vous sans haine, ni méchanceté.

Ces précisions sont nécessaires à un moment où mon ancien élève Mohamed Elamine Soeuf se permet d’insulter les grands patriotes Moustoifa Saïd Cheikh et Dini Nassur pour leurs critiques envers une conférence franco-comorienne à Moroni où ce «ministre des Affaires étranges qui lui sont étrangères» ne traite pas avec son homologue français mais avec des hauts fonctionnaires certes, mais qui ne sont pas des ministres, et envers son langage consistant à appeler la France «métropole». Voici ce qu’a dit mon ancien élève Mohamed Elamine Soeuf contre les deux anciens ministres: «Dites à Moustoifa Saïd Cheikh et à Dini Nassur qu’on est pas en biologie mais bien en Droit international. Ce qui est mon domaine de prédilection. Quand on parle de la métropole, on parle de la France, qui se trouve en Europe. Ça n’a rien à voir avec un langage de colonisés comme ils le prétendent. Il y a la France métropolitaine et la France des outre mers».

Justement, mon élève Mohamed Elamine Soeuf se trompe totalement. Totalement. La métropole se définit toujours par rapport à une colonie. Sans les colonies, on ne parle pas de métropole. Seul l’habitant d’un territoire colonisé appelle le pays colonisateur «métropole». Mon élève Mohamed Elamine Soeuf aurait pu parler de «la France métropolitaine» sans choquer personne, mais dès qu’il parle de «métropole», il est un colonisé. Je lui parle pour son bien, en tant qu’ancien Professeur ayant vu son élève échouer lamentablement dans ses études et partir par la suite quémander un diplôme qu’il faut obtenir par le mérite.

Les auditeurs de Radio France Internationale (RFI) connaissent bien Claudy Siar, originaire des Antilles, qui avait été Délégué interministériel à l’Égalité des chances des Français originaires d’Outre-mer. Eh bien, par protestation, l’animateur de Couleurs Tropicales depuis 1995 ne dit jamais «métropole», mais «Hexagone». Tu entends, cher élève?

Mohamed Elamine Soeuf, cher élève, comment peux-tu affirmer que ton «domaine de prédilection» est le Droit international public alors que le fugitif international Hamada Madi Boléro m’a dit que le jour où tu avais pleuré à l’ONU pour qu’il te laisse diriger des travaux, tu t’étais fourvoyé et déshonoré les Comores en répétant dans un anglais approximatif et en arabe tes propos en français approximatif, alors qu’à l’ONU, il y a des dizaines de traducteurs? Cela, on l’apprend en première année de Droit.

Cher élève, pour ton ancien Professeur, présente tes excuses immédiatement à Moustoifa Saïd Cheikh et à Dini Nassur, sinon ton affaire relèvera de la seule puissance de Dieu. Tu as tort.

Même si tu dis avoir fait des études de Diplomatie au Pakistan, tu mens. Tu es un ignare professionnel et un tricheur maudit. N’oublie pas que ton ancien Professeur a fait l’essentiel de ses études supérieures en Diplomatie, un domaine dans lequel il a préparé et soutenu deux Thèses de Doctorat, qui ont été publiées par la suite. Tu peux dire tes bêtises à tous les Comoriens d’aujourd’hui et de demain, mais pas à ton Professeur. J’ai beaucoup de choses à te dire pour t’appeler à la modestie et à la simplicité, mais tu es trop nullissime pour écouter la voix de la sagesse. Tu as tort.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 18 décembre 2017.


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