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Les animaux délimitent leurs territoires avec leur urine

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Les animaux délimitent leurs territoires avec leur urine

Azali Assoumani aurait dû s’inspirer de ces animaux si fiers

Par ARM

      Le mercredi 30 décembre 2015, j’étais physiquement présent à la Salle multifonctionnelle de Fomboni. Un meeting y avait lieu et était organisé par la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC) du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Ce fut une belle brochette de canailles, de repris de Justice et de voleurs d’argent public. J’étais placé sur la tribune officielle, s’il-vous-plaît, et j’avais choisi de m’asseoir à la dernière rangée. Allons bon… Dès la fin des discours, les Soulaïmane Abdoul-Houssene, Haïdar Souef (cousin du kleptocrate et son véritable Directeur de campagne électorale), le criminel empêcheur de voter à Anjouan qu’est l’ivrogne Moustadroine Abdou et la honte du Tribunal de Moroni qu’est Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Ouf! Ouf!) ont littéralement sauté de la tribune officielle pour venir me faire la bise sur les deux joues. J’ai connu tous ces garçons au Maroc, où j’ai quand même vécu de 1986 à 2005.

Par la suite, les candidats Achirafi Ben Cheikh (Gouvernorat de Mohéli) et Abdallah Saïd Sarouma dit Chabouhane, dit Baguiri, dit Gris-gris, dit Coach et dit Lionel Messi (colistier visant la vice-présidence) me présentèrent leur «ventriote». Nous avons échangé quelques amabilités et plaisanteries avant que je n’aille m’occuper d’autres choses comme un plat de banane au poisson séché de Madagascar, pendant que le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri allait avaler quatre grosses têtes de poisson grillé au restaurant «Chez Bandit», l’un des meilleurs préparateurs de poissons de Mohéli. Ne vous fiez surtout pas à son horrible surnom, mais au goût de son succulent poisson. J’en sais quelque chose…

À la Salle multifonctionnelle de Fomboni, j’étais assis derrière mon grand frère et voisin Hamada Madi Mari, de Djoiezi, qui avait été ministre de la Jeunesse et des Sports lors de la première kleptocratie du kleptocrate de Mitsoudjé (1999-2006). Mon frère et voisin Hamada Madi Mari avait prononcé un discours valorisant cette kleptocratie immonde et abjecte. Aujourd’hui, compte tenu de l’agenda politique et diplomatique, il serait patriotique de rappeler une petite partie du discours du frère et voisin Hamada Madi Mari: «Je vous rappelle une anecdote. Il y avait les Jeux des Îles à Madagascar en 2001. Vous en souvenez-vous? Alors, il y avait beaucoup de Comoriens qui se souviennent de moi à titre personnel parce que je suis celui qui a dit à la France: “Je ne suis pas d’accord avec la participation des Mahorais à ces Jeux”. Et cela procédait d’un ordre reçu de mon chef, le Colonel Azali.

      Lui et moi nous étions retrouvés en aparté, les portes closes. Il y avait également le Premier ministre Hamada Madi Boléro et le ministre des Affaires étrangères, Amine Soeuf. On m’avait transmis ce message. Azali Assoumani est un militaire, mais il sait parler aux civils. Il m’a dit: “Je suis un militaire. Je donne des ordres très clairs pour qu’ils soient très bien exécutés. Un ordre bien donné est bien exécuté [En français dans le discours]”. Mon Colonel, je ne spolierai jamais tes bienfaits, et je signale que si j’ai défendu l’honneur des Comores en interdisant la participation des Mahorais aux Jeux des Îles, c’est pour exécuter tes ordres. Alors, je veux vous dire que c’est un homme courageux, qui n’a pas eu peur de la France, en disant qu’elle allait lui créer des problèmes comme elle l’a fait avec de nombreux Présidents ici. Il m’a chargé d’une mission, et je l’ai accomplie».

C’est donc ça? Ah! C’est donc ça? Très bien, très bien. Les Comoriens sont très contents de l’apprendre. Seulement, aujourd’hui, le dictateur de Mitsoudjé a une grosse patate chaude dans la poche et dans la main. Cette patate chaude a un nom: les assises. Il sait que ces assises sont condamnées par les Comoriens dans leur immense majorité et que la communauté internationale a commencé à se poser des questions sur le caractère criminel avéré de cette manœuvre clanique. Mais, au regard des Comores, qu’est-ce la communauté internationale? Depuis des décennies, la réponse de Maître Ibrahim Ali Mzimba, Conseiller juridique du Président Saïd Mohamed Djohar, ministre des Affaires étrangères du Président Mohamed Taki Abdoulkarim et actuel Bâtonnier du Barreau de Moroni, est connue: «En bons francophones que nous sommes fiers d’être, nous admettons que la communauté internationale pour nous commence et finit par la France. Nous sommes un État souverain, mais connaissons l’importance de Paris dans nos affaires nationales. La France est un partenaire historique, stratégique et incontournable».

Le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri partage cette analyse, mais sous le manteau, et il est encouragé en cela par le fugitif international Hamada Madi Boléro. Alors, pour ne pas se mettre à dos «la communauté internationale française», le «concubinocrate» de Mitsoudjé a décidé de faire la bise à la France sur les deux joues. Il a avalisé la participation des élus de Mayotte aux récentes négociations entre les Comores et la France, brisant en 1.000 morceaux un tabou cher aux bien-pensants, chantres de la bien-pensance, «bons et vrais Comoriens» et «Comoricains». Ce dialogue qui reconnaît l’existence des Mahorais est une nécessité vitale réclamée depuis les années 1960-1970 par les Mahorais. Le seul problème, c’est que cette reconnaissance de l’existence des Mahorais aujourd’hui est par trop hypocrite et calculée. Elle est liée à ces assises de la haine et du mépris.

Qu’on se le dise!

Enlevez le grand frère et voisin Hamada Madi Mari, et la réunion franco-comorienne avec les élus de Mayotte qui vient d’avoir lieu à Moroni porte l’empreinte du «saigneur» Azali Assoumani Boinaheri, du vantard du désert de Gao et du Darfour qu’est le haineux Mohamed Elamine Souef, l’homme au costume beigne de mauvaise coupe, taillée dans la mauvaise étoffe, et l’inévitable fugitif international Hamada Madi Boléro. Les triumvirs de la haine.

En diplomatie, se parler est une vertu cardinale. Très bien. Les Comores et la France se parlent. Dès lors, relisons le communiqué publié conjointement le jeudi 28 septembre 2017 par le ministère français des Outre-mer et celui de l’Europe et des Affaires étrangères, jetant aux orties la «feuille déroute» franco-comorienne du 12 septembre 2017, contre laquelle les élus de Mayotte avaient fait front commun jusqu’à sa «déroute»: «Par ailleurs, les élus de Mayotte seront associés aux travaux du Haut Conseil Paritaire, mais aussi consultés en amont du Comité technique de suivi qui sera prochainement mis en place». Il s’agit donc d’une décision unilatérale de la France que le dictateur de Mitsoudjé a décidé d’appliquer, comme il l’a annoncé à Paris, sur TV5 Monde et Radio France Internationale (RFI), peu avant qu’il ne tombe dans le coma et ne soit admis aux urgences de cet hôpital parisien, à cause de sa tumeur à la tête.

Ce que les ultras et les faux-culs de Moroni ignorent et qu’il faut leur rappeler chaque jour, c’est que l’entente possible entre les Comores et Mayotte ne peut commencer que par des compétitions sportives, des soirées musicales et des pique-niques. Que les ressortissants des îles tapent sur le même ballon, dansent et mangent ensemble d’abord, et comme «tout ce est pressé peut attendre», le reste viendra après. C’est la case de départ. Il n’y a rien d’autre.

Sur la forme, cette réunion de Moroni a été un naufrage pour la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. Mohamed Elamine Soeuf, «ministre des Affaires étranges qui lui sont étrangères», n’avait pas en face de lui son homologue français, mais de hauts fonctionnaires français d’un autre niveau. Logiquement, il aurait fallu que la partie comorienne pense à cet équilibre. En n’y pensant pas, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri et son acolyte Mohamed Elamine Soeuf ont foulé aux pieds la souveraineté nationale des Comores. Pis, ils se sont situés à un niveau inférieur à celui des animaux. Un animal sait délimiter son territoire. Il le fait avec son propre pipi, pour dire, «ici, c’est chez moi». La coopération est la coopération, mais elle ne doit pas conduire à la négation de la souveraineté nationale d’une des parties engagées dans une relation interétatique. Rappelons que l’article 2 alinéa 1er de la Charte de l’ONU dispose: «L’Organisation est fondée sur le principe de l’égalité souveraine de tous ses Membres».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 18 décembre 2017.


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