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Les petits calculs de rat du petit épicier aigri Mzimba

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Les petits calculs de rat du petit épicier aigri Mzimba

Mzimba choisit les candidats et se voit Président du pays

Par ARM

       Le pauvre chéri… À cause de lui, du fait de ces facéties et de ses simagrées de mijaurée, de nouveau, le Tout-Moroni ricane, rit sous cape et hoche la tête en signe de pitié, mépris et commisération. Le petit épicier aigri Ibrahim Ali Mzimba, puisqu’il s’agit de lui, est fier comme Artaban, et pour cause! Il a commandé et obtenu une petite publication sur les réseaux sociaux le classant parmi les présidentiables lors de l’élection qui n’aura pas lieu en 2024. Il est tout de même culotté, le bougre. Il a poussé la connerie jusqu’à faire désigner lui-même ses adversaires, qu’il fait présenter de la manière complaisante et tendancieuse suivante:

1.- «L’ex Vice-président Djaffar, populaire pour avoir opposé  [Sic: S’être opposé]  fermement le changement de la constitution [Sic: Constitution] en 2018, un geste apprécié qui reste dans la mémoire collective laissant un peu d’espoir que tout n’est pas pourri dans la politique comorienne. Le souci du Vice-président, il est jugé trop silencieux et en retrait total des affaires publiques». En réalité, Djaffar Ahmed Saïd Hassani est un «politicien cocotte-minute»: il a été créé de toutes pièces par son mentor et ami qu’est le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Certes, il a prononcé un très bon discours le 18 juin 2018 pour dénoncer la dérive dictatoriale, mais a sombré dans le coma, puis dans la mort pour avoir mendié auprès du dictateur de Mitsoudjé son retour aux Comores, où il est dans un sarcophage politique, embaumé comme une momie, sans possibilité d’en sortir un jour. En exil, il communiquait avec son dictateur, lui présentait des excuses pour son discours, et n’a jamais ouvert sa bouche, ni contacté l’opposition.

2.- «Ibrahim Ali Mzimba, Homme d’affaires [Sic: Son bordel est sa seule affaire] et d’expériences diplomatiques [Sic: Le Président Mohamed Taki Abdoulkarim le faisait doubler par d’autres personnes] et électorales [Sic: Il n’a été élu qu’en 2009, Député]. Ayant un électorat stable dans la grande région de Mbadjini qui l’a toujours placé en tête [Sic: En 2015, il a été éliminé dès le 1er tour] dans toutes les élections confondues [Sic: «Toutes élections confondues», sans «les», ni «dans»]. N’ayant pas la double nationalité et ayant fait le choix de vivre au pays, sa candidature demeure concrète malgré la récente loi d’interdiction visant les binationaux. [Sic: Comme il n’a pas deux nationalités, invoquer la prétendue loi de cette façon est insensé: il n’est pas concerné] Mzimba Ibrahim, politiquement humble [Sic: En novembre 2014, à l’Aéroport de Roissy, il a insulté devant moi une femme de Dzahadjou Hambou qui voulait lui confier quelques comprimés pour sa mère, gravement malade], est un homme consensuel [Sic: En ce moment, il est le seul à parler d’élections en 2024] pouvant être interlocuteur de tout le monde en cas de dualité au dernier carré de l’élection [Sic: Il est vomi dans sa région, et il veut être Président?]. Ayant les moyens de financer sa campagne [Sic: Il fallait préciser avec l’argent de son bordel et de son usine de faux papiers français, y compris ses faux diplômes] et un carnet d’adresses large [Sic: Les Blancs et les Arabes l’ont démasqué], sont entre autres des atouts qui lui sont favorables et importants dans le contexte actuel ou [Sic: Où] Azali se trouve à la tête de l’U.A. Son handicap, c’est son manque de radicalité face aux régimes politiques du pays qui [Sic: Que] ce soit celui de Sambi, Ikililou et de Sambi [Sic: Il ne peut pas être radical face à un régime politique dont il mendie les faveurs]. Trop républicain [Sic: Républicain alors qu’il a approuvé, soutenu et félicité la suppression de la Cour constitutionnelle et l’adoption dans la mort de la “non-Constitution de la main coupée et de la mortˮ du 30 juillet 2018] pour les pour certains [Sic: «Pour les pour certains», ce n’est pas du français; c’est du gloubi-boulga] et cette ligne de Bayrou ne marche pas bien aux Comores. Ses adversaires l’exploitent contre lui [Sic: Pour avoir des adversaires politiques, il faut avoir une existence politique].

3.- Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, le traître associé à Ibrahim Ali Mzimba.

4.- Ahamada Mahamoud, associé d’Ibrahim Ali Mzimba. Le Juwa n’est pas sa chose.

Ibrahim Ali Mzimba ne comprend pas que la communication politique est un vrai métier. Elle mobilise une expertise et des compétences techniques et linguistiques. Il partage sa publication comme s’il s’agissait de quelque chose de crédible. Quand celui qui est chargé de «la communication politique» n’a ni compétence, ni expertise, mais une volonté de servilité, il faut impérativement faire lire ses textes par autrui. L’un des grands avantages offerts par l’École de Formation professionnelle des Barreaux de la Cour d’Appel de Paris (ÉFB), c’est que cette institution fait intervenir des spécialistes de la prise de parole en public, mais aussi de l’écriture. On y apprend énormément.

Ça ne sert à rien d’indiquer à Ibrahim Ali Mzimba les recettes du marketing politique. Il faudra juste lui dire une chose: l’ornement et l’embellissement sont des instruments de la communication politique, mais le mensonge vérifiable et démontable, non. Par exemple, l’affirmation faisant de lui un «Homme d’affaires et d’expériences diplomatiques et électorales. Ayant un électorat stable dans la grande région de Mbadjini qui l’a toujours placé en tête dans toutes les élections confondues» est un clou sur son cercueil politique: sa sous-région du Ngwéngwé, dans le Mbadjini, ne l’a élu qu’une seule fois Député, et ce, pour le mandat de 2009-2015. En 2015, je faisais partie de ceux qui l’avaient soutenu. Nous avions tout fait. Or, il n’avait même pas été au second tour. Pour ce qui est de ses «expériences diplomatiques», il avait exploité un canal familial proche du Président, canal qu’il a toujours méprisé et négligé, et avait menti au Président Mohamed Taki Abdoulkarim sur ses «relations au Quai d’Orsay». Le jour où il prit l’avion pour l’ONU, tous les caciques de la politique en Grande-Comore avaient boulé à la Présidence, avant de partir le surveiller à New York. Aux gens comme Ibrahim Ali Mzimba, les Mohéliens ont un mot spirituel: «Il faut raconter un mensonge qui ressemble à de la vérité».

Ce qui est bête dans l’acharnement d’Ibrahim Ali Mzimba à parler de l’élection qui n’aura pas lieu en 2024, c’est que l’opposition n’a pas encore arrêté sa décision, pendant que «Môssieur» a déjà annoncé sa candidature, donné la liste de ses «adversaires» et décidé d’un «cas de dualité au dernier carré de l’élection». Plus vantard que ça, on meurt. Ibrahim Ali Mzimba fait penser à un proverbe du Niger: «Personne ne peut sauter plus haut que ses testicules». On connaît la fable de la Fontaine, celle de La Grenouille qui se veut aussi grosse que le bœuf, qui «s’enfla si bien qu’elle creva. Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages».

Le pauvre chéri… S’il savait que depuis la publication par votre site préféré de l’article dénonçant le plagiat de son faux Mémoire de fausses études supérieures sur le «Que-sais-je» sur Les Comores signé Hervé Chagoux et Ali Haribou, trop de gens s’y intéressent et le traquent, il aurait adopté une attitude plus modeste et aurait pris peur.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 4 mars 2023.


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