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Vers la «dégradation des conditions de sécurité publique»

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Vers la «dégradation des conditions de sécurité publique»?

Les Comores pourraient-elles basculer dans une grande violence

Par ARM

     Depuis la matinée de ce mercredi 20 mars 2019, le message suivant circule sur les réseaux sociaux: «Bonjour à toutes et à tous,

     Le 1er tour de l’élection présidentielle et des gouverneurs se tiendra le 24 mars. Il est susceptible d’engendrer une dégradation des conditions de sécurité publique. Il est recommandé de faire preuve d’une vigilance accrue dans les jours précédant et suivant le scrutin. Il convient de se tenir à l’écart de tout rassemblement et de tout mouvement de foule, plus particulièrement sur l’île d’Anjouan. Le jour du vote, il est recommandé de limiter au strict nécessaire les déplacements. À toutes fins utiles, vous trouverez en pièce jointe la dernière version du mémento de sécurité de l’ambassade de France aux Comores. Bien à vous,

     Alain MAESTRONI

     Chef de Chancellerie

     Ambassade de France auprès de l’Union des Comores

     Boulevard de Strasbourg – BP 465

     Moroni – Union des Comores

     Tél. : +269 773 06 15».

Autrement dit, du fait de la mascarade électorale en cours aux Comores, le pays court de graves risques en matière de sécurité publique. Dans un pays dont la sincérité des élections en cours est garantie, les chancelleries ne deviennent pas aussi alarmistes. Cette fois-ci, dans le cas des Comores, la sonnette d’alarme a été tirée parce que, dans la soirée du dimanche 24 mars 2019, sera annoncée «l’élection de 52 à 56%», «dès le premier tour», du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Cette annonce sera suivie d’une explosion de violence mortelle.

Une mention spéciale concerne Anjouan parce que cette île limite actuellement son discours politique à un mot et à un chiffre: «Anjouan 2021». Anjouan ne veut rien savoir d’autre, estimant que cette date est inviolable, sacrée et intouchable. Quant aux Anjouanais qui «soutiennent» la dictature, on apprend ce matin par un Anjouanais sur Radio France Internationale (RFI) qu’ils sont payés pour faire du chiffre. Ce que tous les Comoriens savaient déjà.

En tout état de cause, un seul homme sera responsable de la violence mortelle qui se profile à l’horizon des Comores: le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri. Quand un homme détesté, haï et maudit par un peuple veut se proclamer «élu» «dès le premier d’un scrutin», il ne peut qu’engendrer la violence mortelle.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 20 mars 2019.


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