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Ceci est ma mise au point sur l’enquête parlementaire

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Ceci est ma mise au point sur l’enquête parlementaire

L’«Assemblée» nommée et non élue n’a aucune légitimité

Par Maître Saïd Larifou

       Ceci est une mise au point au sujet de ma réponse au journal Al-Fajr sur mon souhait d’une enquête parlementaire sur la rupture unilatérale et injustifiée du contrat entre les Comores et le Groupe Armada à propos de la reconstitution d’un hôtel sur les ruines de l’ancien Hôtel Galawa Beach. Ceux qui pensaient trouver une faille ou une forme de relâchement dans le combat légitime que je mène aux Comores contre la dictature et l’arbitraire par le Colonel Azali Assoumani se trompent de personne. Ceux qui me connaissent pourront témoigner que mon engagement politique et mon combat contre la dictature et l’arbitraire ne souffrent d’aucune ambiguïté et, en plus, je ne suis pas dans le jeu de la petite politique ou politique politicienne, mais engagé dans un processus qui s’inscrit dans la durée.

À la question du journal Al-Fajr, qui voulait ma réaction à la suite de l’annulation du contrat signé entre le gouvernement comorien et le groupe Armada, j’ai condamné l’opacité qui entoure les circonstances et les motifs de la rupture de ce contrat, et nous espérons avoir un Parlement digne de ce nom un jour pour diligenter une enquête susceptible de nous éclairer sur les engagements pris par le gouvernement comorien, que ça soit sur ce contrat ou celui d’achats des groupes électrogènes de la MAMWÉ.

Ceux qui ont suivi ma vidéo postée sur les réseaux sociaux le 3 avril 2020 ont bien pris note de ma condamnation totale et définitive de la mascarade électorale législative d’Azali Assoumani et du cinéma de l’installation de ses guignols au Palais du Peuple.

Bien sûr, il est important de soutenir l’idée d’une enquête parlementaire, mais avec un Parlement bientôt issu des urnes, et non celui qui vient d’être nommé totalement par la dictature. Pour l’instant, et je l’ai déjà dit dans ma vidéo du 3 avril 2020, nous n’avons pas de Parlement. Le Parlement reconnu a certes vu son mandat arriver à son terme et il n’y a pas eu d’élections législatives en janvier et février 2020 pour élire des nouveaux parlementaires. Et j’ai bien déclaré que les anciens Députés devaient, de ce fait, poursuivre leur mission jusqu’à nouvel ordre.

Cela étant, je ne reconnais aucune légitimité à l’actuelle «Assemblée», qui n’a pas été élue par le peuple souverain des Comores, mais nommée par un dictateur sans la moindre légitimité. Le jour où le peuple comorien aura élu en toute liberté ses représentants, des Commissions d’enquête seront mises en place pour travailler sereinement, légitimement et légalement sur un certain nombre de sujets d’intérêt national.

Par Maître Saïd Larifou

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© www.lemohelien.com – Jeudi 9 avril 2020.


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