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Le deuil pour la mort du Mufti est un abus très grave

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Le deuil pour la mort du Mufti est un abus très grave

Deuil national alors que le peuple est content de sa mort?

Par ARM

       Mais, pourquoi Bête-Salam et Bellou Magochi, au nom de la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC), s’acharnent-ils à attribuer à Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana, le Mufti mort, le titre de «Son Éminence», alors qu’il s’agit d’un titre pour les Cardinaux, de la religion chrétienne? Le Larousse définit ainsi le titre «Son Éminence»: «Titre réservé aux Cardinaux». Wikipédia, l’encyclopédie en ligne, note: «Son Éminence est un prédicat donné à un Cardinal de l’Église catholique romaine». Donc, Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana était un Catholique, un fonctionnaire de l’Église du Pape François. C’est Bête-Salam qui le répète.

À l’annonce de la mort de «Son Éminence» le Cardinal Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana, son ami le crocodile pleureur Assoumani Azali Boinaheri a décrété un deuil national de trois jours. Cela est une preuve supplémentaire de la coupure entre la dictature de Mitsoudjé et le peuple comorien. Ce peuple est privé de tous ses droits, vit des moments très douloureux à cause du coronavirus. Il vient de trouver un motif de joie à travers la mort du Catholique Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana, et on lui demande de se mettre en deuil? Les Comoriens ont chanté et dansé à l’annonce de la mort de ce brigand, et on leur demande de ne pas se réjouir de la mort de l’un de leurs pires ennemis? Ce n’est ni juste, ni intelligent.

Les Comoriens sont définitivement dégoûtés en lisant les communiqués ampoulés et complètement déconnectés des réalités du monde tels que publiés par la dictature. Mohamed Elamine Souef, «sinistre» des Affaires qui lui sont étrangères, présente le voyou notoire et bandit des grands chemins Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana par son contraire: «Grande personnalité nationale qui aura marqué, près d’un demi-siècle l’Histoire des Comores», un gus «reconnu pour l’immensité de sa connaissance et son érudition, sa piété, son humilité, son calme et sa fermeté contre les extrémismes», «une page de la mémoire collective», «une perte immense pour les Comores, le monde swahili et la Umma islamique». Comment peut-on dire tout ça d’un voyou notoire, dont le seul souci dans la vie était l’argent, l’argent du sang des Comoriens. Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana était un criminel qui soutenait le criminel Assoumani Azali Boinaheri. Il n’est pas le Saint décrit complaisamment par le «sinistre» Mohamed Elamine Souef.

L’imbécile Bellou Magochi prétend que la mort du Catholique Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana affecte «toute la nation comorienne et la communauté islamique», que «le Grand Mufti était une voix exigeante de foi et de tolérance largement respectée parmi les communautés musulmanes de l’Afrique et dans le monde», «il est parvenu à allier d’une façon incomparable l’exigence érudite la plus haute à une volonté remarquable de vulgariser l’enseignement islamique» blablas. Tout ça est archifaux. Ce sont des conneries.

Le Catholique Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana n’était pas un Musulman. Le Roi Hassan II avait dit de Rouhollah Moussavi Khomeiny, l’Ayatollah: «S’il est Musulman, moi je ne le suis pas». Je reprends ces termes contre Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana. Un jour, à Paris, j’étais invité au même endroit qu’un célèbre Tartuffe comorien. Le faux dévot voulait commencer à mentir aux gens sur l’Islam. J’ai monopolisé la parole, et j’ai parlé de l’Islam jusqu’à le ringardiser. Ne suis-je pas considéré comme «un aliéné»? Ne comprenant pas comment un «aliéné» pouvait en savoir autant sur l’Islam, le Tartuffe avoua n’avoir jamais vécu une telle scène. Je lui dis modestement: «Je suis l’auteur d’une Thèse de Doctorat sur “La Diplomatie en terre d’Islamˮ. Au-delà de la diplomatie, ce travail m’a permis d’apprendre deux ou trois petites choses sur l’Islam». Donc, face à ces menteurs, nous devons prouver que nous ne sommes pas des ignorants. Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana n’était pas le savant décrit par Mohamed Elamine Souef et Bellou Magochi, mais un bandit. D’ailleurs, Bellou Magochi se discrédita définitivement lui-même en prétendant que la mort de ce ruffian «laisse un vide immense dans des millions de foyers». Où sont ces «millions de foyers» dans un pays qui n’a pas encore un million d’habitants?

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 10 avril 2020.


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