«Monologue des sourds», vaudeville, bagarre et confusions
Café de commerce, bouffonnerie, théâtralité, farces et tapage
Par ARM
Voici une courte vidéo d’une minute et quarante-sept secondes. Elle est très édifiante et instructive. On y voit qu’en fait, le «monologue des sourds» n’a pas usurpé son nom infâme. Ces gars cooptés par le dictateur n’ont même pas été capables de se parler comme des gens civilisés, mais ont rapidement plongé dans une foire d’empoignes lors du partage de l’argent entre mauvais garçons et mendiants dégoulinant d’obséquiosité et mangeant à tous les râteliers. Non seulement, aucun opposant n’y participe (aucun!), mais en plus, même les participants ont définitivement décrédibilisé leur propre cinéma de bas étage, voire de caniveau.
Même le très servile et rampant G10 des fidèles et très légers Mohamed Abdouloihabi et Mzé Soulé Elbak, alliés complaisants et thuriféraires de la dictature de Mitsoudjé, membres de la «Mouvance dictatoriale», n’y a pas pris part. Ces braves gens voulaient carrément un report de la mascarade pour tenir compte du crash de l’avion d’AB Aviation le samedi 26 février 2022 à Mohéli, alors que le «monologue des sourds», complètement et ouvertement déshumanisé, a bel et bien commencé moins de 48 heures plus tard à coups de millions de francs comoriens volés au peuple et provoquant des bagarres de rues.
Les compères du prétendu G10 s’interrogeaient également sur la crédibilité d’une mascarade n’ayant réussi à inclure aucun opposant, mais des bouffons ramassés dans la rue et dans les caniveaux à coups de millions francs, donc par la corruptibilité et la corruption des corrompus et des cupides. En d’autres termes, la dictature de Mitsoudjé a dû se fabriquer des «opposants circonstanciels de temps et sur mesure». On y a même vu un représentant du Parti socialiste des Comores (PASOCO), la momie plongée dans un sarcophage de la IIIème Dynastie de l’Antiquité pharaonique d’Égypte avec ses bandelettes, de la naphtaline et tout et tout, un truc qui n’existe plus depuis 5 millénaires. On y a vu aussi le «Parti» Ulezi, ne comprenant que le brave Natuk Mouzaoir, son épouse, rencontrée en France dans les manifestations de rues contre la dictature de Mitsoudjé, et leur porte-parole Anziza Mchangama, lourde Reine de la légèreté, correspondante du dictateur Assoumani Azali Boinaheri auprès de Radio France Internationale (RFI) à Moroni. Quelle saleté! Un «parti politique» ne comptant que trois saltimbanques! On n’a pas fini de rire. Le bon Natuk Mouzaoir va-t-il enfin réaliser son rêve de ne plus avoir à végéter en France, au sein de la communauté comorienne? Que Dieu l’entende et le glorifie.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 12 mars 2022.
