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Assoumani Azali nie, invente sa «Justice» contre Sambi

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Assoumani Azali nie, invente sa «Justice» contre Sambi

Il nie toute responsabilité dans son emprisonnement illégal

Par ARM

       Au secours! Quelle horreur! La vidéo dure 2 minutes et 40 secondes. Une journaliste africaine de la chaîne CMM, honnête, courageuse et maîtrisant les dossiers sur les saletés de la dictature de Mitsoudjé asticote le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, et celui-ci, non seulement ment comme un arracheur de… dents, mais aussi parle comme s’il n’avait dans sa bouche aucune… dent. Horreur! Horrible. Il nie toute responsabilité personnelle dans l’emprisonnement anticonstitutionnel, illégal et inhumain (4 ans de prison le 19 mai 2022, dans 2 mois, sans preuves de «détention et détournement de fonds publics», ni procès, ni condamnation). Ce dictateur parmi les plus dangereux et sans doute le plus inculte, ignorant et analphabète du monde actuel) se voit en démocrate, prétend avoir fait «10 ans d’opposition» alors que, pendant 10 ans, il mendiait auprès d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et Ikililou Dhoinine. Voici l’interview.

Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri: «Alors que pendant 22 ans, nous avons des alternances politiques pacifiques au pouvoir [Sic: Ah bon? «22 ans» depuis quand? Et les fraudes électorales et les putschs?]. Moi, j’avais le pouvoir. J’étais battu par l’opposition en 2006 [Sic: En 2006, il n’était pas candidat au scrutin]. J’ai fait 10 ans d’opposition. Je suis venu battre des gens qui étaient au pouvoir [Sic: À 104%]. Que personne [Sic: «Que quelqu’un»] me dise qui a été pris dans la rue pour être mis en prison!».

La journaliste: «Parlons maintenant de l’ancien Président, Monsieur Sambi qui, si je comprends bien, est toujours en résidence surveillée depuis 2018. Qu’est-ce qui va se passer pour lui? Pourquoi il est toujours depuis 2018 interdit de partir, puisqu’il est malade et qu’il voudrait se faire soigner? Est-ce que vous pouvez nous expliquer?».

Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri: «Il faut poser la question à la Justice».

La journaliste: «Pourquoi à la Justice?».

Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri: «Il est sur les mains de la Justice [Sic: «Entre les mains»]. C’est la Justice qui décide. Moi, je ne m’insère pas [Sic: «Je ne m’immisce pas»] dans les affaires de la Justice. Ou qu’il me dise qu’un juge lui a donné l’autorisation de partir et que je refuse». Voici l’ordonnance du «Juge» sur l’évacuation sanitaire du détenu politique.

La journaliste: «Est-ce que vous pouvez nous rappeler pourquoi il est assigné à résidence?».

Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri: «Les gens qui ont été arrêtés, c’est parce qu’il y a des motifs. Le motif passé [Sic: Ce n’est pas du français], c’est ça: c’est le problème de la citoyenneté [Sic: Comment un étranger comprendra qu’on emprisonne un ancien Président à cause du «problème de la citoyenneté»? Était-il élu Président sans avoir la citoyenneté des Comores], c’est le problème du détournement de l’argent qui a été vendu [Sic: on ne vend jamais de l’argent] et qui n’a pas été versé dans les caisses de l’État. C’est ce qu’on a dit. Il a été interpellé. Pour le moment. Là où je suis d’accord avec vous, il faut que la Justice aille vite [Sic: On n’emploie pas le verbe aller pour parler de la célérité et de la diligence de la Justice] pour faire le jugement [Sic: Le mot «procès» aurait été mieux indiqué] et une fois le jugement fait [Sic: L’expression «jugement rendu» aurait été mieux indiquée], c’est à moi d’agir». En «graciant» un innocent pour le rendre délibérément inéligible? C’est un poison!

La journaliste: «Et donc, pourquoi depuis 2018, la Justice n’a pas fait son travail?».

Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri: «Allez leur demander». Il aurait dû dire «lui demander» et non «leur demander», puisque la Justice est au singulier.

La journaliste: «Est-ce qu’il y a des preuves? Et pourquoi depuis 2018, la Justice n’a pas fait son travail? Ça fait long quand même! On est en 2022, Monsieur le Président».

Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri: «Allez demander à la Justice. Je les ai graciés, les gens qui ont été jugés. Allez demander à la Justice». Le fou maudit!

La journaliste: «Vous pouvez en tant que chef de l’État leur demander d’accélérer? Où sont les preuves? De 2018, nous sommes en 2022, Monsieur le Président».

Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri: «On a dit: “Accélérez!ˮ. C’est ce qu’on peut dire: “Accélérezˮ. Ils [Sic: «Ils»? C’est qui? On parle de Justice, mot au féminin, singulier] demandent des moyens. Accélérons les moyens, de manière technique, de manière personnelle [Sic: Ah bon? Pour faire fonctionner la «Justice», il faut des moyens «personnels»? À qui?]. Accélérez! Il y a des gens qui ont attenté à ma vie. Ils ont été jugés. Je les ai graciés».

Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri est un fieffé menteur.

1.- L’ordonnance du juge autorisant l’évacuation sanitaire du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi date du 2 janvier 2020, il y a 2 ans, 2 mois et 8 jours. Elle est inappliquée.

2.- Il n’existe aucune preuve sur une possible implication du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi dans un «détournement et détention de fonds publics» au montant aussi indéfinissable qu’indéfini. La dictature n’a de preuves ni par une tonne de billets de 100 dollars des États-Unis, ni par virement, ni par chèque. Qui plus est, en Droit, il n’appartient pas à l’accusé, ici, le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, de prouver son innocence (il est innocent), mais à son accusateur, la dictature, de prouver sa culpabilité. Où est la tonne de billets de 100 dollars des États-Unis? Où est le virement? Où est le chèque?

3.- Aux Comores, il n’y a ni séparation des pouvoirs, ni Justice, ni Justice indépendante. La mascarade n’est pas gérée au Tribunal, mais à Bête-Salamalecs, en conseil des «sinistres».

4.- Le fameux «attentat à la vie» contre le dictateur est une immense foutaise. D’ailleurs, aucun dictateur du monde n’a gracié des opposants qui «ont attenté à sa vie», ici avec des stylos, 5 mois après leur condamnation par un Tribunal d’exception mercenariale qui ne figure même pas dans le système judiciaire du pays.

5.- Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri n’a été élu ni en 2002 (pourtant à 100%), ni en 2016 (pourtant à 104%, étant éliminé dès le 1er tour), ni en 2019.

Il est honteux, scandaleux, désastreux et infernal que les Comores actuelles, qui ont formé des cadres ayant de l’expertise dans tous les domaines de compétence, aient à leur tête un fou sadique. L’Armée doit sauver le pays en le débarrassant de ce psychopathe.

Par ARM

Le copier-coller a définitivement tué la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Vendredi 11 mars 2022.


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2 Comments

  • Abdou Said Houmadi

    mars 12, 2022 at 7:10

    Mr ARM.Je vous promets que GOZIBI avec sa famille toute entière va lourdement payer la facture au sujet de dossier de SAMBI.GOZIBI pense que l’ex-présent SAMBI n’a ni une famille,ni des enfants,ni des amis d’enfance, ni des amis,ni des entourages,ni des proches,ni des parents,ni des ancètres,ni d’étnies,ni rien.GOZIBI saura que SAMBI est un lion,il ne faut pas surtout le blesser,mais il faut le tuer carrément sinon il attend le jour J pour se venger. A cet égard,nous allons sérieusement régler ce dossier dès lors que les conditions sont réunies dans un tout petit délai.

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    • ARM

      mars 12, 2022 at 7:15

      Mon frère, bonsoir,
      Il se passera des choses, tellement de choses que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri n’aura pas le temps de verser de chaudes larmes, ni de regretter d’être venu au monde. Attendons et nous verrons.
      Fraternellement,
      ARM

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