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Un des 15.000 Princes saoudiens et l’hôpital de Moroni

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Un des 15.000 Princes saoudiens et l’hôpital de Moroni

Lhôpital du «ventriote» part en quenouilles et eau de boudin

Par ARM

      Les statistiques officielles nous disent que l’Arabie Saoudite compte 15.000 Princes et Princesses. Et on apprend que, «contrairement à l’Occident, où seul un petit groupe de personnes appartiennent à la monarchie, en Arabie Saoudite, la famille royale compte environ 15.000 princes et princesses. C’est Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud qui est à l’origine de tout ce sang bleu, étant le père de tous les rois d’Arabie Saoudite qui lui ont fait suite jusqu’à aujourd’hui. Le nombre total de ses descendants est estimé à plusieurs milliers. Ibn Saoud avait 53 fils et 36 filles d’une trentaine de femmes différentes. 15.000 princes et princesses descendant directement du trône sont ainsi issus des différentes générations qui leur ont succédé»: Il y a 15.000 Princes en Arabie Saoudite. Chacun d’eux reçoit chaque mois 19.000 euros, www.lexpress.fr, Paris, 9 mars 2017.

Or, il se trouve que l’un de ces 15.000 Princes d’Arabie, en croisant le tyran des Comores quelque part dans le désert infini du Hadramaout, lui a vaguement parlé d’un possible et éventuel financement de la construction de l’hôpital de Moroni. Et là, l’homme violent du Hambou et de Mitsoudjé est parti détruire l’hôpital à forte valeur historique et symbolique de Moroni avant d’avoir vu le moindre centime venant de l’homme qui occupe la 14.999ème place des 15.000 Princes du désert d’Arabie Saoudite. En Arabie Saoudite prétendument pour un pèlerinage, en août 2017, le Sultan du Hambou se présente Gros-Jean comme devant chez les dirigeants de ce pays: «Je suis venu chercher l’argent promis pour mon hôpital de 7 étages aux Comores, le bâtiment le plus haut des Comores». «Quoi?». «C’est le Prince qui m’a promis ça». «Quel Prince?». «Le Prince de chez vous». «Nous en avons 15.000 au total. Il doit bien avoir un nom, votre Prince-là, non? Quel est le nom de votre Prince?». «Je ne sais pas». «En tout cas, comme nous ne sommes au courant de rien, nous ne pouvons rien financer, mon bon Monsieur».

La calvitie de Mohamed Amine Souef vira alors à la couleur aubergine, au brun sale et au noir nocturne en forêt tropicale. L’émérite inventeur de «la diplomatie de la queue de la chèvre» s’évanouit quelques secondes. Il tenta toutes sortes de formules pour mendiant professionnel dans son arabe scolaire, et ce fut tintin. Tintin! Oui, Mesdames et Messieurs, les vantards haineux et violents de Mitsoudjé sont allés se faire ridiculiser en Arabie Saoudite, où l’argent ne coule pas d’une fontaine et ne pousse pas dans les jardins. Ce n’est pas parce que le clan mafieux de Mitsoudjé a procédé à la rupture des relations diplomatiques avec le Qatar qu’il peut chaque fois aller mendier autour de la Kaaba. Déjà, en juin 2016, il avait emmené Ikililou Dhoinine en Arabie Saoudite pour aller mendier de l’argent qui avait été promis à autrui. Les deux bandits étaient repartis bredouilles.

Attendez! Attendez, parce que l’affaire n’est pas terminée. Vous vous rappelez tous du fait que la France, constatant la maladie détruisant la Santé publique aux Comores avait décidé d’y apporter son aide en commençant par le commencement: sauver les enfants par la construction d’une pédiatrie à l’Hôpital El Manrouf de Moroni. Or, le petit épicier aigri de Mitsoudjé, Idaroussi Hamada dit «Tonton-m’a-dit», a dit crânement dit aux diplomates français que la Républiquette de Mitsoudjé ne voulait pas de l’argent français parce qu’elle pouvait construire son «hôpital de 7 étages» «sur fonds propres». Aujourd’hui, les «fonds propres» de «Papa-m’a-dit» et sa famille ont fait pschitt! C’est ce qui arrive quand un ignorant oublie qu’il est un ignorant et se prend pour un savant.

La France avait déjà budgétisé les fonds devant servant à la construction de la pédiatrie de Moroni. Naturellement, le jour où les autorités françaises vont apprendre le nouveau voyage raté du «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri en Arabie Saoudite, elles ne sont guère surprises. Moi, à leur place, j’aurais fêté cet échec en appelant le tyran de Mitsoudjé pour lui rappeler ses crâneries familiales. La photo accompagnant cet article nous montre le dictateur visitant le chantier du néant. S’il veut financer son truc, il devra se raser tout le corps et aller vendre ses poils après.

Pendant ce temps, et plus précisément le samedi 19 août 2017, le vantard inutile Mohamed Abdou Mbechezi écrit de nouvelles âneries pour tenter de vanter les «mérites» inexistants de son maître: «Après la sortie de crise dans l’énergie avec un investissement de plus de 7 milliards de francs comoriens et les assises nationales sur l’énergie qui doivent nous diriger vers la transition énergétique, le Président de la République a décidé de faire de l’année 2017, celle des routes. Il ne peut pas y avoir d’émergence dans un pays, si de prime abord les infrastructures de bases ne sont pas à la hauteur des défis fixés. Et le Président de la République l’a parfaitement compris. Les actions prioritaires de l’émergence, consisteront donc, d’abord à avoir une énergie accessible par tous et sur l’ensemble du territoire, reconnecter les villes et villages de nos îles par des routes sécurisées, et nous ouvrir au monde par des ports, aéroports respectant les normes internationales du transport. Le chantier des routes est donc devenu une réalité visible par tous».

L’enfant qui a causé la faillite de l’entreprise familiale se contredit lourdement parce qu’il dit qu’il y a eu «sortie de crise dans l’énergie avec un investissement de plus de 7 milliards de francs comoriens» tout en soulignant après que «les actions prioritaires de l’émergence, consisteront donc, d’abord à avoir une énergie accessible par tous [Sic: «À tous»] et sur l’ensemble du territoire». Comment ce fanfaron peut-il de «sortie de crise dans l’énergie» tout en conjuguant les actions au futur? Dès lors, les Comoriens voudraient savoir si le fanfaron Mohamed Abdou Mbechezi connaît la valeur du temps en matière de conjugaison. Et puis, en parlant de «l’ensemble du territoire», il admet implicitement que des régions entières du pays sont dépourvues d’énergie, contrairement aux prétentions de la propagande officielle.

Ces fanfaronnades sortent juste au moment où le projet du «ventriote» Azali Assoumani se crashe et se crache la gueule. L’Hôpital El Manrouf est devenu le Galawa Beach de Moroni: on détruit ce qui existait et on ne construit rien à la place. Quant aux fonds imaginaires que le vantard inutile Mohamed Abdou Mbechezi cite, il s’agit d’une invention. C’est en vivant de chiffres fantaisistes et imaginaires que Mohamed Abdou Mbechezi a causé la faillite de l’entreprise pourtant florissante de son papa, paix à son âme. Et on demande aux Comoriens de compter sur la scélératesse de ce scélérat pour conduire les Comores dans la voie de l’émergence dans 400 ans.

Ce qui fait rire, c’est que les Mohéliens et les Anjouanais sont vengés des humiliations d’un «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri, qui leur a dit qu’ils n’avaient guère besoin de pèlerinage en Arabie Saoudite puisque, selon ses dires, «les Mohéliens ont construit la Kaaba à Itsamia, et les Anjouanais n’ont qu’à aller se prosterner devant le port de Mutsamudu». Les Mohéliens et les Anjouanais sont interdits de pèlerinage.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 31 août 2017.


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