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La recolonisation des Comores est un grand honneur

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La recolonisation des Comores est un grand honneur

Jean-Marc Heintz règne, le clan de Mitsoudjé s’enrichit

Par ARM

      Même s’il n’est pas à plaindre, disons quand même: pauvre Abdallah Saïd Sarouma dit Chabouhane, dit Baguiri, dit Gris-gris, dit Coach, dit Lionel Messi! Après avoir été la risée qui sied à un âne rouge des campagnes mohéliennes de Palé-Kouma, Massangani, Massoungui et Mdamvoulé, pour ses déclarations alambiquées et ampoulées jamais suivies d’effets sur les crises prolongées de son prétendu secteur d’activités, à travers le conflit d’un autre âge entre Comores Télécom et Telma et les turpitudes du proconsul Jean-Marc Heinz, alors Directeur général superpuissant de l’Agence nationale de l’Aviation civile et la Météorologie (ANACM), le voilà à devoir de porter sur ce qui lui reste de conscience, les 4 morts dont on a retrouvé le corps et les 12 «portés disparus». Il s’agit des 16 morts du naufrage d’un kwassa-kwassa qui a eu lieu entre Chindini et Hoani.

Ah, si seulement il pouvait adopter le discours fou de son collègue fou furieux Moustadroine Abdou, «Vice-président» au nom d’Anjouan mais qui ne veut plus entendre parler de présidence tournante qui reviendrait à son île. Moustadroine Abdou, en suggérant l’exil forcé par kwassa-kwassa de ceux qui sont contre le pouvoir politique en place, déchire une page de 42 ans de politique étrangère des Comores, celle d’une revendication de Mayotte en tant que terre comorienne. Son discours se résume ainsi: «Faites partir les récalcitrants des Comores vers l’île française de Mayotte».

Aujourd’hui donc, même Abdallah Saïd Sarouma pourrait tout simplement dire que tous ceux qui ne sont pas contents du pouvoir politique du «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri n’ont qu’à continuer à se jeter à la mer et à y perdre la vie, à la moindre vague déferlante sur un kwassa-kwassa. Dans sa lancée, il pourrait ajouter: sinon, ils subiront le courroux de son pâtissier de Colonel en carton-pâte, Azali Assoumani Boinaheri, comme sous Idi Amine Dada, ancien cuistot de son régiment et ancien boxeur avant de se muer en Président-accordéoniste voulant se marier à la Princesse Anne (fille de la Reine Elisabeth II d’Angleterre), après son putsch qui allait le hisser progressivement au rang du sanguinaire le plus ridiculement pathétique de l’Histoire de l’Afrique, jusqu’à son exil en… Arabie Saoudite, où se trouve actuellement son fils spirituel, le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri. Que le Comorien aille en pèlerinage sur la tombe de son modèle ougandais.

Mais, Chabouhane n’est pas le seul à plaindre. Même le patronat s’est mis le doigt dans l’œil en croyant que Bête-Salam allait se débarrasser de son mercenaire qui faisait la pluie et le beau temps à l’ANACM, devenant très encombrant pour l’image déjà catastrophique de la deuxième kleptocratie du kleptocrate Azali Assoumani Boinaheri. Jean-Marc Heintz est promu super Conseiller de son esclave bantou de Mitsoudjé. Il est chargé des Affaires aéronautiques pour mener à terme sa mission criminelle d’élimination des compagnies aériennes comoriennes. On l’a fait partir par la fenêtre pour le faire repasser par la porte.

Vive le colonialisme! Le colonialisme est une chose tellement bonne que William Tubman (1895-1971), alors Président du Liberia (1944-1971), surnommé «le père du Liberia moderne», avait dit: «Nous qui n’avions pas eu l’honneur d’être colonisés». Alors, si la colonisation est un honneur, la recolonisation est un double honneur.

Ceux qui croient que le feu de paille d’Air Coral s’est éteint doivent vite se détromper. Le clan familial de Mitsoudjé, dont les piliers sont le fou maudit Idaroussi Hamadi, dit «Tonton-m’a-dit», secrétaire général du gouvernement, Kamal Soeuf (propriétaire de la Douane), Amine Soeuf (inventeur de «la diplomatie de la queue de la chèvre») et leur sœur à la Direction générale de l’Office du Tourisme, n’entend pas lâcher l’affaire aussi facilement. Ce quatuor de la corruption et de l’incompétence est à la manœuvre en nouveaux parvenus, maîtres du secteur touristique et des cieux comoriens, à travers la mainmise sur l’hôtel Itsandra Beach, offert sans appel d’offres à un investisseur établi en Tanzanie, mais aussi sur Comair, la société d’assistance aéroportuaire. Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg de la Ripoux-bliquette de famille, de poche et de pacotille de Mitsoudjé. Quelles saletés!

Aucun secteur à rentabilité rapide dans un centime d’investissement personnel n’échappe à la voracité du clan mafieux. Le clan mafieux a confié la chanson de «l’émergence émergente du pays émergent» au danseur laudateur, applaudisseur servile et thuriféraire obséquieux Saïd Larifou. Le haineux et pathétique Idriss Mohamed Chanfi s’époumone, en voulant se convaincre lui-même que le vioque Ali Bazi Selim, protégeant les arrières de ses rejetons placés à la Chambre de Commerce et à la nouvelle Agence de Coopération et d’Investissements étrangers et qui, avec le sieur Chaher Ben Saïd Massounde, l’avait jeté, avec ses camarades du Front démocratique, dans les geôles de Robert «Bob» Denard, vont être les sauveurs d’une nation confisquée par un putschiste récidiviste et sa famille.

Le clan ne vise que les pépites et tout ce qui ressemble de près ou de loin à des espèces sonnantes et trébuchantes. C’est le cas des billets de 10.000 francs comoriens, quitte à demander à la marraine, la Sultane Ntibe Ambari, les seins en l’air, à les ramasser par terre dans l’«oukoumbi» organisé lors de leur mariage d’État d’août 2017 à Mitsoudjé.

Mesdames et Messieurs, ouvrez donc bien les yeux et chacun verra que rien n’échappe à leur voracité. Le clan a mis le grappin sur l’Agence nationale de la Vanille pour soutirer le maximum au mécanisme européen de stabilisation des prix. La même chose a été constatée du côté de l’ONICOR et sur les gros marchés juteux des aéroports, ports ou même des hôpitaux. Rien n’est laissé au hasard. Les pions sont bien placés, et Loukman, Monsieur Fils, veille sur l’appareil répressif contre tout récalcitrant, y compris celui qui voudrait prier sur le sort misérable d’un peuple miséreux. Si Loukman ne rencontre pas bientôt un tueur sur sa route, il sera le putschiste et le dictateur de demain. À surveiller de près, parce que Monsieur Papa putschiste ne l’a orienté vers les études militaires que pour tuer les Comores qui sortiront des mains ensanglantées de Papa Dictateur. Ceux qui pensent aux Comores de demain doivent avoir un œil sur ce répressif qui va empoisonner la vie des Comoriens dans moins de 10 ans.

Alors, le danseur Saïd Larifou et les autres mendiants de la politique peuvent continuer à rêver du partage, après avoir cautionné un simulacre de bilan de 42 ans que même les enfants des crèches savent que ça ne fournit ni un morceau de craie, ni un balai. Les moins endormis, comme les Fédérations de France, d’Anjouan et Mohéli du Parti RADHI et les frondeurs de la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC), avec à leur tête le Député du Hambou (même dans le Hambou!), n’y vont plus de main morte. Ils ne font qu’annoncer les nuages qui s’amoncellent et masquent l’épée de Damoclès suspendu sur la tête du tyran. Et ce n’est pas à moi que ça s’adresse. Mais qui vivra ne tardera point à voir!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 31 août 2017.


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