Mzimba, Mouigni, Ahamada Mahamoud: Azali-2024

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Mzimba, Mouigni Baraka, Ahamada Mahamoud: Azali-2024

Azali a demandé à ses trois larbins de torpiller la vraie opposition

Par ARM

       Commençons par rappeler deux faits essentiels pour mieux comprendre ce qui va suivre.

1.- Lors de la mascarade électorale de 2016, Ibrahim Ali Mzimba avait été le colistier de Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, au titre de la Grande-Comore.

2.- Ahamada Mahamoud, Avocat du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, a pour mentor et allié politique Maoulana Charif, ministre de l’Économie et des Finances, et organisateur des vols d’argent public du dictateur Assoumani Azali Boinaheri lors de sa junte militaire des années 1999-2006, un de ses plus fidèles suiveurs dans ses folies et dérives folles actuelles.

Ce rappel étant fait, il conviendrait de signaler aux masses populaires et aux chancelleries que les grandes manœuvres du dictateur Assoumani Azali Boinaheri pour 2024 ont d’ores et déjà commencé. Le tyran de Mitsoudjé a préparé Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, et Ibrahim Ali Mzimba pour torpiller la vraie, unique et seule opposition. Ibrahim Ali Mzimba a commencé par se rapprocher d’Ahamada Mahamoud afin de l’amadouer, comme il le fait toujours avec ses victimes, avant de les poignarder sur le dos. Il a tellement encensé Ahamada Mahamoud que dernier avait accepté de le prendre dans ses bagages pour rencontrer en voisin le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi dans sa prison de Voidjou. Or, Ibrahim Ali Mzimba, alors Bâtonnier de Moroni, n’a jamais dénoncé l’arrestation arbitraire et l’emprisonnement illégal et anticonstitutionnel du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi par simple papier sans la moindre valeur juridique et judiciaire d’un secrétaire général du ministère de l’Intérieur, qui n’a aucune compétence judiciaire. Cette visite diabolique a eu lieu en 2022.

Pour Ibrahim Ali Mzimba convaincre Ahamada Mahamoud d’être tous les deux en binômes devait être acquis pour qu’ils puissent faire un arrangement destiné à ramener Kiki dans leur stratégie. L’arrangement avait été acté, et Ibrahim Ali Mzimba s’était rendu à Paris pour rencontrer Kiki. Il avait fait l’offre à Kiki. Selon lui, l’alliance avec Kiki et Ahamada Mahamoud est une bonne stratégie pour l’élection qui n’aura pas lieu en 2024. Mais, Kiki n’est pas tombé dans le piège: il a senti l’arnaque d’Ibrahim Ali Mzimba et s’est empressé de décliner l’offre. Dès lors, Ibrahim Ali Mzimba continue son chemin avec Ahamada Mahamoud. Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, attend le moment où leur chef commun, le dictateur psychotique et psychopathe Assoumani Azali Boinaheri, lui dira d’intégrer officiellement le groupe destiné à torpiller la vraie opposition.

Par ailleurs, après le retour d’Ibrahim Ali Mzimba à Moroni, comme par enchantement et par hasard, le complice Ahamada Mahamoud a invité la presse pour dire qu’il était prêt à participer aux élections qui n’auront pas lieu en 2024, à condition qu’elles soient sécurisées. Mais, par qui, pardi? Comme un singe, il répète le mot d’Ibrahim Ali Mzimba sur Africa 24, lors d’une interview où il dit valider toutes les illégitimités d’une Assemblée illégitime parce que non élue.

Une chose est maintenant certaine: Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, Ahamada Mahamoud et Ibrahim Ali Mzimba sont prêts à participer aux élections qui n’auront pas lieu en 2024, le reste ne relevant que du détail. Ibrahim Ali Mzimba, ou Ibrahim Ali, c’est selon, se targue d’avoir des amis en France, notamment le Groupe Bolloré, qui se seraient engagés auprès de lui à le soutenir s’il était candidat à l’élection qui n’aura pas lieu en 2024. Ibrahim Ali Mzimba s’empresse de préciser qu’il n’est pas Français, donc qu’il peut être candidat. Tout ceci est bien dit, et même très bien dit, mais il ne dit rien sur Ibrahim Ali, soit sa seconde identité, usurpée parce que le vrai Ibrahim Ali est diplômé et est bel est bien Français. Il y a à peine quelques heures, Ahmed Hassane El Barwane, secrétaire général du Parti Juwa du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, est entré dans la danse et a contredit son chouchou et dulcinée, Ahamada Mahamoud. En effet, il l’a humilié en disant que les élections de 2024 n’auront pas lieu, et ce, quelles que soient les conditions. Ahamada Mahamoud pousse des ailes dans sa vantardise de manant: il n’a pas vocation à imposer une conduite électorale à un parti politique dont il n’est qu’une branche morte, artificielle et circonstancielle de temps. Ce sont deux sons de cloches au sein d’un seul parti politique. Ça fait enfantin et pas crédible pour le premier parti politique du pays, juste avant ou juste après l’UPDC.

Entre ceux, comme Ahamada Mahamoud, noyauté et manipulé par le faussaire Ibrahim Ali Mzimba, à la solde du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, et Ahmed Hassane El Barwane, qui compose avec l’aile sincère de l’UPDC du Vice-président Mohamed Ali Soilihi, l’opposition n’est pas sur la même longueur d’onde et n’a pas la même stratégie.

Et comme si tout cela ne suffisait pas, l’autre traître et pion, Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, manipulé et corrompu, comme Ibrahim Ali Mzimba, par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, a fait volte-face, mais de façade pour continuer à trahir. En effet, bien qu’il ait toujours, et ce depuis au moins 2015-2016, contesté le leadership du Vice-président Mohamed Ali Soilihi, il vient subitement de revenir à des «bons sentiments» de larmes de crocodile envers le même Vice-président Mohamed Ali Soilihi. Il fait tout pour se rapprocher de lui, afin de mieux le poignarder sur le dos. Pourtant, Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, juste après le procès qui n’a pas eu lieu contre d’éminentes personnalités innocentes, dont le Vice-président Mohamed Ali Soilihi, disait à qui voulait l’entendre que «Mamadou est fini. Il est “cadavréˮ et ne pourra pas rentrer aux Comores avant les élections présidentielles de 2024». Voire…

De ce fait, une alliance avec le Vice-président Mohamed Ali Soilihi ne serait que tout bénéfice pour Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi. Ce dernier est convaincu que le Vice-président Mohamed Ali Soilihi pourrait le soutenir et si, tel serait le cas, Bête-Salam serait à sa portée et à sa porte. Il oublie juste une chose fondamentale: le Vice-président Mohamed Ali Soilihi et tous les autres Comoriens aimant leur pays se méfient du boulanger Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi. Nombreux Comoriens vont plus loin, disant préférer le diable et Satan Assoumani Azali Boinaheri à Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi. Ce garçon est celui qui a toujours contesté le leadership naturel et salutaire du Vice-président Mohamed Ali Soilihi, et a fini par semer la zizanie dans les rangs de l’opposition. Celle-ci est très mal partie. Elle est noyautée par les triumvirs de la haine et de l’irresponsabilité que sont Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, Ahamada Mahamoud et Ibrahim Ali Mzimba, qui essayent, tous trois, de fragiliser l’opposition et légitimer une élection qui n’aura pas lieu en faveur de leur chef, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Comme a dit l’autre, à Moidja, Hamahamet, «ce sont des vrais salopards».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 28 janvier 2023.


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