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Comme Halima, A. Azali a retrouvé ses vieilles habitudes

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Comme Halima, A. Azali a retrouvé ses vieilles habitudes

Ses faux dollars hier, ses faux euros par Kiki aujourd’hui

Par ARM

       L’«émergent» Assoumani Azali Boinaheri est une marque de fabrique dont les principales caractéristiques sont:

1.- La violence politique et la fraude électorale.

2.- La dictature, le népotisme, l’esprit villageois et le vol d’argent public.

3.- La fabrication et la mise en circulation des faux billets.

4.- L’autisme et le sentiment d’omniscience chers aux dictateurs bouchés et bornés.

5.- La pyromanie et les incendies sur les institutions financières qu’il a ruinées (Direction des Impôts, Trésor public, Banque de Développement des Comores, etc.).

Il vient d’alimenter la chronique par les faux billets de 50 euros qu’il a fait fabriquer et qu’il a mis en circulation aux Comores. Les gogos, les gagas de la tête et les beaufs accusent Kiki d’être à l’origine de cette fausse monnaie. Kiki est un voleur abject qui mérite 36 peines de réclusion criminelle à perpétuité, c’est un voyou de la pire espèce, c’est le chef d’un escadron de la mort, c’est un criminel qui a du sang sur les mains, c’est un fieffé menteur, un faussaire de diplôme qui s’attribue un «Doctorat en Intelligence économique», c’est un voleur qui a ruiné les Douanes comoriennes et c’est un pratiquant de la polyandrie. Mais, dans l’affaire des faux billets de 50 euros, ce n’est pas Kiki qu’il faut voir, mais son chef, le Docteur (en Économie) Assoumani Azali Boinaheri.

Il n’y a eu de circulation de fausse monnaie ni sous Ali Soilihi, ni sous Ahmed Abdallah Abderemane, ni sous Saïd Mohamed Djohar, ni sous Mohamed Taki Abdoulkarim, ni sous Tadjidine Ben Saïd Massounde, ni sous Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, ni sous Ikililou Dhoinine. Or, chaque fois que le fugitif national Assoumani Azali Boinaheri pointe le nez quelque part, de la fausse monnaie apparaît, comme c’est le cas actuellement. Dès lors, relisons cet article fort intéressant publié par La Gazette des Comores le 27 juillet 2001, lors de la première kleptocratie du faux-monnayeur Assoumani Azali Boinaheri:

 «Trafic de faux billets – Des membres du cabinet du Colonel seraient impliqués

       Une demi-douzaine de personnes ont été écrouées pendant que d’autres sont placées sous contrôle judiciaire de ce réseau de fabrication de faux billets comoriens de 10.000, 5.000, 2.500 et 1.000 francs. En effet, selon la déclaration du ministère de l’Intérieur, c’est depuis un an environ que les services de renseignement du ministère de l’Intérieur mènent des investigations pour démanteler le réseau. Les enquêtes ont permis les arrestations de deux personnes supposées être les tenants du réseau, un certain Saïd Ali, originaire de Koimbani-Oichili, soupçonné d’être le cerveau de ladite affaire, et le nommé Mistoihi, originaire de Dzahani II. D’autres personnes dont les noms courent dans la rue, qui semblent impliquées dans cette affaire, ne sont toujours pas inquiétées. Elles semblent bénéficier de protection en haut lieu de par leurs fonctions aux côtés du Colonel Azali.

       Deux autres personnes, les nommés Haddad, propriétaire du restaurant Le Quotidien, originaire de Mitsamiouli, et Toihir dit James Or, originaire de Mitsoudjé, ont été arrêtées et placées en mandat de dépôt par la suite. La Banque centrale aurait fait savoir aux autorités comoriennes que la Banque de France, garant du franc comorien, exige que cette affaire poursuive son cours et que la justice fasse son travail sans entrave.

       Ces derniers jours, l’enquête, qui avait semblé en stand-by, a repris. Le conseiller politique du Colonel Azali Assoumani, Ousseine Boina Boina, a été entendu par la police judiciaire le mardi 24 juillet. Le secrétaire général de la Présidence, M. Mahmoud dit Lamartine, devrait être convoqué incessamment également par la police. D’autres personnes haut placées seraient sur la liste. L’affaire semble prendre une tournure internationale du fait qu’un ressortissant suisse serait le cerveau de cette affaire. Un Mozambicain serait également impliqué et recherché par la police. Mais aussi des billets de 500 francs français auraient été interceptés par la Banque centrale et remis aux autorités compétentes.

       Il est à croire que ces faux billets ont été fabriqués à l’île comorienne de Mayotte, où Saïd Ali a résidé un temps. À l’heure où nous mettons sous presse, nous aurions appris que le juge d’instruction chargé de cette affaire aurait été dessaisi de cette affaire au profit d’un autre juge à la demande du Procureur général. Toujours est-il que dans cette affaire, il y va de la crédibilité du franc comorien. Le pouvoir et les autorités judiciaires ne doivent pas jouer avec notre monnaie, qui reste le seul indicateur fiable et stable de l’économie comorienne»: SOB: Trafic de faux billets. Des membres du cabinet du Colonel seraient impliqués, La Gazette des Comores n°89, Moroni, 27 juillet 2001, p. 3. Le Colonel dont parle l’article est le faux-monnayeur Assoumani Azali Boinaheri.

Donc, avant d’accuser le seul Kiki, il faut savoir de quoi on parle. Le faux-monnayeur Assoumani Azali Boinaheri, ne voyant pas venir ses prétendus 4,3 milliards d’euros (!) prétendument promis lors de sa très controversée conférence des «broyeurs des fonds» à Paris en 2019, s’est jeté dans les faux billets. Ça s’appelle «l’émergence à l’horizon 2030».

Par ARM

Le copier-coller a définitivement tué la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Vendredi 5 juin 2020.


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