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Les Comoriens ne sont pas en deuil pour Ahmed Sambi

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Par ses provocations infantiles, Ahmed Sambi s’est rendu lui-même indésirable

Par ARM

   Le dimanche 5 juillet 2015, l’inégalable et inimitable Ibrahim Mhoumadi Sidi, connu pour son absence totale de morale, de probité, de dignité et de personnalité, et désormais porte-parole de «l’opposition républicaine» la plus haineuse et la plus antirépublicaine du monde, s’est couvert de ridicule et d’opprobre, en proférant sans retenue, ni gêne, ni honte, des mensonges et insanités qui auraient fait mourir toute personne bien élevée et honnête. Voici les mensonges éhontés que débite sur une vidéo pathétique cet adulte qui a perdu une bonne occasion de se taire: «Honorables personnes qui me regardez en ce moment. Je m’appelle Ibrahim Mhoumadi Sidi. Je suis le porte-parole des six partis politiques constituant le Rassemblement des Patriotes, une coalition qui comprend le Parti Juwa, le Parti PEC, le Parti ADD Zam-Zam, le PASOCO, RIDJA et CADIM. Je souhaite m’adresser à vous par délégation de ces partis et de leurs dirigeants pour vous faire part de la grande tristesse qui accable ces partis politiques et leurs responsables à la suite de ce qui s’est passé dans notre pays, parce que demain, nous célébrons le quarantième anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance. Et Son Excellence Monsieur Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, ancien Président de la République, n’a pas été invité par le gouvernement à cette célébration. En tout état de cause, c’est un grand deuil parce qu’il s’agit d’une fête pour l’ensemble des Comoriens, des hommes comme des femmes, des grands comme enfants, des petits et des vieux parce qu’une personnalité aussi honorable, qui a dirigé notre pays pendant 5 ans, qui a fait des réalisations que toute personne pourra constater. Il y a ceux qui en sont satisfaits et il y a ceux qui ne le sont pas, mais quand il s’agit d’une fête comme celle-là, il a été banni pour qu’il n’y assiste pas. Il n’y a pas été invité. Cela étant, nous avons jugé nécessaire de vous faire part de cette affaire, pour vous montrer notre honorabilité, pour montrer la tristesse qui est la nôtre. Si demain, vous apprenez autre chose, vous devez savoir qu’il s’agit de mensonges et de mensonges parce qu’il n’y a pas été invité. Ils [les gens du gouvernement] pourraient installer une chaise et son nom dessus, mais il s’agira d’une mise en scène. Il n’a pas été invité. Nous étions avec lui. Ensemble, nous avons procédé à la rupture du jeûne du Ramadan, et il nous a dit qu’il n’a pas été invité. Nous avons donc saisi cette occasion pour expliquer, vous les Comoriens, ceux qui pourriez nous entendre ou nous voir, pour que vous compreniez que cette honorable personnalité n’a pas été conviée, mais la fête se fera. Que la paix de Dieu soit avec vous». Bien sûr que la fête se fera très bien sans Ahmed Sambi.

   Bande de menteurs pathologiques! Vous vous attendiez à quoi, quand, le 6 juillet 2014, le même Ahmed Sambi a été invité à la célébration de la Fête nationale de l’Indépendance, et toute honte bue, était arrivé Place de l’Indépendance de Moroni, débout sur sa voiture au toit ouvrant et ouvert comme s’il était le Président en exercice du pays, insultant toutes les institutions du pays et le choix souverain et sacré du peuple comorien, qui a porté Ikililou Dhoinine à la Présidence du pays? Ce 6 juillet 2014, il s’était d’ailleurs couvert de honte parce qu’il avait «oublié» de payer les badauds du Marché de Volo-Volo qu’il avait mobilisés contre une promesse de 1.000 francs comoriens chacun pour les applaudissements et les acclamations rituels Place de l’Indépendance. En juin 2015, au deuxième jour du Ramadan, mois sacré chez les Musulmans, le même Ahmed Sambi avait tout fait pour se retrouver dans la même mosquée que le Président Ikililou Dhoinine aux fins de provocation, et avait mobilisé ses compatriotes anjouanais qui squattent les environs du Café du Port de Moroni, dont aucun ne fait la prière et dont certains sont connus comme faisant partie des réseaux les plus envahissants des homosexuels de Moroni. Ils leur avaient demandé de faire irruption dans une mosquée pour houspiller le Président de la République et le Vice-président Mohamed Ali Soilihi. C’est le jour où l’ancien ministre crypto-sambiste Ahmed Hassan El Barwane, devenu un vulgaire chiffonnier, a failli tuer un jeune de Magoudjou, Moroni, à coups de poings.

   Donc, contrairement aux allégations d’Ibrahim Mhoumadi Sidi, son idole Ahmed Sambi n’est pas une «honorable personnalité», mais un vulgaire voleur d’argent public, l’homme des 50 mensonges d’anthologie, l’homme qui a commandité l’assassinat du Lieutenant-colonel Combo Ayouba, l’homme qui a été incapable de réaliser la moindre de ses fumeuses promesses électorales de 2006, celui qui a tout vendu, y compris la nationalité comorienne, qu’il a ravalée au simple rang de «citoyenneté économique», l’homme qui a acheté deux cimenteries à Mtwara, en Tanzanie, des immeubles à Majunga, Madagascar, des villas à Dubaï, un appartement au quartier des Olympiades, dans le 13ème arrondissement de Paris, etc.

   En réalité, à partir du moment où Ahmed Sambi a fait de la provocation et de l’apologie de la haine sa seule façon de faire de la politique, il s’est exclu lui-même de l’honorabilité et même de la Communauté des Musulmans. Ahmed Sambi est dans la catégorie des gens qui s’excluent de la Communauté des Musulmans et de la Loi, ceux que dénonçait feu Sa Majesté le Roi Hassan II lors de son discours 9 octobre 1981, lors de l’ouverture de la session parlementaire marocaine de l’automne 1981: «Ces gens se sont exclus de la Communauté des Musulmans» et «quiconque ignore la Loi doit s’attendre à être ignoré d’elle». Ahmed Sambi fait de lui-même un paria. Et, contrairement aux insanités sorties de la bouche d’Ibrahim Mhoumadi Sidi, le refus du gouvernement de faire parvenir une invitation au provocateur Ahmed Sambi n’est ni «un deuil», ni «une grande tristesse», mais une fête dans la Fête nationale du 6 juillet 2015 parce que les Comoriens peuvent célébrer cette fête dans le calme et non dans les enfantillages d’un frustré devenu gaga prématurément, du fait de sa propre méchanceté.

   Aujourd’hui, aucun Comorien aimant sincèrement son pays n’est en «deuil» à cause de l’homme qui a ruiné les Comores en cinq ans et qui passe son temps à provoquer les pouvoirs publics afin que ces derniers réagissent par la violence pour qu’il puisse se poser en victime et en martyr. Les pouvoirs publics ont réagi intelligemment, en refusant de céder à la provocation et en ne l’invitant pas. C’est tout. Le gouvernement n’a même pas besoin de lui réserver une chaise vide avec son nom dessus parce qu’il veut démontrer que cet homme n’est ni indispensable, ni utile. L’invitation envoyée à Ahmed Sambi aurait été une incitation au laxisme et à l’impunité, un appel à la perturbation de la cérémonie. Il n’a pas été invité, et ce n’est pas pour cela que les Comoriens seront en «deuil». Bien au contraire, ils sont heureux de voir le gouvernement prendre des mesures pour isoler un poison mortel.

   Quant aux partis politiques qui constituent le pathétique «Rassemblement des Patriotes», ils font rire parce que les chefs de toutes ces formations politiques qui ne représentent rien ont tous tenu des propos très durs en public contre Ahmed Sambi. À leur égard, on peut donc parler du Rassemblement des «Hypocrites et des Mendiants». Il s’agit d’une association de fauteurs de troubles publics qui finira par être qualifiée d’association de malfaiteurs. Chaque membre de cette coalition est spécialisé dans un domaine spécifique de la malfaisance et du mal en politique, en Droit et contre la morale, et cela va de l’escroquerie au vol qualifié, en passant par l’inceste, les tentatives de putsch et autres maux. L’inceste, c’est quand même un grave crime aux yeux du Droit et de la morale. Alors, quand on voit ces gens-là se poser en chantres de la bienfaisance étatique et républicaine, on s’interroge. On doit leur demander d’arrêter le ridicule parce que leur petit jeu autour d’Ahmed Sambi n’est même pas appelé à durer, et quand il prendra fin, ils devront comprendre que le mieux à faire en ce moment, c’est de se taire au lieu d’aller sur l’espace public pour dire qu’ils sont choqués pour avoir vu un singe faire de la grimace, parce que faire le mal est tellement ancré en Ahmed Sambi que quand ce dernier fait le mal, il est dans la posture d’un singe qui fait la grimace, et il s’agit d’un non-événement parce que le propre du singe est de faire la grimace.

   Que valent électoralement les organisations politiques rampant aux pieds d’Ahmed Sambi? Rien. 5 Députés pour le Parti Juwa, un seul Député pour le PEC, aucun élu pour ADD Zam-Zam, aucun élu pour le mort et enterré PASOCO, aucun élu pour le RIDJA et aucun élu pour CADIM. Alors, si ces partis insignifiants sont en «deuil» parce que leur chef Ahmed Sambi n’est pas invité aux cérémonies du 40ème anniversaire de l’indépendance des Comores, ça ne doit pas faire beaucoup de monde. Ça doit faire à peine quelques individus. Si ces partis étaient sérieux, cela se serait su de la manière la plus rationnelle et objective: ils auraient des électeurs, des électrices et des élus. Et si les électeurs et les électrices les méprisent, c’est parce qu’ils n’ont aucune forme de crédibilité. À Mohéli, le proverbe bien connu dit: «Le cabri qui n’a pas de cornes, Dieu connaît ses intentions». Il suffirait donc que ce cabri ait de cornes pour qu’il s’en serve et tue tout le monde. On pourrait donc extrapoler et dire: «Les partis politiques sans électeurs, ni électrices, ni élus, Dieu connaît leurs intentions», des intentions forcément fondées sur le Mal. Les partis constituant l’axe du Mal peuvent cuver leur «deuil» pour leur gourou, et les Comoriens s’en moquent.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 6 juillet 2015.


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2 Comments

  • Djimba

    juillet 6, 2015 at 2:54

    Azali n’était pas invité par sambi le 6 juillet 2006 et alors où est le problème? Je demande à tous les comoriens d’acheter le CD d’Oustadh Said Harouna qui parle de sambi et le chiisme. Ce CD est vendu au terrasse du magasin en face de l’hopital El Maarouf. Ce Cd parle de tous les mensonges de sambi. Publions ce CD dans les réseaux sociaux pour mieux informer les comoriens qui est sambi. Bravo Oustadh Said Harouna.

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  • Ali Himidi

    juillet 6, 2015 at 5:56

    بسم الله الرحمن الرحيم
    Que Dieu protège les Comores de ses ennemis!Vous utilisez votre manière contre ces leaders malfaiteurs. On vous demande de bien lutter en dénonçant les racines du mal. Pourquoi vous citez les petits délinquants du café du port mais jamais leurs chefs qui sont à l’assemblé qui luttent pour leurs droits de sexe.Le bilan des partisans de l’opposition est lourd et surtout juwa. La chance que Ikililou donne aux comoriens l’alliances de son nouveau gouvernement; on attend beaucoup de Bolero et Msaidie. Qu’ils réalisent les reves des comoriens honnetes. Aujourd’hui ce qu’on doutait de la justice comorienne est officielle, nos avocats, magistrats ect qui sont avec l’opposition ne sont que des hypocrites.

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