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De Beït-Salam, Maison de la Paix, à Baït Machaka

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De Beït-Salam, Maison de la Paix, à Baït Machaka

Baït Machaka, Maison des Tourments et Persécutions

Par ARM

       Beït-Salam, La Maison de la Paix, devenue Bête-Salam, puis Baït-Machaka, la Maison des Tourments et des Persécutions. On dit que le lieu est hanté et que la nuit, l’âme du propriétaire initial du site, paix à son âme, tourmente l’occupant des lieux. Il y a de quoi, quand on connaît les horreurs qui s’y perpètrent, surtout depuis le jeudi 26 mai 2016. Superstitions de vieilles femmes? Faisons attention! Prenons connaissance de ce récit fait par Lotfi Ben Chrouda, le majordome de Zine El Abidine Ben Ali (1936-2019), l’ancien dictateur de Tunisie (1987-2011) sur le moment où le satrape déchu et sa famille étaient obligés de fuir par avion vers l’Arabie Saoudite, où il est mort le jeudi 19 septembre 2019: «Le Président pleure et refuse de monter dans l’avion.

  • Partez tous, allez-vous-en tous, moi je veux rester, c’est mon pays!

Il veut rester et mourir sur le sol tunisien. Peut-être songe-t-il à un rêve qu’il m’avait raconté il y a quelques temps. Un matin, il s’était réveillé affolé:

  • Lotfi, Lotfi, j’ai fait un rêve, va vite faire un sacrifice et distribue de l’argent au peuple. Dépêche-toi! Sidi Hmid Bannour, le marabout, m’a parlé, il m’a dit: “Tu m’as déplacé pour construire ton palais, moi je vais te déplacer au-delà des mers, et tu mourras en pays étrangerˮ. […].

Ainsi, ce sépulcre de Sidi Hmid Bannour, pendant l’époque coloniale, avait été entouré d’une barrière et était gardé par les gendarmes. Dans un premier temps, Leïla [Madame Ben Ali, la dictatrice et affairiste très corrompue] a fait construire son palais sans oser y toucher, mais le tombeau se trouvait sur l’emplacement d’une piste de jeux qu’elle voulait construire pour Mohamed. Alors, elle a décidé de déplacer le saint plus loin dans la colline, près de l’endroit où elle avait fait construire leur caveau, à son mari et à elle. Elle avait conçu leur propre demeure post mortem de manière que l’emplacement de leurs crânes soit toujours tourné du côté du palais. Jamais, dans ses prévisions les plus sombres, Leïla n’avait envisagé la possibilité de quitter le pouvoir. Le Président n’osa pas s’y opposer. Sidi Hmid Bannour fut exhumé par un groupe d’imams réciteurs de Coran. Depuis, le saint les tourmentait à tour de rôle. Ils faisaient tous les deux le même cauchemar et en étaient si touchés que lorsque cela arrivait, je devais préparer une dizaine de moutons pour les offrir en sacrifice»: Lotfi Ben Chrouda: Dans l’ombre de la reine. Par le majordome des Ben Ali, Éditions Michel Lafon, Neuilly-sur-Seine, 2011, pp. 177-178.

Baït Machaka a ses saletés. Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri et la dictatrice Ambari Darouèche y dansent et «prient» nus comme des vers, devant leurs sorciers venus spécialement de Pemba, Tanzanie. Ils y ont fait enterrer une vache vivante et d’autres saloperies pour de la magie noire. Baït Machaka, censée abriter la sagesse et la morale, est la maison de la triche, de la manipulation, de la planification et de l’exécution de la mort: rapinerie et crapulerie des élections présidentielles de 2016 et 2019, assassinats de civils et de militaires, dont le Major Hakim Bakari dit Bapalé, d’Anjouan, le Commandant Fayçal Abdou Salami de Grande-Comore, pour ne citer qu’eux.

Les Comores sont devenues depuis le 26 mai 2016 un immense champ de mort, deuils et terreur. Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri est le plus grand tueur de l’Histoire comorienne. Il tue sans la moindre raison, mais juste parce qu’il aime l’odeur de la mort. Il a porté le taux de criminalité politique à son niveau le plus élevé. Il a fait des Comores un «État» assassin. L’injustice prime sur le Droit. Personne n’a confiance en un régime politique illégitime, anticonstitutionnel, illégal et criminel. Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri est arrivé au pouvoir le 30 avril 1999 (3+4+5 ans) par coup d’État militaire, s’y était maintenu par la fraude électorale de 2002 («élu à 100%»), a été «élu» en 2016 à «104%» et en 2019 à la suite d’un scrutin qui n’a jamais eu lieu. Quel palmarès!

Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri tue les Comoriens dans une cruauté inégalée, et les fait enterrer dans une inhumanité propre aux hyènes, comme cela avait été le cas du Major Hakim Bakari dit Bapalé. Il a fait des Comores un cimetière à ciel ouvert. La vie a ses mystères. Voilà le militaire le plus peureux et le plus lâche devenu chef d’État-major puis dictateur à mort. Sa capacité à violer la Constitution est inédite dans les annales des dictatures. Mais, est-il en bonne santé physique et mentale? Non! Il est détruit par diverses maladies, dont la folie. Il est un fou. Son être est abject. Il aime perpétuer le malheur. Il tue, emprisonne en masses, et fait exil ceux qui ne sont pas d’accord avec lui. Il est une calamité.

Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri est malade, déshumanisé et angoissant. Il récompense le Mal et écrase le Bien et ceux qui le font. Malheureux, il est également triste. Comme son fugitif international Hamada Madi Boléro, il vit et souffre de la négation de soi. Comme lui, il est un renégat. Il marche bien avec ceux qui se renient. Depuis longtemps, particulièrement depuis 1999, il rêvait d’être empereur. Inhumain, il est profondément ingrat. Il éprouve une joie sadique à faire le mal à ceux qui lui ont rendu service. Son ingratitude, sa haine, sa méchanceté et son acharnement sur le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi sont obsessionnels. Il humilie et prive de liberté Ikililou Dhoinine, qui n’est pas à plaindre, qui lui a donné le pouvoir à «104%» en 2016.

Ahmed Abdallah Mohamed Sambi avait été sincère envers le dictateur Assoumani Azali Boinaheri en 2016, et cette sincérité de bon Musulman s’en remettant à Dieu en toutes choses l’a conduit dans l’isolement total de toute humanité. Ahmed Abdallah Mohamed Sambi ne méritait pas cela. Il a toujours été sincère avec ses alliés. Ikililou Dhoinine l’a poignardé sur le dos, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri par le ventre, et les Émirats Arabes Unis lui ont arraché le cœur.

Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri se venge car il a été hué par les Comoriens quand il quittait le pouvoir en 2006. Prochainement, c’est son cadavre qui sera hué. Il n’y échappera pas. Il se voit en lion invincible, mais sera une fourmi vaincue. Il s’est acharné contre ceux qui disent qu’il a volé les élections de 2016 et 2019. Il domine en écrasant les autres. Il a prévu de mourir au pouvoir. Il n’est pas concerné par la vie des Comoriens. Il est entouré par les idiots qui ne savent qu’obéir obséquieusement. Il déteste les cadres intelligents ou instruits. Il est dans la paranoïa.

Il est un violeur et un agresseur de la République, en recourant à des manipulations sataniques. Il souffre de 3 maladies graves: mégalomanie, mythomanie et sadomasochisme. Il est en pleine dégradation psychique et dans un complexe d’infériorité, qu’il voit en signe de supériorité. Il a tué le semblant d’unité qui restait au pays. Il a lié sa survie physique et politique aux résultats de l’élection présidentielle française de 2022.

De source autorisée, on apprend qu’il se réveille souvent la nuit et déclare à son épouse: «Ils sont là pour me prendre et me tuer». Durant sa carrière, en mauvais chef, il n’a jamais pu établir des relations humaines avec les autres. Il est au pouvoir après avoir pourri d’argent le «Colonel» Youssoufa Idjihadi dit «Youssoufa-Mfamanga», «Youssoufa-Poisson-Séché», l’ancien vendeur de poisson séché au marché. D’autres, avant lui, régnaient par la corruption et la terreur. On sait ce qu’il est advenu d’eux.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 25 juillet 2021.


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