Hassani Hamadi, dans les zigzags les plus déroutants
Personne ne sait avec qui il est, contre qui il est. Le flou!
Par ARM
Le danseur et contorsionniste Valentin le désossé (1843-1907) se repose enfin en paix dans sa tombe. Ne vient-il pas de trouver un digne successeur? Oui, mais qui est ce successeur? Ce successeur a un nom, un visage et une adresse. Il s’appelle Hassani Hamadi Mgomri, le Gouverneur sortant de la Grande-Comore, ci-devant candidat à la mascarade électorale en cours aux Comores et à l’issue de laquelle existe déjà un «vainqueur» dès le premier tour: le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».
Hassani Hamadi Mgomri a annoncé sa décision de se rallier au «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri au second tour de la mascarade électorale, avant même le dépôt de sa candidature. Aujourd’hui, il prétend que s’il est élu, il jettera en prison le même «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri. Grand et émérite spécialiste mondial des contorsions politiciennes, il a fourbi ses armes en matière d’hypocrisie politique dès 2018 quand il disait le matin à l’opposition qu’il était dans l’opposition, et en début de soirée au bambochard Assoumani Azali Boinaheri qu’il était avec lui mais que l’opposition mentait sur son compte. On se souvient du jour où, après avoir fait une belle déclaration contre les assises, il avait convoqué le bandit Cheikh Salim de la Cour suprême des Rumeurs et des Ragots pour lui demander d’aller dire au dictateur fou de Mitsoudjé qu’il était son partisan le plus fidèle.
Avant les déclarations de candidatures, il avait présenté à des notables de la Grande-Comore l’idée d’une grande candidature soutenue par de nombreux prétendants au trône. C’est lui-même qui avait proposé le nom de Maître Fahmi Saïd Ibrahim devant Saïd Hassane Saïd Hachim. Or, cela ne l’avait guère empêché de déposer sa candidature alors qu’aucun désaccord n’avait été constaté.
Hassani Hamadi Mgomri est roublard, inconstant, insaisissable, déroutant, brinquebalant, zigzagant, fuyant, faux, faux-cul et fourbe. Cependant, Mouigni Baraka Saïd Soilihi, son prédécesseur au Gouvernorat de la Grande-Comore, ne vaut guère mieux. Lui aussi a conclu un pacte satanique avec le «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri.
Charmante mentalité…
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 2 mars 2019.
