Le réalisme de l’opposition est un facteur d’espérance
Sa nouvelle mobilisation fera chasser la dictature du pays
Par ARM
Du pétrole et du gaz aux Comores… La belle affaire. Pour l’instant, personne n’en a vu ne serait-ce que le début d’un commencement d’une gouttelette. Donc, la communauté internationale répugne à se mobiliser pour des mangues, du manioc et des bananes. Les Comoriens vivent dans une dictature bananière qui les tue, et la communauté internationale s’en moque en regardant ailleurs, notamment au Nicaragua, où le pétrole coule à flots.
Heureusement que les candidats de l’opposition, malgré leurs divergences et leurs appétits de pouvoir, ont pris la mesure du danger et réclament de plus en plus de vraies élections pour permettre aux Comoriens de vivre comme des êtres humains et non comme des sous-hommes. Quand, ce samedi 2 mars 2019, les candidats de l’opposition organisent un meeting commun au Stade Ajao de Moroni pour réclamer des élections régulières, le peuple respire de nouveau, se mobilisant pour chasser la dictature de Mitsoudjé. Si cette mobilisation se poursuit, il y aura des larmes de sang chez le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Ce dictateur fou est tellement coupé des réalités du monde qu’il croit que, malgré le cri de haine qui le poursuit, il peut se faire «élire» à 100% dès le premier tour. Rira bien qui rira le dernier…
L’opposition doit rester dans la mobilisation.
Le peuple aussi.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 2 mars 2019.
