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Testament politique. Pensons tous à Ahmed Sambi

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Testament politique. Pensons tous à Ahmed Sambi

Il est emmuré, loin des humains, très loin de l’humanité

Par Courou Courou

       Farouk de Mitsoudjé est décédé en prison, faute de soins, sous la présidence d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi! Plusieurs personnes, anciens responsables politiques sous Azali Assoumani 1 (1999-2006), et autres, malmenés et emprisonnés, toujours sous la présidence d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, etc. La liste des abus et des malversations de plusieurs natures serait longue à énumérer sous l’ère du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.

Pourtant…

Pourtant, tous ces faits avérés, qui se sont déroulés, il n’y a pas si longtemps dans notre pays, ne sauraient aucunement justifier que l’on jette Ahmed Abdallah Mohamed Sambi aux chiens et qu’on l’abandonne dans son triste sort, au risque de sa propre vie qui, aux dires des uns et des autres, serait fortement menacée.

Azali Assoumani et les siens ont ouvert largement une porte qui était légèrement entre-ouverte par le système Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, avec comme ministre de la Justice, Madi Ali, qui eut à goûter à son tour les délices de nos inhumaines prisons.

En faisant subir à l’ancien président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi ce qu’aucun Président comorien n’a connu auparavant, c’est-à-dire, être emmuré sans le moindre jugement, laissera des traces profondes dans l’Histoire politique de notre pays; ce sont des traces qui ne seront pas prêtes à s’effacer.

Le régime dictatorial d’Azali Assoumani et compagnie est en train, par sa haine viscérale, vouée à tous celles et ceux qui refusent de faire allégeance, de créer une jurisprudence en matière de règlement de comptes qui se transmettra de famille en famille, de fils en fils, de village à village et d’une île à l’autre.

Serait-ce l’émergence égrenée par les azalilologues et azali-éloges, à longueur de journée? Cultiver la haine entre les Comoriens que nous sommes et semer la graine de celle-ci comme legs aux générations futures? Un vrai musulman peut-il agir et répondre par la haine, le mal par le mal, quand bien même en a-t-il été victime?

Notre pays est en train d’emprunter une dangereuse pente qui risque de nous faire tous plonger dans des ténébreux chaos dont Dieu seul sait la profondeur.

J’en appelle au brin d’humanité qui resterait à Azali Assoumani, sa famille et ses adorateurs, afin qu’ils arrêtent le massacre avant qu’il ne soit trop tard. Adhérant à l’adage selon lequel «mieux vaut tard que jamais», je vous conjure de penser à Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, en sa qualité d’époux, de père, d’ancien Président, ou d’homme tout court. Ne faites pas à autrui, fut-il votre ennemi, ce que vous n’aimeriez pas qu’on vous fasse subir.

Il n’y avait pas plus fort et plus craint qu’Ahmed Abdallah Abderemane, dans l’Histoire politique de notre pays, Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi, Hosni Moubarak, Hassan Omar El Béchir et tant bien d’autres ailleurs, et pourtant…

Par Courou Courou

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 3 février 2020.


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