Soilihi Mahmoud Mansour va-t-il devenir ministre?
Ses chances ont augmenté, ses pleurnicheries diminué
Par ARM
Soilihi Mahmoud Mansour dit Sako va-t-il, enfin, être nommé ministre et cesser ses pleurnicheries larmoyantes? Ça baigne dans l’huile pour lui. Quand le sujet est évoqué par votre site préféré, les gens l’asticotent. Au fond de lui, il est content que ce sujet soit évoqué: le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri ne va pas de l’oublier. Mais, il doit se livrer à de l’hypocrisie et répéter inlassablement à ses inquisiteurs, après avoir violemment craché par terre, levé les mains au ciel et juré comme un charretier: «ARM est fou. C’est un imposteur haineux, un menteur, un affabulateur. Il ment. Je n’ai jamais mendié un poste de ministre». En réalité, loin des Tribunaux, et en politique, Soilihi Mahmoud Mansour n’est ni un mauvais bougre, ni le mauvais cheval. C’est un garçon qui a des ambitions ministérielles somme toute légitimes. Son seul problème, c’est qu’il en rajoute quand il dénigre perfidement le seul frère qui parle de ses ambitions ministérielles. Ce n’est pas bien. Qu’on le lui dise! Allez le lui dire!
Le Mouvement du 17-Février ou M-17 refuse d’entrer dans un gouvernement du Mal. Or, il faut trouver des Mohéliens plus représentatifs que le «ministre premier» Bianrifi Tarmindhi, d’une part, et d’autre part, Mohamed Alface et Chahalane Mohamed, les deux potes et protégés de Mohamed Saïd Fazul dit Babadi ou «Mtsouzi Poitra» («Sauce gélatineuse»), le semblant de «Gouverneur» de Mohéli. Va donc pour Soilihi Mahmoud Mansour. Ce choix plaît au fugitif international Hamada Madi Boléro jusqu’à une certaine limite. Les deux anciens «Soviétiques d’Ukraine» sont comme cul et chemise, et quand le fugitif international Hamada Madi Boléro voulait faire valider son crime électoral honteux de 2002 en faveur de son «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri, pestiféré de la communauté internationale, il avait introduit son «Tovarich» («Camarade» en russe) Soilihi Mahmoud dans la mascarade.
En effet, la fraude électorale monstrueuse et infantile concoctée par l’amateur qu’est le fugitif international Hamada Madi Boléro avait été tellement stupide que Saïd Ali Kemal et Mahmoud Mradabi, qui devaient affronter au deuxième tour le putschiste Assoumani Azali Boinaheri, s’en étaient retirés: «Au deuxième tour du scrutin, Azali Assoumani est élu, le 14 avril 2002, président de l’Union des Comores à l’issue d’élections, bien entendu boycottées par l’opposition. À Moroni, des bureaux de vote sont saccagés, des barricades élevées. Dès la proclamation des résultats, ceux-ci sont contestés et huit jours plus tard annulés par une Commission nationale électorale, elle-même fort contestable»: Alain Deschamps: Les Comores d’Ahmed Abdallah. Mercenaires, révolutionnaires et cœlacanthe, Karthala, Collection «Tropiques», Paris, 2005, p. 184.
Le fugitif international Hamada Madi Boléro avait nommé une commission de juristes comoriens et étrangers non au courant du scrutin fraudé, pour le valider et attribuer à l’assassin Assoumani Azali Boinaheri 100% des voix. Dans le Tome II de ses prétendus Mémoires, il a écrit: «À Mohéli, j’ai choisi l’emblématique et célèbre Procureur Soilihi Mahamoud dit “Sakoˮ. Nous avons fréquenté ensemble l’école primaire publique de Fomboni, effectué le service national au Collège de Fomboni en 1984-1985, où nous avons étudié avant, et nous nous étions retrouvés à Kiev, capitale de l’Ukraine, en URSS, dans la même université et à la même Faculté de Droit international public. Le Procureur Soilihi Mahamoud dit “Sakoˮ est un ami personnel, avec qui j’entretiens de très bonnes relations»: Hamada Madi Boléro: Au service des Comores. Tome 2, La renaissance, Éditions Cœlacanthe, Paris, 2014, p. 62.
Aujourd’hui, Soilihi Mahmoud Mansour réclame son dû, pour validation d’une fraude.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 30 juin 2020.
