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Les Mohéliens de Bête-Salamalecs, les fraudeurs de 2016

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Les Mohéliens de Bête-Salamalecs, les fraudeurs de 2016

Ils ont repêché Azali dans la fraude et l’inconstitutionnalité

Par ARM

     Je suis scandalisé en lisant dans la presse sociale ce titre scandaleux: «Razida affirme que le clan Mamadou a volé les élections en 2016». Ah bon? Comment peut-on «voler les élections» mais en faveur de l’adversaire? La logique aurait voulu qu’on «vole les élections» pour se faire élire, mais, ici, on accuse un «clan» d’avoir «volé» les élections, mais au profit de l’adversaire. Il y a une part de vérité dans cette affirmation, mais pas du côté qu’on attend. En effet, en 2016, les pires ennemis du candidat Mohamed Ali Soilihi étaient dans son propre «clan»: les Mohéliens de Bête-Salamalecs, le Directeur de campagne électorale du Vice-président et ministre de l’Économie et des Finances, et différents voleurs, agents doubles et triples, des mangeurs à tous les râteliers, des voleurs de toutes les catégories. À ce jour, le Directeur de la campagne électorale n’a pas présenté de bilan, et s’est considérablement enrichi. Quand tel Vice-président de l’Union lui demandait pourquoi il était avec Mohamed Ali Soilihi lors de la mascarade de 2016, il dit: «Pour l’argent». Après la saleté électorale, le même Vice-président lui demanda s’il avait obtenu l’argent qu’il souhaitait avoir, et le bougre lui avait répondu: «Plus que je ne l’avais envisagé, plus que je ne l’espérais».

Il n’y a pas eu d’élection présidentielle en 2016, mais une sinistre farce, le repêchage dans la vulgarité, trivialité, saleté, médiocrité et inconstitutionnalité du dictateur et «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe, dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». On a alors vu les Mohéliens de Bête-Salamalecs dans leur petitesse: Ikililou Dhoinine, son épouse Hadidja Aboubacar et leur Raspoutine qu’est le fugitif international Hamada Madi Boléro dit Ébola ou Makridine, «Le Religieux de la Magouille».

Je suis l’auteur du seul livre publié sur la mascarade électorale de 2016. Dès octobre 2015, j’ai traqué tous les faits en rapport avec cette malédiction. J’avais été le premier à annoncer publiquement que les Mohéliens de Bête-Salamalecs complotaient contre Mohamed Ali Soilihi, et cela, avec fracas lors d’un débat télévisé m’ayant opposé à Paris à Abdou Katibou le jeudi 21 avril 2016, alors que Mohamed Ali Soilihi lui-même allait me dire chez lui, à Iconi, le dimanche 24 avril: «Maintenant, je suis convaincu que le Président Ikililou Dhoinine me soutient». Je retrace toutes les péripéties de cette fraude dont les 3 victimes sont le peuple comorien, le Vice-président Mohamed Ali Soilihi et Maître Fahmi Saïd Ibrahim. Des diplomates étrangers m’ont appelé pour me féliciter pour la qualité de mon enquête.

 

1.- Du 16 janvier 2016 à la fin du mandat des Mohéliens de Bête-Salamalecs, le 26 mai 2016, Mohamed Ali Soilihi et son colistier Houmed Msaïdié Mdahoma (ministre de l’Intérieur) ne détenaient aucun pouvoir, et n’avaient aucun moyen d’influer sur l’élection.

2.- Dès le départ, le candidat des Mohéliens de Bête-Salamalecs étaient le «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri, que les visiteurs pouvaient voir à la cuisine de Bête-Salamalecs en compagnie de Hadidja Aboubacar, épouse Ikililou Dhoinine, en train de comploter.

3.- Au deuxième tour de l’élection, Mohamed Ali Soilihi, Mouigni Baraka Saïd Soilihi et Maître Fahmi Saïd Ibrahim devaient s’affronter. L’élimination par l’inconstitutionnalité et la fraude de Maître Fahmi Saïd Ibrahim avait décidée et exécutée non pas par Mohamed Ali Soilihi, contre qui complotait le régime politique dont il Vice-président et ministre de l’Économie et des Finances, mais par le fugitif international Hamada Madi Boléro.

4.- À Marseille, au cours du meeting du dimanche 17 janvier 2016, Maître Fahmi Saïd Ibrahim avait déclaré: «Honorables personnalités, je vous dirai en conclusion, pour ne pas trop m’étaler, que dans la perspective des élections à venir, il y a des gens qui veulent nous plonger dans la panique. Ils veulent nous plonger dans la panique mais, peut-être, ne nous connaissent-ils pas. Ils ne savent pas que nous ne sommes pas des gens à qui on peut faire peur. On m’a appelé au téléphone et on m’a dit qu’il y a une certaine personne qui n’a jamais été élue, qui n’a jamais bénéficié de la confiance des Comoriens, mais qui aime régner. Elle a l’appétit du pouvoir, mais elle n’a jamais bénéficié de la confiance des Comoriens. Il paraît qu’elle a fait une réunion avant-hier, en plus, à la Présidence de la République où elle est. Cette personne s’appelle Boléro. Je ne l’ai jamais évoqué, et c’est la première fois que je l’évoque. Il paraît que Boléro a fait une réunion et a rassemblé des gens du pouvoir et des gens qui, paraît-il, ont de la puissance. Il leur a dit: “Faites ce qu’il y a lieu de faire, mais Fahmi ne doit pas être parmi les trois. Fraudez, faites ce qu’il faut faire, mais il ne doit pas être parmi les trois”. Je veux parler au frère Boléro. Je te parle devant un public. Je n’ai jamais parlé de toi, mais je te dis de faire attention. Fais attention. Fais attention, Boléro. […]. Nous te prévenons que si tu provoques du désordre, toi, Ikililou Dhoinine et les autres responsables, vous assumerez les conséquences de ce qui se passera dans notre pays». Ne sommes-nous pas dans la situation prédite par Maître Fahmi Saïd Ibrahim à Marseille?

5.- Les Mohéliens de Bête-Salamalecs avaient instrumentalisé toutes les institutions publiques et ont fraudé à «104%» au profit de leur «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe, qui accusera Ikililou Dhoinine d’être un voleur d’argent de «la citoyenneté économique» frappé de l’interdiction de quitter Mohéli. Les réseaux sociaux parlent des soins médicaux qu’Ikililou Dhoinine est parti chercher en Tanzanie en ce moment même. Les chancelleries la savent très malade, et tel pays s’était même proposé à assurer les frais de son hospitalisation à l’étranger. Mais, comment allait-il se rabaisser à demander une autorisation à un dictateur pour qui il avait trahi pour l’aider et qui s’acharnera sur lui et les siens?

6.- Alors, il faut savoir où chercher la fraude électorale de 2016, mais pas du côté de Mohamed Ali Soilihi. En faisant mes calculs, j’en suis arrivé dès 2016 à la conclusion qu’il ne fallait pas perdre son temps à chercher le nombre de ceux qui avaient trahi Mohamed Ali Soilihi, puisque ce nombre est très élevé, mais ceux qui lui étaient restés loyaux et fidèles, qu’on compte sur les doigts d’une seule main. Trop de voleurs ont trahi Mohamed Ali Soilihi en 2016. Alors, venir dire en 2022 que son «clan» «a fraudé», c’est injurier un homme bon, aimant son pays et qui n’a jamais fraudé. Un homme qui a été premier de sa classe du CP1 à l’Université ne sait pas ce que frauder signifie.

7.- En conclusion, la fraude électorale de 2016 a eu pour victimes le peuple comorien, Mohamed Ali Soilihi et Maître Fahmi Saïd Ibrahim. En octobre 2015, à l’Aéroport de Hahaya, j’avais averti Ikililou Dhoinine devant son Directeur du Protocole: «Il y a là, dehors, des gens qui ont des couteaux entre les dents et qui attendent le moment où ils pourront nous égorger tous. Si tu n’assumes pas tes responsabilités, nous allons tous en pâtir, vous qui vivez ici comme nous qui vivons à l’étranger».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 28 mai 2022.


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