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Fahmi Saïd Ibrahim ne s’intéresse qu’aux choses sérieuses

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Fahmi Saïd Ibrahim ne s’intéresse qu’aux choses sérieuses

Ni agitation, ni gesticulation, ni courses sur les toits des cases

Par ARM

       Chaque matin, en se levant, Maître Fahmi Saïd Ibrahim scrute l’horizon politique des Comores. Il lève le visage vers le ciel et se dit: «La discrétion de bon aloi et la discipline que je m’impose doivent rester ma ligne de conduite. L’heure est plus que jamais à la sagesse et à la méditation». Qu’est-ce qui n’a pas été fait à coups de campagne de diffamation haineuse, de dénigrement malveillant et de calomnies tendancieuses par l’ennemi pour tenter de le discréditer, alors qu’il est là, debout, dans la dignité et la tranquillité, la conscience tranquille? L’ennemi refuse d’admettre le credo de Maître Fahmi Saïd Ibrahim: «J’ai peur de l’œil de l’Histoire». Or, l’ennemi défie «l’œil de l’Histoire», ignorant la belle chanson du regretté Remmy Ongala de Tanzanie: «Le poisson pleure dans l’eau et ses larmes restent dans l’eau».

       Maître Fahmi Saïd Ibrahim n’a nullement attendu qu’Ibrahim Abdourazak dit Razida dise que l’élection présidentielle de 2016 avait été une mascarade honteuse et infame dont lui-même, Maître Fahmi Saïd Ibrahim, avait été une des victimes les plus directes. Personnellement, je connais l’identité et le visage du diplomate algérien qui lui a dit un jour que les chancelleries savaient qu’il avait été volé lors de la mascarade électorale de 2016. Or, dès février 2016, Fahmi Saïd Ibrahim savait tout du vol électoral qu’il avait subi et dont tous les Comoriens paient le prix depuis le jeudi 26 mai 2016, dans leur sang, la souffrance, la faim, la soif, les emprisonnements non justifiés au regard du Droit… En effet, Maître Fahmi Saïd Ibrahim a été spolié au profit du dictateur et «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

       Tout a été fait par l’ennemi pour essayer – sans y parvenir – de faire passer Maître Fahmi Saïd Ibrahim pour celui qui a trahi son ami fraternel Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, mais, l’ennemi, malgré la complicité agissante de Kiki, n’est jamais arrivé à dire en quoi Maître Fahmi Saïd Ibrahim avait trahi, puisqu’il n’a jamais trahi. En réalité, les serpents qui crient à la trahison sont les pires traîtres envers les Comores et envers le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Ces traîtres ont tout fait pour fabriquer et imposer Ahamada Mahamoud comme candidat du Parti Juwa et Avocat du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Or, Ahamada Mahamoud est un partisan du dictateur et «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe, comme il l’a prouvé en étant un fervent soutien au azaliste Maoulana Charif.

       Le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi fait comme Ahmed Osman au Maroc: il s’entoure de serpents venimeux, ses ennemis les plus aigris. Emporté par une belle plume, l’excellentissime Docteur Belkassem Belouchi a écrit sur Ahmed Osman, beau-frère du Roi Hassan II, dont il avait été le Premier ministre (1972-1979) et le Président de la Chambre des Représentants (1984-1992), l’acteur politique marocain au parcours le plus riche: «Parmi les recrues, il y a les professionnels de l’affairisme et de l’arrivisme. Il y a surtout de nombreuses personnalités en mal de trouver un refuge politique après un passé pas toujours des plus clairs. Trop de courbettes et de civilités, ces nouveaux alliés, ne voyaient en réalité qu’un moyen d’accès aux profits du pouvoir et à ses privilèges. Osman a, en fait, toujours recruté ses pires ennemis dans son propre parti. Un quarteron de politiques braillards, ambitieux, opportunistes, inspirés sans doute par quelques desseins, mais surtout obéissant aux ordres du ministre de l’Intérieur, tente de fragiliser la force du parti et de discréditer l’autorité de son leader»: Belkassem Belouchi: Portraits d’hommes politiques du Maroc, Préfaced’Ahmed El Kohen Lamrhili, Éditions Afrique Orient, Casablanca, 2002, p. 115.

       L’Histoire classera demain les acteurs politiques comoriens de la période actuelle en patriotes sincères et en hypocrites. Maître Fahmi Saïd Ibrahim, ayant décidé de ne s’intéresser qu’aux choses utiles, a choisi la catégorie des acteurs politiques sincères, ceux qui aiment sincèrement leur pays, laissant l’hypocrisie à Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, Saïd Larifou dit «L’Art-Fou», Kiki, Ibrahim Ali Mzimba, le faussaire, bordelier et proxénète…

       Cela étant, le jour où la classe politique comorienne choisira la cohérence, la logique, le patriotisme et la sincérité, elle pourra compter sur la contribution hautement positive de Maître Fahmi Saïd Ibrahim, qui s’occupe uniquement des choses sérieuses et rejette les blablas. Mais si, c’est pour aller mentir aux Comoriens, ce dernier préfère la réflexion dans la sagesse des Anciens, en s’imposant sa discipline actuelle.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 30 mai 2022.


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