De son sarcophage, Ali Mlahaïli voit le Mur de Berlin
Il croit Mao Tsé Toung, Pol Pot et Enver Hodja vivants!
Par ARM
Le pauvre chéri… Mendiant auprès de la dictature, Ali Mlahaïli a étalé sa petitesse en public. Il vit dans un sarcophage, baignant dans du formol et dans la naphtaline, croyant toujours que le Mur de Berlin divise Berlin, que Leonid Brejnev dirige l’Union Soviétique, qu’Enver Hodja règne en Albanie, que Mao Tsé Toung reste le Grand Timonier vivant en Chine populaire, que Pol Pot commet son génocide de 1975-1979 pour décimer 21% de la population du Cambodge (2 millions de personnes)… Le pauvre vioque, désœuvré, cherchant à gagner des sous, n’a rien trouvé de mieux que de soutenir un dictateur sadique sans la moindre légitimité, un assassin qui a fraudé atrocement en 2002, 2016 et 2019. Triste.
Ses mots contre l’opposition patriotique comorienne sont la trahison de trop. Cet hurluberlu momifié qui a hiberné pendant 45 ans dans son sarcophage entouré de bandelettes de momie égyptienne – la noblesse pharaonique en moins –, dans la naphtaline et le formol, a dit: «Il est très difficile de suivre et de comprendre l’opposition comorienne. En appelant à des élections présidentielles en 2021, elle prône le désordre dans une violation flagrante de la constitution [Sic: Constitution]. Faut-il rappeler que le pays est régi par la constitution de 2018 issu [Sic: Issue] d’un référendum populaire résultant des Assises Nationales [Sic: ?]. Bien évidemment, l’opposition avait contesté les résultats du référendum criant à la fraude. Elle est revenue sur ses positions puisque des candidats issus de ses rangs ont participé à l’élection présidentielles [Sic: Présidentielle] de 2019, il est vrai en rangs dispersés.
Ils ont été battus [Sic: Elle a été battue, «L’opposition»]. C’est évidemment une reconnaissance de la nouvelle loi [Sic: Loi] fondamentale qui prévoit l’élection présidentielle en 2024. Pourquoi alors aujourd’hui vouloir revenir à une constitution révisée et prétendre à des élections en 2021? Quelle incohérence! Pourquoi des personnalités qui ont assumé des hautes responsabilités, ne veulent-elles pas respecter la loi [Sic: Loi]? Pourquoi veulent-elles s’engager dans une aventure dont elles savent pertinemment qu’elle n’aboutira pas? La réponse est simple. Il s’agit d’une volonté de déstabiliser le pays. Et pourquoi, on attendait d’elles autre chose que semer le désordre?
On attendait un combat démocratique et républicain contre le pouvoir et un respect scrupuleux de la constitution. Il y va de l’intérêt de ce pays que nous aimons tous. On attendait un comportement responsable pour mériter la confiance des comoriens [Sic: Comoriens]. Il n’en est rien. Le choix de l’opposition est suicidaire. Elle sacrifie le pays et son unité. Il [Sic: C’est qui «Il»?] peut être compris par une partie de la population qui militerait pour une cause perdue. Il donne des faux espoirs à ceux qui rêvent de pouvoir pour s’en accaparer à leur profit. Cette attitude n’est pas responsable. On doit la condamner et de [Sic: Pourquoi ce «de»?] combattre au nom de l’État de droit [Sic: Droit], de l’unité nationale, de la sécurité et de la paix. L’opposition a le droit [Sic: «Droit», non. «Obligation», oui] sacré de ne pas sacrifier le pays au profit d’un pouvoir hypothétique. Soyons démocrates et républicains. Aimons notre pays, cet archipel composé de 4 îles qu’on appelle les COMORES».
Quelles «4 îles» alors que Mayotte a choisi d’être un Département français pour vivre dans la liberté? Il aurait fallu que le mendiant Ali Mlahaïli dise que les «Assises “nationalesˮ» et la «non-Constitution de la main coupée et de la mort» du 30 juillet 2018 n’ont aucune légitimité, car rejetées entièrement et totalement par le peuple comorien. En plus, l’opposition comorienne ne veut pas de désordre, mais de l’ordre et du Droit. Le désordre et l’illégalité viennent du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, pour qui l’ex-Ambassadeur à Paris exprime son béguin. Les propos d’Ali Mlahaïli sont antipatriotiques et condamnés. Les Comoriens aimant leur pays soutiennent entièrement Moustoifa Saïd Cheikh, le grand combattant de la liberté qui a sacrifié sa vie pour son pays, notamment quand il condamne l’opportuniste Ali Mlahaïli en ces termes: «J’ai honte de ce qu’il a dit. Comment une personne qui était restée neutre peut tenir des tels propos? J’ai été étonné de la façon dont il a évoqué la tournante. Le fait d’aider une personne qui a usurpé et détourné le choix du peuple en faisant un coup d’État électoral, c’est une tromperie».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 1er juillet 2020.
