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Secret d’État: Idaroussi Hamadi a un cancer à la gorge

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Secret d’État: Idaroussi Hamadi a un cancer à la gorge

Il se pourrait que de Paris, son tonton aille le voir en Inde

Par ARM

       La malédiction poursuit toujours ceux qui ensanglantent, paupérisent, brûlent et endeuillent les Comores. Aujourd’hui, tombent comme des châteaux de cartes, les théories, conjectures et supputations sur l’étrange disparition d’Idaroussi Hamadi, dit «Tonton-m’a-dit», neveu du dictateur fou de Mitsoudjé, et prétendu «secrétaire général du gouvernement». Cet être malfaisant et maudit par tous les Comoriens a disparu des Comores depuis début octobre 2019. La réalité, c’est qu’il a un cancer à la gorge. En un mois de disparition, il a fait un aller-retour de 48 heures aux Comores pour aller régler les détails financiers de son coûteux traitement médical en Inde. Ces détails financiers sont réglés. Pendant qu’à Moroni, il ramassait à la pelle l’argent volé au peuple comorien, sa Madame l’attendait à Dubaï. Après sa virée de 24 heures à Moroni, il retourna à l’étranger en compagnie de l’un de ses cousins. Il se pourrait que, après le Forum de la Paix à Paris, son oncle, le dictateur fou de Mitsoudjé, parte le voir sur son lit d’hôpital. Monsieur Tonton et Monsieur Neveu croient être les seuls à connaître le diagnostic de la mort. Maintenant que la mort de «Tonton-m’a-dit» est en cours, son cousin, le Prince héritier Nour El Fatah, le fils du dictateur fou de Mitsoudjé, va hériter du poste de secrétaire général du gouvernement, qu’il convoite. Quel esprit de famille! Sa mère, la dictatrice Ambari Darouèche dite Makapihi, «La Mère qui ne prépare jamais à manger», a compris que malédiction il y a dans leur satrapie. Elle et «Tonton-m’a-dit» se détestent tellement qu’ils se souhaitent mutuellement la mort. Dieu n’a pas oublié les Comoriens.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 13 novembre 2019.


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2 Comments

  • Fatima KARIHILA

    novembre 13, 2019 at 11:01

    Cher frère ARM,

    La maladie n’épargne personne. Permets-moi de te faire cette remarque. Parfois il faut savoir se passer d’écrire lorsque le sujet pertinent manque. Nous sommes des humains. Seul le divin décide de notre destin. Tombé malade ne doit rejouir aucun être humain. Même l’animal, lorsqu’il tombe malade, il attriste. Les braves vétérinaires en savent plus. Encore plus, s’il s’agit d’un frère ou d’une soeur du village, du quartier, du village voisin. Ou tout simplement, l’Etre humain. Le frère, étant un maillon dans cette universalité… C’est triste de constater combien certains ont la haine et la manifestent, jusqu’à se réjouir de la maladie, de la détresse de son prochain. Mon Cher frère ARM, j’aime te lire. J’ai toujours fait des éloges sincères à ta belle plume. Mais parfois, tu dérapes. Tu manques de sensibilité. Il en faut, même un peu. Ce brave frère malade, pourrait être toi ou moi. Donc, s’il te plait, abstiens-toi d’attaquer les gens en souffrance. Ce n’est jamais aisé pour personne d’être malade, ou en détresse. Dans nos vies, nous manquons certains paramètres et sommes parfois impuissants face aux aléas de la vie, dont la maladie. En cette période de célébration de la PAIX, je te souhaite la paix dans ta vie, la non-violence, l’amour, (antidote de la haine), plus de finesse dans ta belle plume. Bon vent mon Cher Frère. (F. Karihila Hamadi).
    ——————–
    Bonjour, ma sœur,
    Merci pour le commentaire.
    Je suis très sensible à toute souffrance, mais pas à celle de gens qui se prennent pour Dieu et qui croient qu’ils ont le droit d’assassiner, faire exiler, emprisonner et empêcher les Comoriens de mener une vie normale. Si un jour, j’ai une parcelle de pouvoir et si je me conduis comme ces gens-là, tout Comorien aura le droit de dire sur moi ce qu’il veut. Il faudra juste savoir que moi aussi je peux tomber gravement malade et même mourir tout de suite, mais, moi, je n’empêche personne de vivre.
    Pour le reste, ces gens-là ne sont pas mes frères.
    Avec mes salutations fraternelles,
    ARM

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  • Fatima KARIHILA Hamadi

    novembre 21, 2019 at 11:58

    Mon cher frère ARM
    Ton message mérite bien une réponse. Si je me nourris des citations des Grands philosophes de tous les temps, c’est uniquement parce qu’elles sont pleines de sagesse. Personnellement j’en ai bel et bien besoin… Tu ne diras pas le contraire. Puisque tu ne manques pas d’en citer à chacun de tes articles. Mais que diront alors ces grands philosophes et Grands Initiés, sous leurs tombes si le discernement manque dans vos écrits ? Sachant que le jeu social est un jeu de dupes comme l’a dit “Marc Aurèle”. Pourquoi doit-on considérer la politique et le pouvoir comme une fin à soi ? Au point de deverser la haine à son frère. Un frère est un frère même s’il commet des erreurs. L’erreur étant humaine. Autrement, la peine de mort ne serait pas abolie. Le but étant de donner une chance au meurtrier. Juste pour le sauver. Lui donner une seconde chance. Etre contre un régime, ne devrait pas nous rendre amers, haineux. Cette espace de liberté d’expressions devrait être plus constructive, et non le contraire. Déshumaniser la politique devient dangereux. Surtout venant de personnes hautement éduquées. C’est d’autant plus grave, si c’est une personne qui porte la Toge, qui a juré d’exercer ses fonctions avec dignité, conscience et humanité. J’ose t’interpeller par rapport à ta phrase sûrement pas réflechie. Mon frère ARM, tous les comoriens sont des frères et des soeurs. Pareil pour l’Humanité. Pas d’animosité entre nous. Tu es une référence, étant écrivain, avocat et journaliste. Lu par nos jeunes. Tu es donc un modèle. Par devoir, banissons la haine. Développons le bien-vivre ensemble avec nos différences d’opinions, de réligions, de sexes. Ayons la retenue dans nos actes. C’est un signe de grande sagesse mon cher frère. Comme l’a si bien dit Confucius, “Nous sommes frères par la nature, mais étrangers par l’Education !
    Avec tous mes respects mon cher frère,
    Fatima Karihila
    ————————-
    Bonjour, ma chère sœur,
    Merci beaucoup pour ce commentaire digne de la remarque, qui prolonge nos échanges.
    Cette belle réflexion t’honore. Je suis entièrement d’accord avec toi. Entièrement, c’est 100%. Et si je pouvais aller au-delà, je l’aurais fait volontiers. Seulement, dans le cas des Comores, la situation est intenable. Il ne s’agit pas d’une faute, mais d’un crime planifié et exécuté méthodiquement et sadiquement sur ce peuple pacifique, paupérisé et brutalisé. Nous ne parlons pas d’un homme qui a manqué du respect à l’autre et qu’il faut pardonner, mais d’un régime politique d’oppression et de répression, appelé à la raison par la communauté nationale et par la communauté internationale et qui, par orgueil, arrogance, ignorance et narcissisme, fait la sourde oreille.
    Il y a tous ces exilés, tous ces prisonniers politiques, tous ces opprimés, tous ces spoliés, tous ces Comoriens qui ne demandent qu’à vivre en paix et qui en sont privés. Quel est ce régime politique qui ne voit pas et n’entend pas ces milliers de Comoriens criant sous la chaleur de l’été et sous le froid de l’automne et de l’hiver leur colère et leur désespoir sur la place publique en France? Depuis longtemps, le stade de la faute est dépassé. Nous sommes arrivés au stade du crime, et un crime se planifie. Le régime politique actuel des Comores est tellement horrible qu’il m’a fait réconcilier avec un Ahmed Sambi, avec qui j’étais en profonds désaccords. Pourquoi? Parce qu’Ahmed Sambi était sur certaines fautes, mais Assoumani Azali Boinaheri sur le crime, et un crime est toujours impardonnable.
    Un grand serviteur de l’Etat marocain, un homme d’une incroyable humanité, me disait régulièrement les dégâts causés par une parole: «Allah Samah», «Allah pardonne». Certains ont trop tiré sur la gentillesse et la mansuétude des Comoriens, et en abusent. On pardonne tout aux Comores, et cela crée et amplifie le laxisme et l’impunité. Ce qu’il y a de bien en nous est transformé en faiblesse. J’avoue être devenu le frère de politiciens comoriens qui m’ont fait du tort sur le plan personnel. Pour moi, il y a une faute ou des fautes, soit de ma part, soit de leur part, et nous pouvons nous réconcilier. Mais, de crime, point.
    Faut-il que les Comoriens s’égorgent dans la rue pour que le respect de l’autre s’impose. Je ne le souhaite pas.
    Ma chère sœur, je te renouvelle mes remerciements, et y ajoute de l’admiration sincère.
    Fraternellement,
    ARM

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