Fazul manque de discernement. Vite, il doit être destitué
Mohéli veut son Gouverneur sans l’ingérence des Comores
Par ARM
Fari l’ânesse est le premier des merveilleux Contes d’Amadou Koumba du talentueux écrivain sénégalais Birago Diop (1906-1989). En introduction, on lit: «Cadavres et carcasses d’ânes qui apportaient au Soudan [actuel Mali] les charges de colas de la Côte. J’avais dit: “Pauvres ânes! Qu’est-ce qu’ils endurentˮ. – Tu les plains, toi aussi? avait répliqué Amadou Koumba. C’est bien de leur faute pourtant s’ils sont là aujourd’hui; s’ils sont les esclaves des esclaves»: Birago Diop: Les Contes d’Amadou Koumba, Présence africaine, Paris, 1961, pp. 13-14.
Au moins, les ânes de la savane du Sénégal ont la dignité et la fierté de ne pas mendier la pitié des hommes. Cela n’est pas le cas de Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, le semblant de «Gouverneur» de Mohéli. Babadi, après avoir ruiné et bradé Mohéli, humilie chaque jour cette belle île, sa serpillière. Chaque jour, Babadi et Fatima Hamidi, sa première épouse, poussent des relations communes à avoir pitié d’eux et à m’écrire. Ces gens-là m’envoient des messages me demandant de me taire sur la gestion catastrophique et apocalyptique de Babadi au Gouvernorat de Mohéli et sur la transformation de Fatima Hamidi en vendeuse de piment, huile de coco et feuilles de manioc pilées à l’Hôtel Le Moroni, en racketteuse des vendeuses du Marché de Fomboni et en perceptrice de taxes sur chaque produit partant de Mohéli vers les autres îles, et sur chaque Mohélien prenant un bateau de Mohéli vers les autres îles.
Détestant les enfantillages, l’hypocrisie et l’insouciance, je ne lis plus les messages de mes proches plaidant pour Babadi, ce vulgaire voleur sans discernement. J’ai bloqué certains de mes proches pour ne pas lire leurs foutaises sur le voleur fou Babadi. Cet homme-là n’a ni conscience, ni discernement. En 2016, il a été élu à 63,29% contre Hadidja Aboubacar, épouse Ikililou Dhoinine. On n’a voté pour lui, mais contre Hadidja Aboubacar. En plus, cette élection avait été sale: des membres de ma famille avaient voté alors qu’ils étaient en France, pendant que les procurations, dont ils n’avaient signé aucune, étaient interdites. Babadi n’a ni lucidité, ni discernement pour diriger Mohéli. Il ne sait que voler et tuer Mohéli. Il vole et tue.
En 2016, moult cadres mohéliens lui avaient apporté leur soutien. Moi, j’avais soutenu Hadidja Aboubacar, dont le caractère difficile me faisait moins peur que l’imbécilité et le rejet de la honte par Babadi. J’allais être dégoûté après par la trahison honteuse des Mohéliens de Bête-Salam, dirigés par la même Hadidja Aboubacar, qui ont ramené au pouvoir le criminel Assoumani Azali Boinaheri par la fraude électorale à «104%» et l’inconstitutionnalité.
Les Mohéliens vivant à Mayotte et certains de leurs frères et amis mahorais avaient offert à Babadi plus de 200.000 euros, une fortune à l’échelle des Comores. Ils attendaient de Babadi l’ordre et la bonne gouvernance à Mohéli. Ils ont été très mal récompensés: Babadi ne leur parle plus. Il voulait leur argent, l’a obtenu et se moque de ces naïfs, dont certains remboursent encore les dettes qu’ils avaient contractées pour aider un idiot de village.
Les Mohéliens veulent de Mohéli sans l’imbécile Babadi à sa tête. Ils réclament une vraie élection gubernatoriale, sans les ingérences coloniales et impérialistes de la Grande-Comore et les suffrages d’Anjouanais payés 1.000 francs comoriens (2 euros) par tête et inscrits sur les listes électorales par Babadi sur la base de faux actes de naissance distribués par Babadi.
Les Mohéliens qui se cachent dans le confort en France et qui croient m’impressionner par leurs messages doivent rentrer à Mohéli, puisque, pour eux, Babadi est un bon dirigeant. J’arrête toute critique le jour où ils iront vivre sous l’autorité de Babadi à Mohéli.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 11 juin 2020.
