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Assoumani Azali a peur et se terre à Mohéli comme un rat

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Assoumani Azali a peur et se terre à Mohéli comme un rat

Personne ne sait où il loge – Il bombe le torse, mais se cache

Par ARM

       Les Comoriens ont repris le souffle et l’espoir. Ils savent que, désormais, la peur est en train de changer de camp. Cette fois-ci, c’est le satrape Assoumani Azali Boinaheri qui a peur. Il sait que l’Armée va le renverser. Il se cache comme un rat à Mohéli. Il a réservé des chambres à divers endroits de l’île, mais est partout introuvable. Naturellement, quand il est en public, il se bombe le torse, se pose en Dieu, pouvant dicter son calendrier à tout un pays, notamment pour dire quand il permettra la tenue de nouvelles élections, et quand il ne veut pas qu’on en organise. Mais, si vraiment, il a des couilles, pourquoi se terre-t-il comme un rat d’égouts à Mohéli? Un homme, ça s’assume. Mais, il est resté dans la lâcheté, celle qui l’avait poussé, le 28 septembre 1995, alors qu’il était chef d’État-major de l’Armée et pendant que Robert «Bob» Denard et ses mercenaires destituaient le Président Saïd Mohamed Djohar, à aller se cacher en slip dans les toilettes et sous une table à l’Ambassade de France aux Comores.

Quand un homme qui devait incarner le courage s’enfuit une fois, il passera sa vie à fuir. Et, il n’y a plus lâche et plus dégueulasse qu’un tyran. Un jour, le dictateur fou et sanguinaire Ahmed Sékou Touré de Guinée a vu venir auprès de lui des officiers supérieurs de son Armée. Sans rien demander, il se mit à pleurer devant eux, s’agenouilla, les suppliant de ne pas le tuer, qu’il allait leur donner tout ce qu’ils voulaient, à condition de ne pas le tuer. Très surpris, les militaires l’ont rassuré: ils n’étaient animés d’aucune intention hostile à son égard. Cependant, ils ont découvert que le fougueux tribun qui tuait de faim au Camp Boiro et pendait en public ses adversaires réels ou supposés était un lâche, une lavette, une chiffe molle, un peureux. Les voix de la sagesse avaient dit aux officiers: «Fuyez! Vous avez découvert sa lâcheté. Il ne va jamais vous le pardonner. Il va vous tuer». Naïfs, les officiers ont pris l’avertissement à la légère. Ahmed Sékou Touré les a tués un à un, jusqu’au dernier.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 12 juin 2020.


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