Fazul et Tara doublent le tarif des transports maritimes
Le surplus est pour eux. Même coût par le bateau et l’avion
Par ARM
Mohéli est de nouveau en deuil à cause du voleur, racketteur et vendeur de feuilles de manioc pilées, d’huile de coco et de piment répondant au nom de Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, le semblant de «Gouverneur» de l’île. Vraiment décidé à devenir tripler ses deux millions, il vient d’inventer un nouveau procédé répugnant pour augmenter son argent sale le plus rapidement possible sur le dos des Mohéliens. Cette fois, il n’agit pas avec la complicité du Trésorier de Mohéli, ni avec celle d’Ahmed Malida, le Directeur régional du Budget, mais avec celle d’Inzoudine Attoumane Tara. Tara avait été un élève brillant au Lycée de Fomboni dans la première moitié des années 1980, jonglant avec les matières scientifiques et celles littéraires. Mohéli ne comprend pas comment il a pu avoir été un aussi brillant élève, fait ses études supérieures en URSS, travaillé au FADC et enseigné l’Histoire et Géographie au Lycée de Mohéli, avant de devenir le complice du plus grand cancre et voleur de Mohéli: Babadi. Aujourd’hui, Inzoudine Attoumane Tara est tristement connu en tant que mendiant et en tant que voleur. Il est devenu sale et répugnant.
Il est le secrétaire général du Gouvernorat dévoyé et sali de Mohéli. Il s’y illustre comme voleur de poules, d’œufs et de poux. Il rampe pour de l’argent sale, en compagnie du très vil Babadi. Il est frappé de malédiction. Babadi et son Tara font payer aux Mohéliens qui veulent voyager par voie maritime «la taxe coronavirus». Quand le voyageur dispose de son ticket de transport mais ne produit pas l’attestation de paiement de «la taxe coronavirus», il est empêché de voyager. Cette «taxe pandémique» coûte de 2.500 à 10.000 francs comoriens (de 5 à 20 euros) et a fait passer le titre de transport maritime de 10.000 à 20.000 francs comoriens (40 euros) pour un trajet ne dépassant pas 70 km. C’est presque le prix du billet d’avion.
Les Mohéliens et les autres Comoriens attendent avec impatience le jour où on leur annoncera une bonne nouvelle en provenance de Babadi. Pour le moment, il n’y en a pas, et il n’y en aura pas. Babadi est resté un demi-sel, plus préoccupé à baiser sa copine de Comores Télécom qu’à travailler pour le bien commun.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 10 juin 2020.
