Pendant que Ntsoudjini, la ville martyrisée, est incendiée
Assoumani Azali se réjouit, joue à la lyre et chante à Mohéli
Par ARM
À Poteau-Central, haut-lieu des intrigues sociales et politiques de Djoiezi, les jeunes ont retrouvé le sourire. Ils croyaient que leur tract historique et anthologique «Kala Wa Dala» de mai 2014 contre les Mohéliens de Bête-Salam était perdu à jamais. Ils ont demandé à leur oncle s’il l’avait en entier. En quelques secondes, les jeunes rédacteurs du tract avaient leur tract sur leurs téléphones portables et sur leurs ordinateurs. Cela arriva une semaine avant que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri n’arrive d’Anjouan à Mohéli pour le conseil de ministres devant ravir Judas Mohamed Saïd Fazul dit Babadi ou «Mtsouzi Poitra» («Sauce gélatineuse»), le semblant de «Gouverneur» de Mohéli. C’est important, car durant son séjour à Mohéli, le «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri a échoué sur trois entreprises:
1.- Il voulait parler à Ikililou Dhoinine. Le Djoiezien entêté comme un âne rouge a refusé. Il est passé par Hadidja Aboubacar, son épouse, dite Mahaloua (la Mère de Haloua) ou Maman, et échoua. Ce projet a été attribué par Poteau-Central au fugitif international Hamada Madi Boléro, en fin de mission à la Commission de l’océan Indien (COI) avec un bilan égal à zéro, et décrit ainsi dans le tract historique «Kala Wa Dala»: «Boléro, Directeur de Cabinet à la Défense, surnommé Dracula. C’est un fantôme, un caméléon, un escroc, un menteur. Il n’a pas d’identité fixe, il change en fonction du pouvoir. Ses alliés (Moishikundi wayi conteneri ya banatacha) [«Le petit groupuscule qui se réunit devant le conteneur du père de Natacha» (Youssoufa Madi, de Djoiezi)] ne le soutiennent plus, ils le haïssent. Ce Monsieur n’est ni un Mohélien, ni un Grand-Comorien vu ses mentalités (moyenne: 0,5/20). Mention: Traître».
2.- Le tyran Assoumani Azali Boinaheri voulait que l’Ingénieur agronome Aboubacar Ben Saïd Allaoui, ancien du Front démocratique (FD) ou Saïd Dhoifir Bounou, ancien ministre et ancien Président de l’Assemblée, succède à Ahmed Mohamed Djaza à la présidence de la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI) et se faire maudire des Comoriens avant de se faire assassiner par le dictateur. Ces 2 Mohéliens ont courageusement et honorablement refusé, en disant: «Nous ne voyons pas les choses de la même façon». Le «ministre premier» Bianrifi Tarmindhi, croyant que tout le monde est pourri comme lui, a lamentablement échoué, lui qui avait promis à son chef le ralliement de Mohéliens ayant l’honorabilité comme Aboubacar Ben Saïd Allaoui et Saïd Dhoifir Bounou.
3.- L’assassin Assoumani Azali Boinaheri échoua aussi dans sa tentative de nommer des Mohéliens représentatifs dans son prochain gouvernement de deuil. Il se contentera de son fugitif international Hamada Madi Boléro dit Makridine («Le Religieux de la Magouille») et d’autres déchets comme lui.
Pendant que le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri fait la pute à Mohéli en visitant les zones maritimes protégées et les rizières, Ntsoudjini, chez lui en Grande-Comore, brûle. Il n’est pas sans rappeler Néron, l’Empereur fou qui, pendant que la ville de Rome brûlait, jouait à la lyre. Le fou Assoumani Azali Boinaheri agit comme 2 autres satrapes du Hambou: Ali Soilihi avait été son précurseur, en massacrant les habitants d’Iconi, et Saïd Mohamed Djohar n’aurait pas été renversé le 28 septembre 1995 et déporté à la Réunion s’il avait écouté ceux qui lui demandaient de libérer les 2 fils jumeaux de l’ancien Président Ahmed Abdallah Abderemane, impliqués dans la tentative de putsch du 26 septembre 1992. On dit à Mohéli que le tyran «a son jour comme un enfant qui doit sortir du ventre de sa mère un jour».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 10 juillet 2020.
