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Djaafar Ahmed Saïd demande pardon à Assoumani Azali

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Djaafar Ahmed Saïd demande pardon à Assoumani Azali

Assoumani Azali paie son loyer à Paris et le prie de rentrer

Par ARM

       Le samedi 16 juin 2018, Djaafar Ahmed Saïd Hassani, alors «Vice-président et ministre de l’Économie», était entré dans l’Histoire par la grande porte. Devant une belle brochette de Comoriens aussi distingués et aussi dignes les uns que les autres, essentiellement originaires de Grande-Comore, il avait violemment dénoncé la dérive dictatoriale de l’assassin Assoumani Azali Boinaheri. Quelques heures plus tard, en représailles, la dictature lui confiait une coquille vide, «le ministère de la Cohésion sociale», avant de l’éjecter complètement du gouvernement après l’adoption de la «non-Constitution de la main coupée et de la mort» du 30 juillet 2018, qui avait supprimé le poste de Vice-président. La non-rétroactivité de la Loi n’a même pas été respectée: les Vice-présidents auraient dû rester en poste jusqu’au 26 mai 2021.

Son frère Bahassani Ahmed Saïd Hassani avait subi la prison pour usage de stylos bleus et parce qu’il avait en sa possession 100.000 francs comoriens (200 euros), étant accusé de préparer un coup d’État avec ça! Il avait été jugé par une Cour de Sûreté de l’État, qui n’existe même pas, et condamné à une lourde peine de prison. Se sentant visé, Djaafar Ahmed Saïd Hassani avait quitté les Comores pour la Tanzanie sans même se cacher, avant de se retrouver en France.

Les naïfs avaient vite décrété qu’il devait devenir «le Président de la transition» quand les réseaux sociaux auraient renversé et assassiné le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Le héros du 16-Juin a présenté des excuses au tyran Assoumani Azali Boinaheri, qui les a acceptées, tout en lui disant: «Il faut reconnaître que dans ton discours, tu étais allé très loin. Tu as été condamné à une peine de prison pour ta participation à une tentative de coup d’État contre moi. Tu rentres aux Comores, tu fais quelques jours de prison, et je te gracie quelques jours plus tard». Djaafar Ahmed Saïd Hassani a refusé la perspective de faire de la prison pour des banalités. Mais, «bon Prince» et «Grand Seigneur», le tueur Assoumani Azali Boinaheri paie son loyer à Paris, et l’appâte vers les Comores.

Comme il est un homme sans honneur, le criminel Assoumani Azali Boinaheri a montré à ses collaborateurs, dont Ahmed Ali Amir, tous les messages reçus de son ancien «Vice-président». Dans les dîners en ville, Ahmed Ali Amir et consorts se répandent en sarcasmes sur les messages de Djaafar Ahmed Saïd Hassani, qu’ils traitent par le plus profond des mépris pour son manque d’estomac et de chien.

Fort heureusement, les Comores ne manquent pas de vrais héros pour préparer la révolution qui renversera la dictature actuelle.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 10 juillet 2020.


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