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Djaafar Ahmed Saïd évite d’être vu avec l’opposition

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Djaafar Ahmed Saïd évite d’être vu avec l’opposition

Mais, s’arrangea pour se faire photographier avec Boléro

Par ARM

       Quelle tristesse!

Djaafar Ahmed Saïd Hassani, le «Vice-président et ministre de l’Économie» qui, le samedi 16 juin 2018, a prononcé un discours historique et d’espoir, en dénonçant la dictature non pas rampante mais volante du satrape Assoumani Azali Boinaheri, a définitivement raté son rendez-vous avec l’Histoire, après y être entré par la grande porte. Comme il a présenté des excuses à son chef, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, il n’a jamais été vu en compagnie des opposants. Où est la photo prise avec des opposants?

Certains le voyaient dans les habits de «Président de la transition». Mais, en deux ans d’«opposition», il n’a jamais été vu avec un opposant. Par contre, le jour où il a rencontré à Paris le fugitif international Hamada Madi Boléro, il a tout fait pour se faire photographier avec lui, que la photo fasse le tour du monde et atterrisse à Bête-Salam. Question: comment expliquer que dans la grande mégalopole mondiale qu’est Paris, Djaafar Ahmed Saïd Hassani et le fugitif international Hamada Madi Boléro dit «Makridine», «Le Religieux de la Magouille», l’âme damnée du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, qu’il a pourtant trahi dans la chair dans une suite d’hôtel de Dubaï, ne se rencontrent qu’en public? Cette photo a-t-elle été prise par un extraterrestre qui passait par hasard à côté des deux hommes?

Cette photo de la trahison a été dévoilée le lundi 29 avril 2019. Elle constituait un gage pour le dictateur fou Assoumani Azali Boinaheri. Le jour où cette photo a été prise, il faisait froid. Le fugitif international Hamada Madi Boléro, pourtant habitué aux températures très basses de la taïga ukrainienne, où il avait volé le poulet kirghize bien dodu du futur Vice-président Fouad Mohadji, portait des vêtements très chauds. Il en est de même pour les parisiens qu’on voit sur la photo. Mais, Djaafar Ahmed Saïd Hassani est légèrement habillé comme si la photo a été prise à quelques pas de l’appartement dont le loyer lui est payé par le satrape Assoumani Azali Boinaheri. Ce détail vestimentaire a son importance.

Ce qui est poignant dans l’affaire, c’est que Mouzaoir Abdallah, ancien Président de la Chambre des Députés, ancien ministre, dont l’épouse de Djaafar Ahmed Saïd Hassani est une nièce, était le porteur des valises d’argent du «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri pour corrompre les membres de la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI) et de la Cour constitutionnelle lors de la mascarade électorale de 2016, dans l’espoir d’être nommé Président du Conseil d’administration de la Banque BIC. Il n’a pas obtenu le poste. Il en a gardé l’amertume.

Avant d’être tué par sa nièce qu’est la Farouata, une sorte de «Gouverneure» pour la Grande-Comore, dans l’Hôpital de Samba Kouni, le mouroir mondial d’hébergement du coronavirus, il a eu la douleur d’apprendre que son cher protégé avait demandé pardon au dictateur Assoumani Azali Boinaheri, lui a envoyé des messages téléphoniques, que ce dernier les montrait à ses collaborateurs, dont Ahmed Ali Amir, et que lesdits collaborateurs en faisaient des gorges chaudes lors de leurs rencontres avec leurs potes. Décidément, «l’émergence à l’horizon 2030» emprunte d’étranges voies…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 10 juillet 2020.


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