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Le peuple souffre, Azali impose ses prières de mécréant

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Le peuple souffre, Azali impose ses prières de mécréant

«Diriger la prière» dans les mosquées, miracle économique

Par ARM

       «Les voies du Seigneur sont impénétrables», «les voies du Seigneur sont insondables», dixit les Chrétiens. Or, une créature veut se servir du caractère insondable et impénétrable des voies du Seigneur pour ses lubies de pouvoir: le dictateur et «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri, dit «le concubinocrate» ou Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Ce soldat a un bilan de soldat qui se résume par sa fuite en slip, le 28 septembre 1995, alors qu’il était chef d’État-major des Forces Armées comoriennes (FAC), et pendant que des mercenaires renversaient le Président Saïd Mohamed Djohar, pour se cacher sous une table et dans les toilettes de l’Ambassade de France aux Comores. Il se pique d’être un chef d’État dans un État qui n’a jamais existé. Son bilan au sein du pouvoir temporel se résume par son incompétence criminelle, la corruption la plus malsaine et la plus indécente, une violence répressive et oppressive inégalée, l’exil de milliers de cadres comoriens, la reconnaissance du statut de réfugiés aux Comoriens depuis l’assassinat à bout portant d’Ali Soilihi, le 29 mai 1978, la destruction de la Constitution et de tout le Droit positif, le fracassement de toutes les institutions publiques, bref la descente aux enfers de tout un pays, pendant que le chien enragé de Mitsoudjé et sa bande de voleurs de linceuls de morts s’enrichissent à une vitesse vertigineuse par «la citoyenneté économique» et les fausses factures…

       Comme son échec est total en matière de pouvoir temporel, le garçon fou de Mitsoudjé s’est lancé à la conquête du pouvoir spirituel. Il a été aidé en cela par une créature dont même l’enfer ne veut pas: l’ancien Mufti-Cardinal Saïd Toihir Ben Saïd Ahmed Maoulana (Ouf! Ouf! Au secours! Au secours!), qui lui a décerné contre des valises d’argent volé au peuple comorien le titre d’«Imam Al Hazali», par détournement obscène du nom respecté de l’Imam respecté Abou Hamid Mouhammad Ibn Mouhammad Al-Ghazali Al-Tusi Al-Nisabouri (1058-1111), grand érudit de l’Islam, sur qui l’Ambassadeur Soilih Mohamed Soilihi pourra écrire une Thèse de Doctorat en 20 volumes, de 600 pages chacun.

       En ce mois sacré de Ramadan, pendant que le dictateur et «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri continue à semer le Mal, la souffrance et le deuil aux Comores, il fait le tour des îles prétendument pour «diriger la prière» à mosquée le vendredi à midi. Pour avoir vécu pendant les 13 dernières années du règne et de l’existence terrestre du Roi Hassan II au Maroc et pour avoir vécu les 6 premières années de règne de son fils, le Roi Mohammed VI, je n’ai jamais vu l’un ou l’autre diriger la prière dans une mosquée, alors que dans la Constitution, le Roi du Maroc est «Amir Al Mouminine», le Commandeur des Croyants: «Le Roi, Amir Al Mouminine, veille au respect de l’Islam. Il est le Garant du libre exercice des cultes. Il préside le Conseil supérieur des Oulémas, chargé de l’étude des questions qu’il lui soumet. Le Conseil est la seule instance habilitée à prononcer les consultations religieuses (Fatwas) officiellement agréées, sur les questions dont il est saisi et ce, sur la base des principes, préceptes et desseins tolérants de l’Islam. Les attributions, la composition et les modalités de fonctionnement du Conseil sont fixées par dahir [Décret royal]. Le Roi exerce par dahirs les prérogatives religieuses inhérentes à l’institution d’Imarat Al Mouminine qui Lui sont conférées de manière exclusive par le présent article» (Article 41). Alors, de grâce!

       Le peuple a faim et soif, vit dans les ténèbres, sans Santé publique, ni École, et le dictateur impie n’a rien d’autre à faire que s’inviter dans les mosquées pour faire fuir les vrais fidèles, ces derniers ayant compris que la prière «dirigée» par un mécréant est un péché. La prière du Musulman n’est jamais dirigée par qui ne croit pas en Dieu. Le miracle économique ne viendra pas d’une prière dirigée par un athée, par la force, sans fidèles dans les mosquées.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 21 avril 2022.


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