Interview exclusive du Grand Docteur Ali Abdou Mdahoma
Le Conseiller politique du Vice-président Mohamed Ali Soilihi
www.lemohelien.com: Grand Docteur, il est dit que vous êtes l’une des étoiles montantes du firmament politique comorien.
Ali Abdou Mdahoma: Qui dit ça? J’ai presque envie de rire. Les gens disent ce qu’ils veulent. Et, ils inventent certaines choses. En tout cas, restons modestes. Évitons la vantardise et les fanfaronnades.
www.lemohelien.com: Quelle modestie! En tout état de cause, vous êtes Docteur en Lettres modernes et étiez enseignant en région parisienne pendant 7 ans, et cela, jusqu’en 2014 et aviez une situation professionnelle sans nuages. Pourtant, vous avez choisi de rentrer aux Comores pour apporter votre pierre à l’édifice de votre pays, depuis avril 2014. Auriez-vous sincèrement des états d’âme face aux difficultés liées à votre fonction, très exposée politiquement?
Ali Abdou Mdahoma: Des états d’âme, non. Des regrets, non plus. Au début j’ai rencontré des sérieux problèmes pour m’intégrer et m’habituer à ce monde impitoyable de l’Économie et des Finances, surtout à deux ans d’une élection présidentielle qui agite et affole certains. C’est un choix que j’ai fait et je l’ai mûrement préparé psychologiquement. Donc, je dois l’assumer, et je l’assume. Je me sens bien dans mon pays, je ne suis pas stressé, car le week-end, je rentre à Chezani-Mboinkou, où je discute avec les gens et joue au domino et au « mraha ». Quel plaisir que d’être dans mon village. Et, c’est une fierté pour moi d’avoir parachevé mes études et d’être revenu servir mon pays. Je le souhaite à tout le monde car sincèrement, je sais qu’il y a beaucoup de cadres qui rêvent de retourner au bercail. Je sais que cette décision n’est pas du tout facile à prendre et je vais vous prodiguer un conseil, à vous le fugitif rebelle: préparez-vous psychologiquement et surtout matériellement avant de venir vous installer définitivement aux Comores, sous peine d’être déçu et de revenir à la case départ. Il n’empêche: les Comores vous attendent, c’est notre pays, n’ayez pas peur. La phobie de nos cadres locaux vis-à-vis des cadres issus de la diaspora, les «je viens», persiste et c’est grave. Mais, personne ne peut nous faire trembler comme une feuille de banane en pleine tempête. Ce pays appartient à tous les Comoriens, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur. Les autorités redoublent d’efforts pour endiguer les problèmes qui détériorent le quotidien des citoyens. Il est vrai que nous rencontrons certains problèmes d’électricité, mais dans une ou deux semaines, ça sera une histoire placée dans les annales. Des pièces sont attendues pour enrayer la pénurie d’eau qui frappe la capitale actuellement. Quant aux arriérés de salaires, le gouvernement comorien s’attèle à la tâche pour une solution rapide. D’ici le déroulement des élections de 2016, il n’y aura pas d’arriérés de salaire, Incha Allah.
www.lemohelien.com: Auriez-vous des difficultés pour vous adapter à ce monde des Finances, qui vous est complètement étranger, en dépit de votre travail qui demande une connaissance plus politique et médiatique?
Ali Abdou Mdahoma: Même dans le corps enseignant, qui est mon domaine de formation et de prédilection, j’aurais eu du mal à m’adapter et à m’intégrer. Il est à noter que je ne suis pas chargé des dossiers économiques et financiers. Ce ne sont pas les techniciens qui font défaut dans ce ministère. Comme le nom l’indique, je suis Conseiller politique. Mon rôle est de prodiguer au Vice-président, autant que faire se peut, des conseils de nature politique et médiatique. Un respect mutuel s’est installé d’ores et déjà depuis mon arrivée avec mes supérieurs hiérarchiques et même avec la sécurité, les plantons et les femmes de ménage. Je m’entends avec tout le monde. Par contre, je fais tout pour ignorer les narcissiques.
www.lemohelien.com: Certains «intellectuels» comoriens vivant en France vous trouvent un peu fou, dans la mesure où vous vous engagez trop dans la politique du Président Ikililou Dhoinine, et prétendent que l’entourage du Vice-président ne vous aime pas beaucoup à cause de votre franc-parler et de votre sérieux? Il paraît que vous n’avez peur de personne et que vous dénoncez quand il le faut, à vos risques et périls?
Ali Abdou Mdahoma: Je ne sais pas s’il y a des gens qui m’en veulent, car j’essaie de m’entendre avec tout le monde et d’ailleurs je n’ai pas de compte à rendre qu’au Vice-président Mohamed Ali Soilihi. C’est lui qui m’a nommé et c’est lui qui va me limoger s’il constate que je ne suis pas à la hauteur de la tâche qu’il m’a confiée. Pour le reste, c’est une autre affaire. Il n’y a pas qu’au ministère de l’Économie et des Finances qu’on se regarde en chiens de faïence. À ma grande surprise, depuis que je suis là, j’ai pu constater de visu que c’est vrai: «L’homme est un loup pour l’homme». Ce qui m’importe, c’est de remplir mes fonctions avec intégrité et loyauté. Je fais mon travail, c’est tout. Je suis rentré dans mon pays et je vis les difficultés de mon cher pays, avec mes compatriotes. Vous savez très bien que j’ai abandonné sciemment mon poste d’enseignant au grand dam de mes proches, pour venir servir mon pays. N’est-ce pas au moment où la mer est turbulente qu’on voit les vaillants pêcheurs? Je fais comme si les jaloux et les haineux n’existaient pas.
www.lemohelien.com: Vous avez toujours pris des risques énormes en vantant les mérites du Vice-président Mohamed Ali Soilihi avant d’être nommé. On vous a traîné dans la boue pour ça et par jalousie. Bien que le rythme de vos publications ait bien évidemment diminué, ce qui est d’ailleurs compréhensif car vous avez un agenda chargé, vous continuez à investir les médias pour dresser un bilan du régime politique actuel aux premiers rangs desquels, les actions du Vice-président Mohamed Ali Soilihi. Cela vous avait valu une mise à mort en 2013. Qu’est-ce que cela donne aujourd’hui?
Ali Abdou Mdahoma: Ceux qui avaient mis ma tête à prix sont des aigris qui n’avaient agi que par jalousie. Par ailleurs, si j’ai été nommé à ce poste, ce n’est pas pour aller dormir au lieu de travailler. Il faut que les gens acceptent qu’on dise du bien des actions positives faites pour le bien-être des Comoriens. Et, je ne suis pas là que pour écrire des articles laudateurs, mais, pour dire la vérité. Quand je vois des choses qui ne sont pas appropriées, je m’y oppose et je les dénonce immédiatement. Ceux qui m’ont côtoyé savent que je ne suis pas une marionnette. Néanmoins, c’est une vérité que n’admettra jamais un adversaire politique qui ne sait que dénigrer.
www.lemohelien.com: Dans l’état actuel des choses, oseriez-vous nous faire part de vos pronostics sur la longue liste des candidats à l’élection présidentielle de 2016?
Ali Abdou Mdahoma: Quand on fait mon métier, on finit par devenir un analyste politique. Et, sans flagorneries pour moi-même, je peux dire que je ne suis pas un novice en politique. J’ai commencé la politique très jeune et j’ai toujours été derrière des politiciens de ma région. Je peux éventuellement analyser certaines situations. Mais, je trouve que c’est trop tôt. Notre pays n’est pas encore doté d’une agence de sondage digne de ce nom, ni des statisticiens qui font des études scientifiques sur les élections. Donc, je ne veux pas me hasarder sur ce chemin tortueux. Des sondages se font sous les badamiers et sous les cocotiers, et tel acteur politique qui ne sera même pas autorisé constitutionnellement à présenter sa candidature en 2016 amuse le tapis en faisant ses propres «sondages» pour s’attribuer le beau rôle. Ça amuse le cocotier. Les sondages sont pour moi le dernier sifflet, celui des électeurs. Certes, on parle d’une kyrielle de candidatures, mais toujours est-il que, comme je l’ai déjà dit dans un de mes articles, certains prétendants très présomptueux et fats n’arriveront même pas à Volo-Volo, ni à Ajao. La majorité présidentielle va laminer des candidats qui crient déjà victoire. Quelle vantardise! Je suis pour la vigilance et la prudence, tout en travaillant pour contribuer à l’inévitable victoire de mon candidat, non encore déclaré officiellement.
www.lemohelien.com: Que dites-vous alors à ceux qui placent le Vice-président Mohamed Ali Soilihi en tête du peloton des candidats favoris lors du scrutin présidentiel de 2016?
Ali Abdou Mdahoma: Je leur dis: «Tant mieux et je m’en réjouis». Nous y travaillons. En même temps, faisons les choses doucement. On ne peut pas se permettre d’imiter les autres, en vendant la peau de la chèvre avant de l’avoir tuée. Toutes les dispositions sont prises pour affronter nos adversaires dignement et pour que le futur candidat Mohamed Ali Soilihi ait le plus de chance lors de ce scrutin. Pourquoi? Parce qu’il est le plus expérimenté, le plus compétent, le plus modéré et le plus intègre. Il est national. La réalité est là. Nous avons un travail de terrain à réaliser. Pour autant, le Vice-président Mohamed Ali Soilihi sera parmi les 3 candidats qui iront au deuxième tour. Il sera en pole position avec un bon pourcentage. Mais, il faut être prudent dans ces affaires car il nous reste beaucoup de temps, et d’ici là, il y aura des remous. Donc, la vigilance et la prudence doivent être de mise. Les sages en politique nous disent qu’il ne faut jamais sous-estimer ses adversaires. Nous avons en face de nous des candidats qui croient dur comme fer qu’ils passeront, même de force, surtout qu’ils ont engrangé beaucoup d’argent, suite aux projets qu’ils ont été étouffés dans l’œuf, volant des sommes faramineuses qui ont été détournées (plus de 25 milliards de francs comoriens). Et, il y a l’argent donné par les Chiites pour l’implantation du Chiisme aux Comores. Il y a anguille sous roche, mais aucun secret ne restera longtemps un secret.
www.lemohelien.com: Les détracteurs du Président Ikililou Dhoinine et du Vice-président Mohamed Ali Soilihi fustigent un bilan négatif, en brandissant les arriérés de salaire, les délestages intempestifs de MAMWÉ et le manque d’eau dans la capitale. Qu’en dites-vous?
Ali Abdou Mdahoma: On ne peut pas faire le bilan des partis de l’opposition. Certains n’en ont même pas. Cependant, il est normal et logique qu’on fasse le bilan du régime politique en place. Et, je peux dire que le bilan du Président Ikililou Dhoinine dépasse de loin ceux de ses deux prédécesseurs. Je persiste et signe: notre bilan est entièrement positif et satisfaisant. Il y a des gens qui ont la mémoire courte. Mais, n’oubliez pas qu’aux Comores une fois on est hors du terrain, on est toujours applaudi, par lassitude. En tant que spectateur, on joue bien, il y en a même qui marquent des buts imaginaires, en disant hypocritement: «Si j’étais là, j’aurais réalisé l’impossible». Mais, ne vous en faites pas car les choses avancent. Les Comoriens ne sont pas dupes. Qu’est-ce que les démagogues n’ont pas pu faire hier qu’ils vont faire demain? Ils ne présentent aux Comoriens que du baratin et de fausses promesses. Au risque de me répéter dans mes écrits, je m’abstiens de commettre un pléonasme. Ceux qui traitent mes articles de laudateurs n’ont qu’à vanter les mérites de leurs candidats. C’est aussi facile que ça. Mais, ils vont dire quoi? Je ne vante pas les mérites du Président Ikililou Dhoinine et du Vice-président Mohamed Ali Soilihi dans le vide. Je dis ce qu’ils ont réalisé depuis qu’ils sont au pouvoir, et ce que je dis est la vérité. C’est tout.
www.lemohelien.com: Selon certaines rumeurs, Ahmed Sambi et ses hommes seront mis en examen pour diverses malversations financières entre 2006 et 2011. Quelles sont vos impressions?
Ali Abdou Mdahoma: Je n’ai aucune impression, aucune idée sur ce dossier brûlant. J’estime que notre pays a une Justice. S’il arrive que les faits constatés soient avérés, c’est à la Justice de faire son travail. Trop de choses ont été dites sur le «Projet habitat», dont le slogan était «Un Comorien, un toit décent». Mais, c’était du flan, du vent, du pur mensonge. Je ne m’exprimerais pas beaucoup sur ce point, qui est pourtant très pertinent. Que ces gens-là soient mis en examen ou pas, je ne dirai rien, contrairement à ceux qui «connaissent» tout. J’ai confiance en la Justice de mon pays.
www.lemohelien.com: Dans votre région du Mboinkou et particulièrement dans votre village de Chezani, vous faites beaucoup de jaloux, à ce qu’il paraît…
Ali Abdou Mdahoma: Il n’y a pas que dans ma région et dans mon village que ce phénomène de jalousie maladive existe. Sur toutes les îles, dans toutes les régions et tous les villages, personne ne veut voir son prochain. Vous-même êtes visé par certains mégalomanes, qui ne vous veulent pas du bien. Ces gens-là ont complètement tort car on se complète et chacun à son domaine de formation et de compétence. Vous vous rappelez de cet homme qui nous avait traités, vous et moi, de «Docteurs au rabais» et qui ne nous a rien enlevé. Il doit avoir fière allure quand il insulte les autres comme à son habitude, celui-là. Personne ne peut se targuer de tout savoir. Je suis dans une région et dans un village où je ne suis pas, heureusement, le seul diplômé. J’ai en face de moi, des Docteurs, des ingénieurs et d’autres cadres supérieurs qui ont commencé la politique alors que j’étais au collège. Il y en a même certains qui m’ont enseigné. Donc, c’est normal qu’il y ait de la concurrence. Ce que je ne comprends pas, c’est la débauche de haine gratuite. Chacun veut se frayer un petit bout de chemin dans la politique pour exister. Je dirai même qu’il y a un combat de leadership, mais ma modestie et l’éducation politique que j’ai acquises depuis 1990, quand j’étais Attaché au Cabinet du Président Saïd Mohamed Djohar, m’ont permis d’avoir les pieds sur terre, sachant pertinemment qu’on ne s’autoproclame pas leader d’une région ou d’un pays, en claquant des doigts. C’est un chemin très long et miné qui mène à ce privilège. J’infirme donc le fait qu’il y ait des jaloux. Je sers mon pays. Je ne peux pas me permettre d’interpréter les faits et gestes des gens, qu’ils soient jaloux ou pas. En tout état de cause, j’ai été candidat aux élections des Conseillers des îles le 22 février 2015, et sur 7 candidats et en dépit des 15 ans d’absence dans mon pays, j’ai pu quand même recueillir un suffrage honorable: je suis placé en 2ème position, avec une différence de 40 voix par rapport au vainqueur. C’est épatant, non?
Propos recueillis par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 10 septembre 2015.
5 Comments
Mkomori hama ndawe
septembre 11, 2015 at 3:12Merci grand docteur versus petit docteur.
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Bonjour,
L’expression «Grand Docteur» n’est pas faite pour dire qu’il y a des «petits Docteurs». C’est une expression amicale que nous utilisons amicalement et à laquelle on retrouve tous les Docteurs des Comores cités sur ce site: Sounhadj Attoumane, Youssouf Saïd Soilihi, etc. Aucune tentative de dénigrement des «petits Docteurs», puisque, de toute façon, il n’y a pas de «petits Docteurs».
Cordialement,
ARM
Soilihi ALI MANSOURI
septembre 11, 2015 at 7:27ARM, je doit vous dire, parfois vos interviews ne présentent aucun interêt sociale. tâchez à moderer un peu.
quand votre Docteur affirme que son bilan est entièrement positifi, pourquoi ne pas lui demander sur le comment. un ministre de finance qui ne pays pas le fonctionnaires, un ministre de finance qui n’a jamais fait d’invesitissement sur fond propre mais qui repose sur des dettes. qui ne fait que crier victoirs quand les dettes sont pardonnés. un ministre de finance qui utilise un fond dite de citointé économique sans le budgetiser…… donc donc sans transparence sur cette manne d’argent.. comment il peut parler d’un bilan satisfaisant.
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Bonjour, frère,
Je retiens votre proposition sur la manière de diriger l’interview.
Cordialement,
ARM
ABDOU MHOUSSINE
septembre 11, 2015 at 12:41Bonjour tout le monde.Après une lecture rapide de l’interview du Docteur ALI ABDOU MDAHOMA,j’ai été très étonné du constat que ce dernier a fait sur la vice-présidence de Mohamed Ali Soilih.Il prétend ,avec conviction,que leur bilan est positif.Je pense que lorsqu’on est Docteur,quelque soit le domaine du doctorat,la première des critères est d’être objectif et d’être honnête.Etre Docteur ou ne pas l’être,quand on exerce une haute responsabilité de l’Etat,c’est surtout avoir le courage de dire la vérité.De quel bilan positif s’agit-il DOCTEUR? Tu devrais savoir que ton vice-président est mêlé dans des affaires louches très louches,il devrait même être entendu par la justice mais nous savons tous que celle-ci n’existe pas.Vous parlez d’un bilan positif,oui,dans quel domaine?Les comoriens ne soignent plus,ils meurent dans les hôpitaux,les bacheliers ne savent plus où aller pour faire leurs études,l’enseignement est malade,le chômage des jeunes très inquiétant,les infrastructures inéxistantes,les comoriens vivent dans l’obscurité,pas d’eau (risque d’épidémie de choléra alarmant),une corruption jamais égalée… et la liste est longue.Et,vous ,Docteur vous avez le culot et l’audace de dire que votre bilan est positif.Quelle honte!Si les comores étaient un pays démocratique,vous autorités actuelles seriez bâttues à toutes les élections y compris celles à venir.Mais hélas, nous savons tous que les votes,aux comres, ne sont pas démocratiques.
momo
septembre 12, 2015 at 7:22notre docteur se trompe , tout le monde sait ce que mamadou a fait dans ce pays .il fait parti des gens qui ont pillé notre pays .il est dans la liste rouge des gens à eradiquer dans ce pays car les comores regressent à cause d’eux .et ces gens sont ; mamadou ; ikililou ; sambi , bolero , azali , msaidié , nourdine bourhane , abdou soefo , kiki , abou achiraf , aladine , mougni baraka , abi amri , ……….la liste est longue .ces gens là seront ………..bientot . nous sommes dejà fatigués .ils ont pillé les comores et puisque il n’ya pas de juste aux comores ,,le peuple comorien fera sa propre juste .
BTP
octobre 12, 2015 at 5:19J’ai lu cet Article avec les Larmes aux yeux. Ceux qui m’a vraiment choqué c’est la personne. Ce n’est pas par ce qu’on DOCTEUR que tout est permis. Je connais bien ce Monsieur, mais franchement c’est très très vulgaire de dire des choses pareilles au moment où notre pays sombre. Dieu est le Seul à aider ce pays. Sachez que ya un après Demain. Et que ce jour là, qu’ on le veut ou pas on rendra des comptes aux peuples.