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Nidhoime Attoumane mort, les Comoriens se félicitent

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Nidhoime Attoumane mort, les Comoriens se félicitent

Les lascars d’Assoumani Azali meurent à grand rythme

Par ARM

     Le Saint Coran nous apprend:

«Toute âme goûtera la mort. Mais c’est seulement au Jour de la Résurrection que vous recevrez votre entière rétribution. Quiconque donc est écarté du Feu et introduit au Paradis, a certes réussi. Et la vie présente n’est qu’un objet de jouissance trompeuse» (III, La Famille d’Imrane, 185).

     On ne se réjouit pas de la mort d’autrui. Mais, on saute de joie à l’annonce de la mort de Nidhoime Attoumane, l’un des pires criminels des Comores. Le Comorien répète que l’Islam nous demande de parler du bien de nos morts. Mais, l’Islam ne nous a jamais obligés à parler du bien des criminels quand ils sont morts. Le verset coranique précité nous dit: «Vous recevrez votre entière rétribution». Nous retrouvons la même idée ailleurs dans le Coran:

«Celui qui aura fait le poids d’un atome de bien, le verra. Celui qui aura fait le poids d’un atome de mal, le verra». (XCIX, Le Tremblement de terre, 7-8).

     Les Comoriens se réjouissent de la mort de Nidhoime Attoumane, un vil criminel nommé à la Cour suprême uniquement pour priver les Comoriens de leurs droits légitimes. Il était un exécuteur des basses œuvres d’un dictateur sanguinaire, fou et terroriste. Je peux mourir à l’instant, mais je ne pleure pas la mort du criminel Nidhoime Attoumane. Quand sa mort a été annoncée, les Comoriens ont parlé de punition de Dieu, rappelant la liste de tous les acolytes du dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri morts sous leur malédiction.

À l’heure qu’il est, un autre criminel nommé à la Cour suprême criminelle pour le mal est entre la vie et la mort: l’abject mercenaire Nourdine Abodo, surnommé Satan par les magistrats, l’Intrigant par les avocats, l’Infâme par le peuple, le Serpent à lunettes à Bête-Salam du temps des Mohéliens de Bête-Salam. Détruit par le diabète, ce vil cochon n’a pas été vu à Bête-Salam depuis 2 mois. Le peuple attend l’annonce de sa mort pour exulter et jubiler méchamment, mais à bon droit. On ne pleure pas un Nourdine Abodo mort.

La femme et les enfants du méprisable Nidhoim Attoumane sont au mouroir de Samba-Kouni, d’où les odeurs de caca et d’urine tuent. Ce patient qui y est hospitalisé écrit à ses proches: «Comment manger ici avec tout ce caca? C’est toujours sale. On n’y respire pas. Je vivote en vomissant et en toussant dans la tristesse et la solitude. Les malades meurent de tristesse, colère et désespoir. Ici, il n’y a pas de traitement. Je dois fuir de cet enfer».

Un certain Farahani, beau-frère du dictateur de Mitsoudjé, est hospitalité à la Santé militaire: coronavirus. Fakri Mradabi y est également. Le Mufti et son épouse ne se portent guère mieux. Le criminel Idaroussi Hamadi dit «Tonton-m’a-dit», le prétendu «secrétaire général du gouvernement», a des collaborateurs qui sont mourants. Il a fui son bureau.

Les criminels Nourdine Abodo et Nidhoime Attoumane sont impardonnables car ils gagnent leur vie en tuant le Droit et la Justice. En juin 2017, alors ministre de la Justice, Maître Fahmi Saïd Ibrahim disait: «Le grand problème auquel est confrontée la Justice dans notre pays est lié à la conscience juridique et judiciaire. Le magistrat doit comprendre et accepter le primat du Droit et la sacralité de la Justice. En la matière, la Théorie de la justice de John Rawls pourrait lui être utile, surtout pour comprendre que la Justice a une mission sacrée. Mais, comment le dire au magistrat sans se faire traiter de donneur de leçons?».

Justement, partageons ce plaidoyer du même John Rawls: «La justice est la première vertu des institutions sociales comme la vérité est celle des systèmes de pensée. Si élégante et économique que soit la théorie, elle doit être rejetée ou révisée si elle n’est pas vraie; de même, si efficaces et bien organisées que soient des institutions et des lois, elles doivent être réformées ou abolies si elles sont injustes. Chaque personne possède une inviolabilité fondée sur la justice qui, même au nom du bien-être de l’ensemble de la société, ne peut être transgressée. Pour cette raison, la justice interdit que la perte de la liberté de certains puisse être justifiée par l’obtention, par d’autres, d’un plus grand bien. Elle n’admet pas que les sacrifices imposés à un petit nombre puissent être compensés par l’augmentation des avantages dont jouit le plus grand nombre. C’est pourquoi dans une société juste, l’égalité des droits civiques et des libertés pour tous est considérée comme définitive; les droits garantis par la justice ne sont pas sujets à un marchandage politique ni aux calculs des intérêts sociaux. La seule chose qui nous permettrait de donner notre accord à une théorie erronée serait l’absence d’une théorie meilleure; de même, une injustice n’est tolérable que si elle est nécessaire pour éviter une plus grande injustice. Étant les vertus premières du comportement humain, la vérité et la justice ne souffrent aucun compromis»: John Rawls: Théorie de la justice, (A Theory of Justice) Nouveaux Horizons et Éditions du Seuil, Collection «Empreintes», Paris, 1987, p. 30.

Nidhoime Attoumane part-il dans l’au-delà avec l’argent de la corruption et du mal offert par le tyran de Mitsoudjé, sur le dos du peuple, pour priver les Comoriens de leurs droits?

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 30 janvier 2021.


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