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«Moi, je m’occupe et propose de choses sérieuses»

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«Du concret»: Moinaécha Youssouf Djalali évite la politique politicienne

Par ARM

   Mme Moinaécha Youssouf Djalali, dite «La Présidente» ou «La Lionne du Hamahamet», est connue pour ne jamais perdre son temps, précieux, pour des banalités politiciennes et autres choses sans queue, ni tête. Très accessible à la population, à qui elle rend visite et consulte humblement partout, dans les coins et recoins des Comores et de France, elle dit être au service de son pays et qu’elle n’a pas du temps à perdre dans des magouilles politiciennes sans utilité pour les Comoriens. Lancée dès février 2014 dans une campagne électorale qui doit commencer en 2016, elle, qui a un passé d’athlète, pour avoir représenté les Comores aux Premiers Jeux des Îles de l’océan Indien, à la Réunion, en 1979, a gardé son rythme et sa forme olympiques, piquant dans le calme d’homériques coups de colère, de sang et de fureur chaque fois qu’elle tombe sur les signes de la négligence grave des autorités comoriennes, qu’elle accuse de se moquer des Comoriens sans vergogne. Elle n’est pas tendre non plus envers une fausse «opposition», qu’elle accuse de «tuer la démocratie et la politique aux Comores» et surtout de «creuser un fossé de méfiance et de rejet entre le peuple et la classe politique comorienne par des agissements contreproductifs parce que foncièrement, inciviques et antipatriotiques, des opposants errant au gré d’intérêts occultes et très éloignés des préoccupations et intérêts de notre merveilleux peuple».

   Elle a donc décidé de faire non pas une politique de stigmatisation, mais de proposition et d’action. Ce qu’elle dit à ce sujet est digne d’intérêt: «Si les politiciens comoriens continuent à faire de la politique de cette manière, le pays ne bougera jamais pour aller de l’avant. Ceux qui ont dirigé le pays hier sont réticents à l’idée de se remettre en cause, et répugnent à reconnaître qu’ils ont précipité le pays dans les bas-fonds du sous-développement. Ceux qui veulent prendre les commandes du pays ne sont là que pour valoriser leurs personnes, duper la population et faire pire demain. Ils se comportent avec une désinvolture criminelle, qui devait les susciter à la honte. Ils critiquent et critiquent, alors qu’ils seront incapables de faire mieux. Ils seront incapables de faire mieux. Ils n’ont aucune intention de faire mieux. Ils n’ont pas les moyens de faire mieux. Ils n’osent même pas constituer une vraie opposition parce qu’ils savent qu’ils ne seront jamais crédibles aux yeux de la population. Moi, je m’occupe et propose de choses sérieuses, et laisse le blabla aux bonimenteurs. J’écoute des prétendus opposants dire s’opposer sans entendre d’eux la moindre proposition constructive. C’est quoi, cette façon de faire de la politique? C’est ennuyeux, et ce n’est pas de cette façon qu’ils vont susciter l’intérêt et le respect de la population. La politique politicienne a conduit le pays au pied du mur. Ces gens-là critiquent le gouvernement, qui a sa responsabilité dans les différents dysfonctionnements qui paralysent le pays, mais ils proposent quoi? Rien du tout. “Au suivant. Au suivant. Où est le suivant? Qui veut être le suivant”. Voilà où ils en sont. Nulle part, puisqu’ils sont dans le néant total».

   Ceux qui la connaissent savent que Mme Moinaécha Youssouf Djalali n’est pas femme à faire des déclarations à l’emporte-pièce et pour ne rien dire. Sa méthode est très simple: identifier les problèmes et proposer des solutions concrètes, «comme nos grands-parents», dit-elle. Elle est partisane d’une politique qu’elle qualifie d’«utile et nécessaire, et non de bavardages». Début mars 2015, elle disait: «Il faut savoir aimer son pays et lui être utile. Par an, je suis aux Comores au moins 4 à 5 fois. Maintenant que j’ai décidé de faire de la politique, non pas pour m’enrichir mais pour me placer sous les ordres de la population comorienne et me mettre à son service, je vois les choses avec une douleur tout à fait personnelle. Ça sert à quoi de répéter comme un perroquet: “Le pays n’est pas bien tenu. Le pays ne va pas bien”? Oui, ça sert à quoi? À rien. Moi, je suis pour la politique utile et nécessaire et non pour celle du bavardage et du verbiage. Depuis août 2014, je n’ai pas bougé des Comores, où je devais rester juste un mois. Depuis, je n’ai pas eu le cœur pour quitter le pays. Tout en étant présente aux Comores, j’ai appelé mes relations d’affaires à l’étranger pour trouver des solutions concrètes pour un certain nombre de problèmes qui rendent la vie des Comoriens très compliquée. Si les pouvoirs publics comoriens acceptent de travailler avec moi, je vais leur faire des propositions très sérieuses et concrètes pour régler certains problèmes, notamment ceux liés à l’électricité et aux transports aériens entre les Comores et la France. Si je n’agis pas, c’est parce que les autorités refuseront de m’écouter. Je ne fais pas cela pour ma gloire personnelle, mais pour mon pays et pour le bien-être de mes concitoyens. Je ne souhaite même pas qu’on dise que j’ai aidé le gouvernement à réaliser tel projet ou tel autre, en faisant de la publicité autour de mes actions, parce que nous avons tous des obligations envers notre pays. Je subodore certains de saboter mes initiatives parce qu’ils voient en moi une concurrente, celle qu’ils doivent affronter au cours de l’élection présidentielle de 2016. Mais, pour une fois, ne serait-il pas souhaitable de laisser de côté le bavardage de la politique politicienne pour faire des choses vraiment utiles pour notre pays? En tout cas, si les autorités veulent que nous travaillions ensemble, elles savent où me trouver. Mais, si elles politisent inutilement mes offres de service, dictées par mon civisme et mon amour pour les Comores, elles en porteront la responsabilité devant Dieu et les Comoriens. Je sais que le Président de la République est disposé à prendre en considération toutes les offres sérieuses, mais l’appareil d’État est truffé de saboteurs professionnels, qui devront rendre des comptes un jour. La Justice de l’Histoire finira par passer, mais après et uniquement après la malédiction de ces gens-là par les Comoriens».

   Point n’est besoin d’être grand clerc pour savoir que quand elle peut, Mme Moinaécha Youssouf Djalali mène des actions humanitaires et donne sans compter. Elle ne s’exprime pas avec des millions de francs, mais avec sa conscience, son cœur et son âme. Quand elle distribue des fournitures scolaires dans les écoles des villages éloignés, elle n’invite aucun journaliste parce que ce n’est pas la publicité qui l’intéresse, mais l’action concrète, l’aide apportée à d’autres Comoriens. Quand elle a gratuitement mis sa villa de Mbéni à la disposition de l’ONG Caritas pour sa transformation en hôpital accessible à tous et gratuitement, elle ne pouvait échapper à la publicité car des Ambassades en poste à Moroni, des représentants d’organisations internationales et des représentants du gouvernement de l’Union et de la Grande-Comore devaient y assister puisqu’il s’agit d’un grand projet de santé publique. Lors de l’inauguration de cet hôpital ouvert gratuitement à tous, c’est le Grand Docteur Mohamed Mourchidi, alors secrétaire général du ministère de la Santé, qui représentait le gouvernement de l’Union, et avait prononcé un important discours à travers lequel il louait les qualités de cœur de «La Présidente».

   Ce qui est vraiment remarquable dans ce qu’elle fait en matière d’action sociale et humanitaire, c’est qu’elle n’est pas la personnalité comorienne la plus riche, mais celle dont le cœur est le plus riche, celle dont le cœur pleure et saigne quand elle voit un Comorien dans la précarité. Cette femme est d’autant plus généreuse et soucieuse que quand elle rencontre une poche de misère dans son pays, elle serait prête à partager son dernier centime avec tous les Comoriens dans la nécessité. N’est-ce pas pour cela qu’elle a assis sa crédibilité aussi bien aux Comores qu’à l’étranger, où sa fulgurante ascension politique est suivie avec attention et gourmandise. Et depuis qu’on lui a chuchoté à l’oreille prétendument de manière discrète que des sondages réalisés aux Comores par un organisme international la placent en deuxième place pour l’élection présidentielle de 2016, après avoir été pendant quelques mois à la quatrième place, son discours se limite à une seule phrase: «La confiance que les Comoriens placent de plus en plus en moi va me propulser à la première place, parce que chaque jour, j’assois ma crédibilité pendant que d’autres perdent la leur»

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 13 juillet 2015.


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