Mohamed Saïd Fazul exige une biographie, sa biographie
Mais, que peut-on écrire sur le néant, en dehors du mépris?
Par ARM
De nouveau, Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, le semblant de «Gouverneur» de Mohéli, l’une des créatures les plus méprisables et méprisées, détestables et détestées, haïssables et haïes, ridicules, pathétiques et honteuses, la créature qui fait le plus honte à Mohéli, a de nouveau sombré dans la folie, et radote. Depuis le 27 mai 2022, à l’annonce de la sortie de telle biographie aux Éditions L’Harmattan, à Paris, il ressasse rageusement cette petite phrase sous forme de question, dont il connaît déjà la réponse: «Mais, pourquoi, au lieu de rédiger ma biographie, est-il parti écrire celle de Mahorais?». Alors, chères toutes, chers tous, allez lui dire qu’on n’écrit pas une biographie sur le néant, mais sur des membres de l’élite sociale, politique, scientifique, économique, artistique, religieuse (…) ayant un vrai parcours, et non sur un veau à deux têtes ou sur une fourmi changeant de sexe dans le Mato Grosso.
Qui est assez fou pour écrire une biographie pour dire uniquement que Babadi s’est présenté 5 fois aux épreuves du Baccalauréat, qu’à la 5ème tentative, une délégation de femmes de Fomboni a obligé le Président du jury à lui octroyer un Baccalauréat de pure complaisance uniquement pour éviter les pleurnicheries larmoyantes annuelles d’un cancre? Qui est assez fou pour consacrer une biographie à un prétendu dirigeant qui vend, avec sa femme, sa première femme, des feuilles de manioc pilées, de l’huile de coco et du piment écrasé à L’Hôtel Le Moroni? Qui est assez fou pour consacrer une biographie à un trafiquant de visas, à un brigand atteint de crétinisme qui déshonore et ruine la très belle île de Mohéli, dans une insouciance totale, dans un manque total de dignité, d’honneur et de personnalité? Chères toutes, chers tous, allez dire à Babadi et à ses séides qu’un homme digne d’une biographie n’en réclame jamais puisque la rédaction de celle-ci se décide spontanément, et le livre lui-même se rédige spontanément. Selon le proverbe mohélien, «qui est digne de recevoir ne mendie jamais, et qui est digne de recevoir sans dettes n’emprunte jamais». Allez le lui dire!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 14 août 2022.
