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Mohamed Fazul m’a acheté au vil prix de 600 euros

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Mohamed Fazul m’a acheté au vil prix de 600 euros

Il exploite la mort de mon frère, croyant me faire taire

Par ARM

       Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, semblant de «Gouverneur» de Mohéli, aime passer sous terre et sous les eaux boueuses, pour comploter. Moi, j’agis en surface. Ce que je pense, je l’écris. Ceux que je respecte sont connus, ceux que je méprise se connaissent. Le regard des autres ne me fait pas peur.

Rappel. Le samedi 11 avril 2020, mon frère Mohamed Nassur est mort. Quand la nouvelle a été annoncée à Babadi, il a eu un sourire lumineux. Les gens n’avaient pas compris le sourire d’un homme à qui on annonce un décès. Babadi riait car il avait cru qu’il suffisait de donner un peu d’argent à ma famille comme cela se fait en terre d’Islam quand une famille subit un décès pour que je cesse de critiquer l’enfer honteux dans lequel il a plongé Mohéli. Il a donné 300.000 francs comoriens (600 euros) à ma famille, croyant avoir obtenu la poudre de perlimpinpin: «Ouf! Ce geste généreux et grandiose poussera ARM à cesser de me critiquer».

Or, les critiques n’ont pas cessé. Il ne s’agit pas d’injures parce que c’est sa façon de tuer et de déshonorer Mohéli qui est en jeu et non ce qu’il fait dans sa chambre à coucher ou ce qu’il y a dans son slip. C’est sa gouvernance d’incompétent et de corrompu qui est critiquée, c’est son incapacité à diriger Mohéli qui est en jeu. C’est sa propension à vendre les intérêts de Mohéli qui est critiquée. Ce ne sont pas des injures, mais des critiques. Il y a de la critique quand les citoyens disent ce qu’ils pensent des dirigeants. La Constitution le permet. On ne critique pas un paysan pour la taille de son manioc et de sa banane.

Alors, comme Babadi croyait qu’il m’avait acheté alors que je continuais à lui dire que sa façon d’agir déshonorait et appauvrissait Mohéli, il exerce des pressions sur ma famille: «Il faut parler de mal de lui en public. Il faut lui envoyer des messages d’injures. Il déshonore votre famille. J’ai donné 300.000 francs, et il ne m’a même pas remercié dans son article, mais a remercié le journal Al-Watwan. Prends ces 10.000 francs, mais achète du crédit pour ton Messenger et fais-lui un message d’injures. En public, il faut l’insulter et le déshonorer».

Tout ça, pour 300.000 francs comoriens, soit 600 euros. Moi qui ai refusé de toucher des sommes d’argent plus importantes, moi qui ai fréquenté des gens qui avaient de l’argent et à qui je n’ai rien demandé, Babadi croit m’acheter au prix de 600 euros.

Suite au décès de mon frère Mohamed Nassur, un très proche collaborateur et un membre de la famille du poète Assoumani Azali Boinaheri m’ont appelé, m’ont présenté leurs condoléances, ont évoqué des souvenirs communs avec moi pendant plus d’une heure chacun. J’ai été très sensible à ces appels. Aucun de mes deux interlocuteurs n’a profité de la convivialité de nos échanges pour me demander d’arrêter de critiquer les autorités. L’un des deux m’a même dit: «De nos divergences politiques, je m’en fous. De tes critiques sur nous tous, je n’en fais pas une maladie. Je sais que nous voulons tous la même chose, le bien pour notre pays, mais avec des moyens et des procédés différents. Pour le reste, je fais confiance à notre humanité commune et à notre intelligence. Un jour, nous collaborerons, pour le pays».

Donc, Babadi se trompé sur moi. S’il veut éviter les critiques des Mohéliens, qu’il démissionne: il est assis sur une chaise plus grande que lui. J’arrête mes critiques sur lui tout de suite s’il arrive à citer un seul pays qu’il a visité et qui est dans l’état lamentable dans lequel se trouve Mohéli aujourd’hui. L’île de Mohéli n’est pas devenue un enfer par hasard, mais par la nullité de ses dirigeants médiocres, incompétents et corrompus, dont Babadi.

Mes sœurs, arrêtées sur ordre de Babadi

Un dernier rappel: le mercredi 1er août 2018, Babadi avait dépêché la Gendarmerie à Djoiezi pour arrêter ma sœur, auprès de qui il avait emprunté de l’argent alors qu’il refusait de lui rembourser cette somme. Le véhicule de la Gendarmerie était reparti à Fomboni avec deux de mes sœurs derrière.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 30 avril 2020.


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