Au secours! Le coronavirus fait ressusciter Air Bidoche
À l’étranger, le clandestin de la chambre 5 en Réanimation
Par ARM
Ne tirons pas sur les malades étendus sur les lits d’hôpitaux à l’étranger et dont la guérison est plus souhaitable que la mort, même quand il s’agit d’ennemis jurés du peuple comorien. Voilà une personnalité comorienne admise dans cet Hôpital d’une île de l’océan Indien, non loin des Comores, où elle est gardée, en isolement total. Le personnel de cet Hôpital qui peut l’approcher en sa chambre 5, en Réanimation, est trié sur le volet: rien que du très sûr et très discret. Si cette personnalité comorienne est traitée dans la clandestinité dans ce pays très proche des Comores, c’est qu’il y a non pas anguille, mais requin sous roche. Que Dieu apporte la guérison, la santé et une longue vie à ce patient de la chambre 5, et prions pour la famille de ce dernier.
Au moment où cette personne est entre la vie et la mort, un avion atterrit le mercredi 29 avril 2020 à l’Aéroport du pays de l’océan Indien où est hospitalisée en cachette cette personne. Il était 17 heures 20. Ce petit avion était en direction de la Grande-Comore. Le vendredi 30 avril 2020, le petit avion fait l’escale technique à Mayotte. Il était 15 heures 10. Il a décollé à 15 heures 35 en direction de la Réunion. À son bord, il y avait un Comorien malade du coronavirus, et un équipage en combinaisons de cosmonautes. Ah! Si on pouvait étaler en public certaines preuves en notre possession sans compromettre leur origine! Ça aurait provoqué un séisme aux Comores et ailleurs, mais calmons-nous.
Le ballet incessant d’avions médicalisés transportant vers l’étranger des personnalités comoriennes atteintes de coronavirus a fait ressusciter Air Bidoche, avec ses avions fantômes violant l’embargo international frappant la Rhodésie du Sud (actuel Zimbabwe), quand été puni le régime politique illégitime et raciste d’Ian Smith et ses de nazis.
Le constat est qu’il y a trop de victimes du coronavirus aux Comores, au moment où, toute honte bue, le médecin chef Assoumani Azali Boinaheri pérore, fier comme Artaban: «En ce jour du 30 avril 2020, le Gouvernement déclare le 1er cas de COVID-19 en Union des Comores». Très bien. Mais, comment explique-t-il tous ces morts qu’on constate aux Comores depuis mars 2020, avec une accélération de la cadence en avril 2020, quand les fiers dirigeants comoriens dissertaient en ces termes: «Il n’y a pas de coronavirus aux Comores».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 1er mai 2020.
