L’ultimatum de l’opposition fait très peur à la dictature
Mohamed Saïd Fazul enchaîne les réunions dites de crise
Par ARM
Mahmoud Salim Hafi, le célèbre vendeur des beignets au marché central de Mutsamudu, a les blues. Il a tout fait pour que le dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri adoube son délicieux et précieux Boicho chéri doudou adoré et non l’ivrogne notoire Moustadroine Abdou «Mafitsi» («Foutaises») pour l’élection présidentielle de 2021, qu’on projette pour 2022. Au passage, il fait semblant d’oublier que son Boicho doudou adoré est ravagé par les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et qu’il ne reste de lui qu’un carcan et une carcasse d’hyène, comme conséquence d’une vie décousue. C’est ça, la fidélité!
Au même moment, l’engagement de l’opposition nationale des Comores en faveur de l’État de Droit et de la démocratie reçoit un écho favorable auprès de la communauté internationale via l’Union africaine. Dès lors, l’ultimatum de l’opposition pour que la dictature de Mitsoudjé fixe les dates des élections devant mettre un terme à la dictature et convoque dès novembre 2020 le corps électoral fait peur parce que le dictateur a fini par admettre la vérité: la voix de l’opposition comorienne commence à porter.
Comme la peur a changé de camp, la dictature poursuit les réunions destinées à appeler l’opposition à temporiser: «Il faut calmer le jeu. Ne nous précipitons pas». Mohamed Saïd Fazul, le semblant de «Gouverneur» de Mohéli, a une peur bleue. Il multiplie «les rencontres d’apaisement» et «les réunions de crise». Il est arrivé à la conclusion suivante: «Comme l’élection primaire sera anjouanaise ainsi que les candidats, ce sont la Grande-Comore et Anjouan qui vont être sécurisées. Mohamed Saïd Fazul “le bras droit, va être bradé”, et Mohéli va être écrasée par et dans la médiocrité sécuritaire».
Mohamed Saïd Fazul est au courant de la Fatwa qui a été émise contre lui par les Mohéliens: «Sa tête devra manger le sable». Cette Fatwa n’a pas été prise par des Mohéliens à qui on peut faire entendre raison mais par des gens qui estiment que Mohamed Saïd Fazul a trop humilié leur belle île et qu’il n’a pas le droit de vivre.
Méfiez-vous des Mohéliens: depuis le XIXème siècle, ils décapitent leurs mauvais dirigeants. Ils n’ont pas pratiqué ce sport depuis longtemps, mais «une marmite dans laquelle on a préparé du poisson garde toujours son odeur de poisson». Les Mohéliens sont restés régicides. Le monde entier sait que chaque fois que les mercenaires débarquent en Grande-Comore, ils renversent le dictateur en place, et font la pluie et le mauvais temps. Or, ceux qui avaient débarqué à Mohéli le 19 décembre 2001 ont tous été massacrés, et cela, non pas par l’Armée, mais par la population mohélienne. Dès lors, quand bientôt, le dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri sera chauffé à blanc, il ne pensera qu’à lui-même et sa famille, et ça sera «au diable, Mohamed Saïd Fazul et ses idioties d’idiot de village». Comme lors du Jugement Dernier, ça sera «Dieu, sauve seulement mon âme».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 16 novembre 2020.
